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“Je t'attendais...” 18eme partie
Publié dans Liberté le 04 - 06 - 2012

Résumé : Yamina est vite adoptée par ses employeurs. Elle fait partie de la famille. Durant trois ans, elle en oublie même jusqu'à son passé. Mais pour avoir un passeport, à la demande de ses employeurs, elle est obligée de retourner au village…
Yamina ne sait plus quoi faire. Elle a besoin de ses papiers et craint de tomber sur la famille de son père adoptif. Si elle tarde à les faire, ses employeurs allaient se poser des questions. En fait, pendant ces trois dernières années, elle leur a menti à chaque fois qu'elle prenait son week-end. Elle l'a parfois passé chez Farida et s'est souvent rendue à la cité universitaire après avoir emmené Sara à la crèche. Elle en parle avec Souhila, elle est au courant de la situation. Cette dernière a quelques idées.
Tu as dix-huit ans maintenant, tu peux les faire toi-même, lui dit-elle. Et c'est rapide !
J'ai peur d'être reconnue, lui confie Yamina. Et il faut le livret de famille… Je ne veux pas les revoir !
Tu as grandi depuis, tu es devenue plus femme… et puis, tu as changé, lui dit son amie. Si tu ne veux vraiment pas être reconnue, tu te teins les cheveux, tu les coupes différemment et je suis sûre et certaine que personne ne te reconnaîtra !
Yamina n'a pas le choix et suit les conseils de son amie. Cependant, avant de se rendre au village, elle envoie son amie Farida pour avoir des renseignements sur sa famille.
Je ne veux pas partir comme ça… vas-y à ma place… renseigne-toi auprès de la coiffeuse du village. D'après Souhila, elle en sait long sur toutes les familles !
Je ne peux pas te refuser ce service, pendant ces trois années, tu t'es bien comportée, lui dit Farida. Je m'y rendrais la semaine prochaine !
Yamina n'en doute pas. Elle se consacre plus aux enfants. Badredine est en première année primaire et Sara va à la crèche. Elle est libre le reste de la journée. Un après-midi, elle va voir Souhila.
Alors, du nouveau ?
Farida va en éclaireur ! Après, j'irais les faire… c'est juste une question de temps, dit Yamina. Si j'arrive à partir en France avec eux, tu peux être sûre que je ne reviendrais pas !
Comment ça que tu ne reviendras pas ?
Les enfants sont grands maintenant. Nadia et Rachid n'auront plus besoin de moi, poursuit Yamina. Non, non, ce n'est pas ce que tu imagines, s'écrie-t-elle à la tête choquée de son amie. Non, ils ne me font aucun problème… mais je dois faire ma vie ! Si l'occasion de partir se présente, je ne la raterais pas !
Pourquoi partirais-tu sans revoir ta mère et ta sœur ? Que tu ne veuilles pas revoir ton père, soit, mais ta mère, penses-tu seulement à ce qu'elle a enduré pour toi. Ce serait bien que tu aies sa bénédiction ? Tente de la raisonner, Souhila. Pour partir le cœur et la conscience tranquille !
Bénédiction ou pas, je pars ! Je ne resterai pas ici, je vais tenter ma chance, en France ou ailleurs !
Pourquoi ne m'écoutes-tu pas ?
Si, j'ai tout entendu. Je te promets d'y réfléchir, lui dit-elle. Tout dépendra de ce que m'apprendra Farida ! Après, j'aviserai !
Farida profite du week-end pour se renseigner auprès de la coiffeuse. Elle lui en apprend beaucoup. Nora est à la fac d'Alger depuis des mois. Les parents sont toujours installés dans leur ancienne villa et tous deux vont bien. Il ne leur a pas été facile de se faire à son départ. Ils ne se font plus d'illusions mais ils espèrent toujours son retour.
Tu leur as parlé ?
Non mais la coiffeuse est de la famille de ton beau-père. Elle va souvent leur rendre visite, lui confie Farida. J'ignorais qu'elle était aussi proche d'eux !
Tu disais que Nora est ici, à Alger ? l'interroge-t-elle. Comment se fait-il que Souhila ne me l'ait pas dit !
Oui, elle étudie la médecine… Je crois qu'elles sont fâchées.
Avec ce précieux renseignement, Yamina se rend dès le lendemain à proximité de la fac centrale et l'attend. Elle tente de reconnaître sa sœur parmi les étudiantes qui entrent et sortent de la fac. Elle devra attendre toute une semaine avant de l'apercevoir.
C'est un choc pour elle. Nora a beaucoup changé. Sans son sourire, elle ne l'aurait jamais reconnue. Car elles se sont bousculées. Nora s'est excusée en souriant et est entrée à la fac. Elle ne l'a pas reconnue. Yamina en a été bouleversée…
(À suivre )
A. K.
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