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L'enfant et les troubles du comportement à l'école
Publié dans Liberté le 07 - 10 - 2012

Des enfants âgés de 5 à 6 ans ont effectué pour la première fois leur rentrées scolaire. Ces enfants longtemps habitués à jouer, à être dorlotés se retrouvent du jour au lendemain emmenés de force tous les matins à 7h à l'école pour n'être récupérés que le soir.
D'ailleurs une image me revient spontanément, c'est la réaction de tous les enfants qui entendent la sonnerie de la recréation ou celle de la fin des cours, ils sont tellement contents qu'ils sortent toujours en courant et en criant comme s'ils retrouvaient leur liberté, une liberté qui leur a été confisquée, et retrouvent aussi leurs parents.
Des parents qui ont osé “abandonner" leurs enfants pour les confier à l'école.
Peut-on expliquer à cet âge à un enfant que les études sont la clé de la réussite et du savoir et que pour cela il doit occuper les bancs de l'école durant des heures, des jours, des mois et même des années.
Chaque fois, je me demande comment ils ont pu réussir à canaliser toute cette énergie, parce que dans une classe il y a toujours un enfant qui désobéit, qui donne des coups, et qui ne tient pas en place, appelé le “turbulent" et à côté de lui, il y a un autre enfant qui obéit, qui ne bouge pas, qui ne parle pas, appelé le “sage".
Peut-on parler dans ce cas de trouble du comportement pour le premier enfant ou le second ou les deux à la fois ?
Bien sûr que non, les spécialistes appellent le premier un enfant hyper-actif, plein d'énergie et qu'il est impératif de l'orienter et de canaliser toute sa force et appellent le second un enfant timide et qu'il est impératif aussi de déceler en lui des capacités et de les développer.
Mais aujourd'hui un instituteur peut-il s'occuper de ces cas quand il a une classe surchargée ? Peut-il expliquer ses cours convenablement et peut-il se rappeler tous les noms des élèves et mettre un visage sur chaque nom? La tâche parait ardue voire impossible parce que la surcharge des classes (nombre d'élève élevé) a pris le dessus sur la qualité de l'enseignement. Et c'est là que le rôle des parents devient indispensable.
Fini le temps où la maman s'occupait du déjeuner, dîner et de la propreté de ses bambins et l'école faisait le reste. Fini le temps où les parents constataient que leurs enfants évoluaient, apprenaient des choses qu'eux même ne savaient pas. Fini le temps où les parents n'allaient jamais à l'école de leurs enfants sauf s'ils étaient convoqués.
Fini le temps où les enseignants demandaient à voir la mère de ce petit génie pour la remercier.
Fini le temps où l'enfant rentrait avec un bon point.
D'ailleurs c'est quoi un bon point ?
C'était un état de bien-être et de bonheur que ressentait l'enfant lorsque l'institutrice l'appelait en pleine classe pour le féliciter d'avoir été le bon élève pendant la semaine ou le mois, en lui donnant un petit bout de carton ou était marqué “bon point". L'enfant et les parents d'aujourd'hui ne connaîtront jamais cette sensation de bonheur, aujourd'hui les parents doivent accompagner leurs enfants tous les matins en restant des heures dans des embouteillages interminables, ils doivent voir tous les professeurs et sont obligés de recourir aux cours de soutien. Et c'est là que l'idée de créer des écoles privées commence à germer mais est-ce la bonne solution? Avons-nous les moyens de payer des sommes considérables pour chaque enfant ? Pourquoi avons-nous abandonné l'école qui a formé tant de cadres, pour la remplacer par une autre école qui d'emblée est vouée à l'échec.
Ces classes surchargées, ces programmes interminables, ces grèves à tout bout de champ dans cette école vont créer un trouble du comportement de l'enfant avec des comportements durables d'opposition, d'agressivité, de transgression des règles pouvant aboutir avec le temps à des actes de violences graves.
Ces actes de violences sont vécus à l'intérieur et à l'extérieur de l'école, commençant par le refus de porter le tablier, de ramener un livre, d'arriver à l'heure, de ne pas rentrer en classe, de chahuter le professeur et même de fumer pendant la recréation et se terminant par des agressions et des règlements de comptes à l'extérieur de l'école sans oublier un racket qui se voit de jour en jour. Avant les parents étaient rassurés de savoir que leurs enfants étaient en classe car en plus du diplôme qu'ils allaient avoir ils avaient (les parents) un répit. Maintenant, en plus de ces appréhensions et cette peur, ils sont obligés de refaire avec leurs enfants la classe de 6e, du brevet et du baccalauréat.
En conclusion il est impératif de revoir tout cela afin de retrouver l'école d'antan qui a formé des générations d'Algériens qui sont à la tête d'institutions, et qu'il faudra penser qu'ils ne sont pas éternels et doivent être remplacés par ces enfants qui seront les hommes demain.


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