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Répercussions de la baisse des prix du pétrole sur les équilibres budgétaires
Le ministre des Finances s'explique
Publié dans Liberté le 09 - 07 - 2012

La baisse des prix du pétrole, observée sur les deux derniers mois, inquiète l'Algérie mais ne menace pas ses équilibres budgétaires, a indiqué, hier le ministre des Finances sur les ondes de la radio Chaîne III.
“Le prix du baril constaté à un moment donné ne doit pas dicter des actions structurelles", a affirmé M. Djoudi. La baisse des prix du pétrole, observée sur les deux derniers mois, inquiète l'Algérie mais ne menace pas ses équilibres budgétaires, a indiqué, hier le ministre des Finances sur les ondes de la radio Chaîne III. Le grand argentier explique que si les dépenses budgétaires inscrites dans le budget sont calculées sur la base d'un prix du baril à 120 dollars, les dépenses effectives, constatées, en fin d'exercice sont fondées sur un prix du baril à 75 dollars le baril. En d'autres termes, les dépenses effectivement réalisées durant l'année budgétaire n'atteignent pas celles affichées dans le budget.
Par ailleurs, Karim Djoudi souligne que l'Algérie a accumulé, les dernières années à travers les réserves de changes, le Fonds de régulation de recettes et la réduction de son endettement externe, une capacité de financement. “Les réserves de changes, le Fonds de régulation, la capacité d'endettement externe sont des éléments d'ajustement qu'il s'agit d'utiliser en dernière instance", a estimé le grand argentier du pays. À ces éléments de sécurité budgétaire, s'ajoute l'accroissement annuel de 20% des recettes de la fiscalité ordinaire, tirées par la demande publique qui, à son tour, tire la croissance hors hydrocarbures. Le ministre des Finances semble exclure la réduction des dépenses d'équipement. “Le prix du baril constaté à un moment donné ne doit pas dicter des actions structurelles", excluant ainsi une baisse des dépenses d'investissement. Une dépense d'investissement, a-t-il expliqué, est une dépense qui génère de la croissance, de l'emploi et des revenus. La baisse du prix pétrole doit être l'élément structurel pour agir sur ce type de dépense. “Aujourd'hui, la tendance à la baisse du prix du pétrole n'est pas source de mise en difficulté des équilibres externes et internes", annonce
M. Djoudi, estimant qu'“il est difficile d'envisager de réduire la dépense d'investissement". En outre, le ministre a indiqué que 80% des dépenses programmées dans le cadre du plan quinquennal 2010–2014 ont déjà été notifiées aux différents secteurs. “Il n'y a pas réellement de contrainte en matière de budget d'équipement," a-t-il indiqué. Concernant les nouveaux projets, il s'est montré très prudent : ils seront financés en fonction “du niveau de maturation et des conditions financières". La dépense publique a été le moteur de la croissance et la demande privée, aujourd'hui, ne peut prendre suffisamment le relais. Le grand argentier du pays veut plutôt agir sur le budget de fonctionnement. “Sur la dépense de fonctionnement, notre souhait est que nous puissions la plafonner", prévoit-t-il. Le ministre des Finances n'a pas été très clair sur ce point. Karim Djoudi explique que les dépenses s'articulent autour de trois sources essentielles : salariale, transferts sociaux et soutien des prix. “Ces trois sources de dépense ne seront pas touchées", a-t-il précisé. Alors quelles sont les dépenses de fonctionnement que le ministre souhaite plafonner ? D'autant qu'il a, cette fois-ci, clairement, indiqué que la démarche de l'Etat est de maintenir la politique de soutien des prix du lait, des blés, de l'huile, du sucre mais également de l'eau, de l'électricité et du gaz. Le grand argentier du pays a rappelé que l'Etat a eu à racheter pour plus de 200 milliards de DA de dettes bancaires de
Sonelgaz. Le ministre des Finances annonce que les dépenses de fonctionnement seront ramenées à “un niveau plus acceptable" notamment avec la fin des opérations du versement des rappels relatifs aux régimes indemnitaires et statuts particuliers.
Interrogé sur les réserves de changes et la revendication récurrente de certains acteurs de les rapatrier, le ministre des Finances explique que “l'équivalent en dinars" des réserves de changes a déjà été versé dans l'économie. “Les réserves de changes sont un élément de sécurisation de l'économie", a souligné Karim Djoudi.
M. R.


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