Depuis le départ du coach italien, Enrico Fabbro, de la barre technique de la JSK, les discussions et surtout les spéculations vont bon train à Tizi Ouzou comme un peu partout ailleurs à propos du nouvel entraîneur des Canaris. Certes, des pourparlers très sérieux ont été engagés en premier lieu avec l'ancien entraîneur national, Nasser Sandjak, puis avec le Français Luis Fernandez, mais les démarches engagées par les dirigeants de la JSK n'ont pas abouti jusqu'à hier pour de multiples considérations, notamment du côté financier. D'ailleurs, dans un communiqué rendu public hier à travers le site officiel du club, la direction de la JSK affirme que “Sandjak présentait le meilleur profil pour diriger la JSK en cette phase difficile" et qu'“une proposition lui a été faite et il est reparti en France en laissant l'impression d'avoir été satisfait de l'offre qui était conséquente", mais “malheureusement, sa contre-proposition reçue mardi dépasse de loin les possibilités financières de la JSK et même de tout club algérien". En outre, tout en démentant tout contact avec Kamel Mouassa pour lequel la JSK affirme avoir encore beaucoup de respect, la direction de la JSK affirme que “deux managers algériens établis en France ont proposé au club deux entraîneurs, à savoir les Français Luis Fernandez et Denis Lavagne, qui s'ajoutent à différents CV parvenus au club par courrier électronique" et au site de la JSK de s'empresser à dire que “l'étude du CV de Luis Fernandez fait ressortir qu'il ne convient pas à la JSK", sans donner le moindre commentaire. Mais en début de soirée d'hier, nous avons appris que la candidature de Nasser Sandjak a finalement refait surface du fait que ce dernier aurait renouvelé, hier en fin de journée, son désir de tenter une nouvelle expérience en terre kabyle, surtout en cette période délicate où la JSK a certainement besoin de renfort et de... réconfort. C'est dire que la direction de la JSK devait trancher hier soir très tard ou, au plus tard, ce matin, pour savoir qui de Sandjak ou de Lavagne devrait succéder à l'Italien Enrico Fabbro au gouvernail kabyle. Denis Lavagne est un spécialiste du football africain puisqu'il a entraîné durant ces dernières années les fameux Lions indomptables du Cameroun et drivé durant de longues années la coriace formation de Coton-Sport de Garoua qui a été, rappelons-le, trois fois l'adversaire de la... JSK en Coupe de la CAF puis en Ligue des champions africaine. C'est certainement cet aspect particulier qui fait que le président Hannachi est particulièrement intéressé par les services de Lavagne, un technicien fort expérimenté et extrêmement rusé qu'il connaît parfaitement bien pour l'avoir rencontré et affronté à trois reprises en aller et retour, notamment lorsque la JSK fut drivée au début des années 2000 par... Nasser Sandjak, puis Azzedine Aït Djoudi et enfin Moussa Saïb. M H
