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Même des secrétaires de wilaya...
Bouteflika s'est attaqué à l'administration dès son élection
Publié dans Liberté le 24 - 11 - 2003

Le Président n'a pas hésité à changer, à radier et à muter des walis, des chefs de daïra et même des secrétaires généraux.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a inauguré son “règne” par un coup d'éclat, en annonçant une liste de seize walis définitivement radiés du corps et de tout emploi dans la Fonction publique. Quatre autres walis ont été également radiés et mis en congé spécial. Leurs droits acquis en qualité de fonctionnaires demeuraient toutefois préservés. Cette mesure spectaculaire avait été annoncée à 72 heures du référendum sur la concorde civile. Cette opération “coup-de-poing”, jamais opérée auparavant, fera couler beaucoup d'encre et suscitera de nombreuses interrogations quant aux véritables motivations de ce que certains avaient qualifié de “chasse aux sorcières”. Aucune explication officielle n'avait été donnée sur cette mesure. Une commission, présidée par Daho Ould Kablia, a été installée le 28 décembre de la même année pour statuer sur le recours de 16 walis. Durant l'année 1999, précisément le 27 octobre, c'est au tour de 8 secrétaires généraux de wilaya et 73 chefs de daïra d'être relevés de leurs fonctions. En 2000, c'est la récidive. Au tableau de chasse du Président s'inscrit le second limogeage de six walis et 17 walis-délégués. Sur la même lancée, s'ensuit la fin de mission de 5 secrétaires généraux de wilaya. Les chefs de daïra ne sont pas non plus épargnés. Pas moins de 50 d'entre eux ont été écartés dont 2 ont été admis, à leur demande, à faire valoir leur droit à la retraite, et trois autres pour cause de décès. Et dans la foulée, le 29 octobre de la même année, la présidence de la République a rendu public un communiqué faisant état d'un mouvement dans les services extérieurs de sept départements ministériels. C'est alors que des directeurs de wilaya ont fait également l'objet de limogeage, notamment dans les secteurs de l'énergie et des mines, de l'habitat (directeurs généraux des OPGI), de la jeunesse et des sports, de la santé et de la population, du commerce (concurrence des prix et enquêtes économiques et répressions des fraudes), de la formation professionnelle et des transports. Et jusqu'à presque devenir une tradition, un énième mouvement, qualifié de complémentaire, est venu grossir la liste des indésirables en 2001.
Le 4 août, un changement restreint a eu lieu dans le corps des walis touchant ceux de Naâma et Ghardaïa. Douze autres, à la tête de wilayas qui ont connu des émeutes et des protestations, ont été mutés vers d'autres chefs-lieux, tels que Tizi Ouzou, Illizi, Mila, Tébessa, Béjaïa, etc.
Quelques mois auparavant, pas moins de 10 chefs de daïra ont été, également, démis de leurs fonctions.
En 2003, à quelques mois de l'élection présidentielle, certaines sources nous ont indiqué que de nouveaux changements auraient eu lieu, en catimini, dans le corps des chefs de daïra. Des bruits courent aussi à propos d'un imminent remaniement dans le corps des walis. Ces changements avaient pour but, du moins sur le plan officiel, l'humanisation de la relation administration-citoyen dans tous les domaines de la vie quotidienne. Ce qui n'est pas le cas.
N. S.


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