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Béjaïa
Infrastructures hôtelières et touristiques à l'abandon
Publié dans Liberté le 07 - 06 - 2012

Trois hôtels qui faisaient la fierté de la région sont aujourd'hui dans un état catastrophique, risquant même de provoquer l'irréparable.
L'hôtel d'Orient, d'abord. Quel nom évocateur ! Son livre d'or était, de loin, du moins depuis sa mise en service fin des années 1930, début des années 1940 jusqu'aux années 1980, l'un des plus enviés d'Algérie, ceci même s'il est loin d'avoir l'envergure (architecturale) de l'Aletti, de l'ex-St-Georges et autres “grosses pointures” (datant de l'ère coloniale) d'Oran, de Constantine, de Annaba, de Sétif, de Skikda...
Mais voilà que depuis une trentaine d'années au moins, ce prestigieux hôtel avec sa salle de restaurant-dancing donnant sur la magnifique baie de Béjaïa, fermé par les autorités communales (porte blindée) s'est métamorphosé, faute d'entretien minimum, en décharge publique.
Le royaume des rats et des cafards. Et qu'est devenue sa superbe et très riche argenterie estampillée, sa batterie de porcelaine ancienne d'un raffinement remarquable ? Toutes deux héritées de l'ancien propriétaire pied-noir, la famille Berg.
Pillage oblige ! Pour clore ce passage sur l'hôtel d'Orient, rappelons que celui-ci était “bien vacant”, avant que la commune ne le prenne en charge, le faisant exploiter par différents gérants (des particuliers).
Renseignements pris, cet hôtel est à ce jour propriété de la commune de Béjaïa. Les APC qui se sont succédé de 1980 à aujourd'hui ne semblent guère s'émouvoir de son triste et lamentable sort ou, plus grave encore, appréhender un éventuel et mortel effondrement en cas de fragilisation des structures. C'est dans une totale indifférence de ceux qui pouvaient et peuvent faire quelque chose pour lui que l'hôtel d'Orient continue (ou finit) de pourrir.
“Les Oliviers” et “Les Cimes” : la mort lente
L'hôtel des Oliviers. L'autre «énigme» des 800 millions de centimes. L'hôtel des Oliviers, que l'on a toujours comparé à El-Aurassi, version réduite.
Les informations les plus récentes : le Premier ministre aurait, selon le P/APW, M. Hamid Ferhat (session extraordinaire du mercredi 10 août 2011 consacrée à l'examen du budget supplémentaire 2011) en 2008-2009, donné son accord pour que le site (ainsi que le gros œuvre réalisé de l'hôtel ) sur lequel est implanté le projet avancé (un peu plus de 60%, selon des initiés) de l'hôtel soient transférés au portefeuille foncier de la wilaya. Autrement dit aux Domaines. M. Hamid Ferhat (P/APW) qui n'a eu de cesse de “souligner l'importance d'aller jusqu'au bout d'une procédure, sans se départir de sa volonté tenace de la faire aboutir positivement en faveur de la wilaya, comme ce devrait être le cas dans la démarche consistant à concrétiser le vœu de l'APW d'acquérir, au profit de la wilaya, l'hôtel des Oliviers ainsi que le motel des Cimes...” Le wali de Béjaïa, M. Hammou Ahmed Touhami, quant à lui, “révèle” et avoue sincèrement qu'à sa connaissance, il n'y a trace d'aucun document officiel attestant que le site où est érigée l'actuelle “carcasse” de l'hôtel des Oliviers (à l'abandon) appartient à la wilaya, information aussitôt corroborée par le directeur des Domaines de la wilaya de Béjaïa. “Comment alors expliquer et justifier le déblocage, par l'administration de la wilaya, d'une enveloppe de 800 millions de centimes destinée à une « étude » qui serait consacrée à l'examen de l'état des lieux (hôtel des Oliviers) alors que cette même administration, par la voix du premier magistrat de la wilaya, avoue très franchement ne détenir aucun document officiel prouvant que le site est propriété de la wilaya ?”, s'est écrié un élu lors de la session extraordinaire du mercredi 10 août 2011.
M. Ahmed Hammou Touhami, lors de cette session extraordinaire, n'avait en tout cas pas manqué d'“avertir”, et ce, à maintes reprises, qu'il veillera personnellement à ce que ce projet ne soit pas dévié de sa vocation initiale, c'est-à-dire une infrastructure hôtelière et seulement hôtelière, avec toutes ses commodités ludiques annexes. Du moins une fois que l'écheveau hôtel des Oliviers aura été démêlé. Entre-temps, sûr que le “dossier des 800 millions de centimes” a été classé, “enveloppe récupérée” le motel des Cimes : un cas similaire. Une énigme. Laissé “en jachère” depuis des années. Après avoir été exploité par différents opérateurs, privés et publics. Dont l'EGT-EST (Sous la direction de M. Hakim Bakouri, le tout premier directeur de l'hôtel Les Hammadites). Situé en contrebas de la route menant aux Aiguades, niché dans un site boisé et à la végétation luxuriante, doté d'un vue imprenable sur le golfe de Béjaïa et le lointain large, le paradisiaque et envoûtant motel des Cimes ne sait donc plus à quel saint se vouer. Qui, de l'APW ou de l'APC, peut se targuer d'avoir entrepris quoi que ce soit allant dans le sens de sa mise en valeur ? Aucune des deux institutions. Le motel des Cimes est-il un bien domanial ? Rien ne le prouve, là encore. Et, de nouveau, la lancinante question : mais qui donc, durant toutes ces années écoulées, avait émis des autorisations d'exploitation de ce lieu à des opérateurs privés et publics, alors que l'on continue, aujourd'hui, et au sein même de l'administration, à se demander qui en est “le propriétaire”.
En fait, il ne fait aucun doute que le motel des Cimes a toujours été une propriété de la direction des infrastructures (militaires) de la Marine nationale (ANP/MDN), sauf que l'on ignore si l'armée a fini par le céder “aux civils” ou non.


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