Les personnes victimes d'agressions à l'arme blanche suivies du vol du moindre effet personnel porté, ne se comptent plus durant cette première décade du mois sacré du Ramadhan. Le dispositif de sécurité renforcé pour la circonstance, fait face à une recrudescence de vols qui a plongé les Mostaganémois dans l'expectative, mais surtout dans une psychose sans précédent. La violence s'est malheureusement ancrée dans les mœurs des Algériens, notamment pendant le Ramadhan. Au grand dam des victimes qui tombent dans le traquenard urbain, il ne se passe plus un jour sans que les passants interviennent pour séparer des délinquants, brandissant des armes blanches, qui s'échangent des obscénités avant d'en venir aux mains, et à la bagarre au corps-à-corps, si ce n'est pire. Les plaintes pleuvent au quotidien auprès des différentes sûretés urbaines de la ville. Même les personnes âgées ne sont pas épargnées et sont agressées à l'instar de ce septuagénaire résidant à Plateau-marine, particulièrement respecté dans son entourage, qui a été agressé dans la nuit de jeudi à vendredi, alors qu'il retournait chez lui, après avoir rendu visite à un proche. Interpellé par trois voyous, il a été délesté de son téléphone portable et du peu d'argent qu'il avait dans les poches. Une plainte a été déposée auprès du commissariat le plus proche du lieu de l'agression. Outre cette sinistre mésaventure, plusieurs plaintes ont été enregistrées auprès de la police. Les statistiques de cette dernière indiquent que le vol des deux roues motorisées continue à sévir pendant ce mois de Ramadhan, alors qu'on signale qu'un autre véhicule de marque Renault Symbol immatriculé en 2012, vient d'être volé dans la nuit de vendredi passé dans un parc à Chemmouma, au sud de l'agglomération de Mostaganem. M.O.T.