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Formation du prochain gouvernement
Que décidera le président de la République ?
Publié dans Liberté le 20 - 05 - 2012

La nomination du futur Exécutif interviendrait à la fin du mois en cours ou, au plus tard, durant les premiers jours du mois de juin, soit après l'installation de l'Assemblée nationale et l'élection du président de cette chambre du Parlement.
Dix jours après un scrutin aux résultats surprenants, les regards sont tournés et braqués sur le Palais d'El-Mouradia à partir duquel sera annoncé le gouvernement post-élections législatives. Cette question focalise l'attention des partis et observateurs politiques et relègue l'installation de la nouvelle Assemblée nationale, dont la cérémonie interviendra samedi prochain, au deuxième plan. Le nom du Premier ministre et la composante du futur exécutif font l'objet de spéculations dans les milieux médiatiques et politiques. Dans les sphères dirigeantes des partis majoritaires, rien ne filtre sur l'identité du futur Premier ministre ou des ministres qui composeront l'exécutif durant les prochains mois.
D'habitude prompt à revendiquer la primature, le parti majoritaire, le FLN en l'occurrence, par la voix de son secrétaire général qui avait dirigé le gouvernement en 2006, a déclaré au lendemain du scrutin que la question du Premier ministre est du ressort du président de la République. Cette déclaration de Belkhadem offre une grille de lecture sur la configuration du gouvernement. L'ancien parti unique est, pense-t-on, beaucoup plus concentré sur les structures de la chambre basse dans laquelle il garderait le perchoir et plusieurs autres postes de responsabilité.
Selon des sources informées, la prochaine équipe de l'exécutif serait connue vers la fin du mois en cours ou, au plus tard, durant les premiers jours du mois de juin, soit après l'installation de l'Assemblée nationale et l'élection du président de cette chambre du parlement.
S'agissant de la configuration du gouvernement, on parle de deux options sur lesquelles travailleraient les décideurs, à savoir la reconduction de l'actuelle équipe avec un remaniement partiel ou la mise en place d'un nouveau gouvernement dans lequel siégeraient quelques ministres de l'équipe sortante. Tout porte à croire que le schéma le plus probable sera celui de la reconduction de l'actuel Premier ministre et plusieurs ministres de son équipe d'autant que les équilibres politiques seraient respectés et conformes à la composante de la chambre basse issue du dernier scrutin législatif. Les deux premiers partis arrivés en tête le 10 mai dernier, à savoir le FLN et le RND, partenaires au sein de l'alliance présidentielle, se partageraient ainsi les postes-clés au nom d'une logique d'équilibres politiques. L'ancien parti unique aurait le perchoir de l'assemblée tandis que son allié aurait la primature.
Le recours éventuel à ce choix se justifierait par le souci d'assurer une continuité dans l'exécution du programme quinquennal engagé en 2009. Toutefois, la composante actuelle devrait connaître quelques modifications avec l'entrée de quelques nouveaux visages et la permutation entre des ministres. S'agissant des raisons qui pourraient motiver la reconduction du Premier ministre et une grande partie de son cabinet, nos sources avancent le souci de stabilité et l'agenda très chargé en activités auquel doit faire face le gouvernement durant les prochains mois. Plusieurs échéances attendent l'exécutif dont celle relative à la célébration du cinquantenaire de l'indépendance dont les festivités démarreront en grande pompe le 5 juillet 2012 à Alger et dans les quarante-sept autres wilayas du pays. À cela, il faut ajouter la préparation et l'organisation des deux prochains scrutins, à savoir les élections locales en automne 2012 et le référendum sur la constitution qui pourrait se tenir durant le premier trimestre de l'année prochaine.
La proximité de ces échéances justifierait donc le recours à l'option de reconduction de la configuration actuelle. En outre, un éventuel maintien de plusieurs ministres actuels à leurs postes serait dicté par la volonté d'éviter un grand changement qui induirait, au minimum, un ralentissement dans le rythme des différents chantiers engagés par plusieurs ministres qui dirigent des secteurs-clés. Il s'agirait donc d'un gouvernement de “transition” qui aura à gérer les affaires jusqu'à l'adoption de la nouvelle constitution qui consacrera de nouvelles règles pour l'exercice des responsabilités politiques avec, notamment, le retour à un système qui redonnera ses prérogatives au chef du gouvernement qui assumera une part de responsabilité devant les élus du peuple.
La deuxième option, qui pourrait être envisagée, est celle de la nomination d'un nouveau Premier ministre issu du parti majoritaire à l'Assemblée nationale, en dépit du fait que rien n'oblige constitutionnellement le président de la République à une telle option. La Constitution révisée et remaniée en 2008 fait du Premier ministre le coordinateur d'une équipe chargée de mettre en application les instructions et les orientations du premier et unique chef de l'Exécutif, le président de la République. Un Premier ministre qui a pour mission de mettre en œuvre le programme du chef de l'Etat, comme le stipule l'article 79. Si le Président opte pour la nomination d'un Premier ministre du FLN suivant les résultats obtenus le 10 mai dernier, cela signifierait que l'application de la nouvelle Constitution aura commencé par anticipation.
Aussi, il faut s'attendre, dans ce cas de figure, à ce que de nouvelles figures parmi les jeunes cadres et des femmes élues fassent leur entrée dans le gouvernement, avancent des sources sans pour autant donner des noms. Le président de la République qui, dans son discours prononcé le 8 mai à Sétif, a promis un changement, va devoir, pour respecter son engagement, en introduire quelques nouveaux visages. Les femmes verraient leur nombre augmenter au sein de l'Exécutif pour atteindre, peut-être, un tiers, histoire de concocter un gouvernement en phase avec l'esprit des réformes qui ont consacré la nouvelle configuration de la chambre basse. Mais l'option de la nomination d'un nouveau Premier ministre signifierait aussi, estime-t-on, que l'on prenne en considération d'autres paramètres dans la perspective de la présidentielle d'avril 2014.
M A O


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