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Soupçons sur la justice
Le procès FLN-“redresseurs” aura lieu Aujourd'hui
Publié dans Liberté le 08 - 12 - 2003

Les magistrats semblent, selon un membre du bureau politique du parti de Ali Benflis, faire “l'objet de fortes pressions”.
Hier, c'était le branle-bas de combat au FLN de Ali Benflis, qui a été sommé par la chambre administrative de présenter les éléments de sa défense dans un délai de huit jours.
Ainsi, on s'affairait à réunir tous les documents capables de le rétablir dans ses droits par la justice algérienne. Mais tout porte à croire que la formation de l'ancien Chef du gouvernement, démis de ses fonctions par Abdelaziz Bouteflika, doute fort de l'impartialité du verdict qui sera rendu incessamment. “Nous avons affirmé que l'affaire est en train de prendre une tournure grave”, a déclaré, hier, à Liberté, Abdelkader Sallat, membre du bureau politique. “Les redresseurs demandent l'invalidation du VIIIe congrès du parti, le gel de ses activités et de ses avoirs.”
Si les responsables du FLN étaient confiants suite à l'arrêt rendu par le Conseil constitutionnel, le 18 octobre dernier, et qui a débouté les partisans de Abdelaziz Bouteflika, aujourd'hui, ils sont moins enthousiastes, et envisagent la situation avec inquiétude.
Pourtant, l'institution que préside Mme Aberkane avait bel et bien statué sur l'incompétence des juridictions administratives dans cette affaire qui oppose le FLN et le mouvement de “redressement” qui travaille pour la candidature du chef de l'Etat. “Il se trouve que l'affaire est traitée de manière particulière”, souligne M. Sallat qui déclare que “les magistrats semblent faire l'objet de fortes pressions”.
L'éviction de M. Bellil de la présidence de la chambre administrative du Conseil constitutionnel et le fait qu'il soit poursuivi en pénal pour une affaire classée, et qui, en fait, n'en est pas une, procèdent d'une stratégie qui vise surtout à mettre en garde les magistrats sur le sort qui pourrait leur être réservé si…
Si son limogeage est intervenu la semaine dernière, ce n'est sans doute pas un hasard. L'autre indice de la manipulation de la justice, indique une source proche du FLN, est le fait que le magistrat en charge de l'affaire n'a pas voulu accorder le délai demandé par le parti de Ali Benflis pour préparer sa défense.
Deux poids, deux mesures : la chambre administrative de la cour d'Alger n'a pas été aussi rigide lorsque la partie adverse, les “redresseurs”, demandait, le 11 novembre dernier, le temps nécessaire pour lui permettre de régulariser la procédure et rectifier leur requête. “Pour réviser un mémoire de quelques lignes, un travail qui nécessite trois minutes, les contestataires du VIIIe congrès et surtout de la candidature de Benflis à l'élection présidentielle ont eu droit à trois semaines, alors que nous, c'est un délai de 7 jours qui nous a été accordé, moins faut-il le préciser, les jours du week-end”, s'indigne un membre du bureau politique qui affirme que dans cette situation, “il est impossible d'organiser une bonne défense”. L'autre indice, c'est le fait que les plaignants avaient annoncé d'ores et déjà lors de la dernière audience, qu'ils n'allaient pas répondre. “Voilà une déclaration qui prêterait également à comprendre qu'ils sont sûrs du verdict”, souligne la même source. La sortie de Abdelkader Hadjar a jeté la suspicion sur cette affaire en annonçant récemment que le “congrès des redresseurs”, se tiendra juste après la décision de justice qui sera rendue sous huitaine. La rapidité avec laquelle est traitée cette affaire, alors que d'autres traînent depuis des années, au niveau de la chambre administrative, prouve aussi, affirme notre interlocuteur, qu'il y a eu “une commande pour un arrêt sur mesure”. Tous les arguments, souligne, par ailleurs, ce responsable du FLN, sont en “notre faveur”.
Des arguments appuyés d'ailleurs par un dépôt de plainte contre les “redresseurs” pour usurpation du sigle FLN. Après le prochain verdict, indique notre source, il ne resterait au parti de Ali Benflis, dans le cas où la décision ne leur serait pas favorable, qu'une seule voie d'appel devant le Conseil constitutionnel, qui, selon l'article 152 de la Constitution, assure la régulation et l'uniformité de la jurisprudence sur l'ensemble du territoire national. Chose d'ailleurs qui aurait dû être respectée à l'issue de son dernier verdict. Toutefois, une chose est sûre en somme : une éventuelle décision d'invalidation du VIIIe congrès va restituer les choses dans le contexte d'avant ce congrès. Et même dans ce cas, l'organisation d'un congrès parallèle est illégale. Le secrétaire général sera toujours Ali Benflis, le bureau politique sera le même, et les membres du comité central aussi. Dans tous les cas, “on ne se laissera pas faire, les militants sont déterminés à défendre leur parti, à soutenir sa direction politique et à préserver son symbole”, tranche notre interlocuteur.
S. R.


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