Le secrétaire général du Rassemblement patriotique républicain (RPR), Abdelkader Merbah, a, lors du meeting qu'il a animé lundi soir à la maison de la culture Houari-Boumediene à Tamanrasset, plaidé pour la lutte contre l'hégémonie des partis politiques qui “n'ont, cinquante ans durant, rien apporté de plus à ce pays”. “Nous sommes affublés du sobriquet de ‘partis microscopiques'. Qu'ils disent ce qu'ils veulent, ils sont libres. Mais ce qu'ils doivent retenir, c'est que le peuple est conscient de tout ce qui se passe sur la scène politique. Les partis qui ont monopolisé le pouvoir depuis l'indépendance doivent être détrônés, puisqu'ils n'ont aucune raison d'être. Le président de la République nous a donné la chance de montrer ce qu'est une véritable démocratie. Il faut écouter la voix de la raison et éviter d'agir avec vos sentiments si vous voulez le changement”, a-t-il laissé entendre dans une salle pleine de femmes. Pour étayer son discours, le patron du RPR a brossé un tableau noir sur le classement de l'Algérie en matière d'investissement productif qui est selon lui “une solution irrévocable à l'hydre du chômage. Parmi les 183 pays, l'Algérie est reléguée au 148e rang en matière d'investissement productif. L'Irak et l'Afghanistan qui sont en guerre et s'embourbent dans une crise profonde sont classés respectivement au 160e et 164e rang. C'est malheureux. Ces chiffres montrent clairement l'échec des décideurs qui usent toutefois de tous les moyens pour rester. Mais les réformes entreprises par le premier magistrat de l'état sur l'information et la politique et la révolution de nouveaux partis politiques ne leur laissent aucune chance”. L'heure du changement a sonné “pour mettre un terme au pourrissement et à la corruption ayant caractérisé la gestion des formations au pouvoir. La déperdition, la centralisation, la discrimination, la marginalisation et le piston doivent être renvoyés au passé d'un système qui a essuyé échec après échec. La société algérienne a mal de ses dirigeants. Des suicides au quotidien, un taux de désœuvrement frappant et la prévarication dans tous les projets réalisés. On ne peut pas avancer comme ça”. R K