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Savourer un « Pain noir », c'est pas «Normal »
Publié dans Liberté le 04 - 04 - 2012

Je voudrais vous parler d'un film, le dernier de Merzak Allouache. « Normal », réalisé en 2011 avec un financement de Doha Film Institut (DFI). Une précision de taille pour ce que je vais écrire plus loin. Il avait été projeté une première fois à Oran, en décembre 2011, dans le cadre de la compétition du Festival d'Oran du film arabe (Fofa). Ce mardi, c'était à la salle Cosmos Alpha dans le cadre des journées du film méditerranéen d'Alger (MéditerraCiné).
Je voulais le voir pour comprendre un peu plus la polémique qu'avait suscitée Merzak Alouache à Oran. Il y a eu de nombreux articles critiques, souvent écrits avec des arrière-pensées. De tous ceux que j'avais lus, celui de ma collègue Sara Kharfi, était pour moi, critique certes, mais le plus subtil. Donc, je voulais avoir ma propre opinion.
À ma sortie de la salle, j'estime que les plus virulentes plumes de « l'épisode oranais » étaient finalement trop molles. Déçu, je dirai même plus,…déçu ! Que voulait nous transmettre le réalisateur d'Omar Gatlatou ?
Je commencerai par dire que « Normal » à tout d'un non-film. Le premier mot qui m'est venu à l'esprit est « khalouta » (mélange improbable). On sentait bien que le réalisateur, les acteurs, le monteur, ne savaient plus quelle direction prendre. Il a été question de tous les sujets, sans qu'un seul ne soit abordé réellement. On se perdait au fur et à mesure que le film avançait. Jeunesse, révolution, Panaf, tabous, situation de l'artiste, censure, liberté, démocratie, manifestations, printemps arabe…toute cette panoplie de thèmes, pour qu'à la fin le film accouche d'un …« gralou » (cafard). Et je ne suis pas assez dur.
On l'a présenté comme un film racontant la désillusion de la jeunesse, et je n'ai rien retrouvé de cela. Le fait de vivre en France depuis 1993 peut être une « excuse » pour Merzak Allouache de ne pas avoir pu saisir la « tonalité » de la jeunesse d'aujourd'hui. 18 ans (le film a été réalisé en 2011) c'est beaucoup, et entre temps, le pays a beaucoup changé. Avec Omar Gatlatou (1975), le réalisateur avait vraiment su maitrisé son sujet. Cette fois, à l'instar du feuilleton « Babor El Djazair », comme l'avait écrit l'autre S.K (Sara Kharfi), c'était « encore un rendez-vous raté ! »
J'ai rencontré, à la sortie de la salle, une personne, que je ne citerai pas, mais qui est assez connu dans le monde de la culture en Algérie. Notre discussion était évidement en off, et ce qu'il m'a dit résume en quelque sorte ce que je pensais : « Merzak Alouache a réalisé un véritable navet. Il a été payé par les « pétroLEUX» du Qatar avec l'intention de suivre la révolution qu'ils espéraient voir exploser en Algérie et au bout du compte leurs calculs étaient faussés (…) c'est pourquoi il s'est perdu dans le film ne sachant pas comment le faire, ni dans quelle direction aller». Une lecture « politisée » qui tient la route. Le fait que le seul prix obtenu par « Normal », soit celui du meilleur long métrage arabe au festival Doha-Tribeca (2011), ne pouvait pas être aussi « normal » que ça!
Dieu merci, je n'ai pas quitté les lieux tout de suite après la projection de « Normal ». Respectant trop le septième art, ça aurait donné un gout très amer à ma journée. J'ai donc attendu la projection d'un autre film. «Pan negro» (Pain noir), un film réalisé par l'espagnol Augusti Villaronga (2011). Un régal. Ça c'est du Cinéma !
S. K.


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