L'Association nationale des familles de disparus a dénoncé, dans un communiqué rendu public hier, l'arrestation de ses militants et ceux d'autres organisations qui ont voulu tenir, jeudi 5 juillet, des rassemblements à Alger pour “réaffirmer leur volonté de lutte pour parachever l'indépendance de notre pays". “Depuis l'intronisation de Bouteflika, les forces de répression étaient au rendez-vous dans toutes les places choisies pour le tenue de ces regroupements pacifiques. À la place du 1er-Mai, des dizaines de personnes ont été éconduites sans ménagement vers les différents commissariats avant même de pouvoir exprimer publiquement leurs revendications", dénonce l'ANFD. Tout en condamnant “cette répression qui continue à s'acharner sur toute initiative citoyenne", l'ANFD a tenu à saluer “les militantes et les militants, qui honorent la mémoire et le combat des Algériennes et des Algériens qui n'ont pas abdiqué devant la machine répressive coloniale". Pour l'organisation de Lila Iril, “le combat pour la dignité est plus que jamais d'actualité". A. C.