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Illusion 23e partie
Publié dans Liberté le 10 - 12 - 2012

Résumé : Affolée devant l'état fiévreux de Mehdi, je me rendis à l'hôpital pour le faire examiner. Le médecin me rassure. Mon fils faisait ses dents. Soulagée, je rentre rapidement à la maison afin de lui donner son biberon. Youcef m'attendait. Il était furieux. J'aurais dû l'informer sur l'état de notre enfant.
Il ne termina pas sa phrase. Ses yeux lançaient des éclairs. Je pris peur. Le bébé gigotait dans mes bras. Je le tendis à la nurse et lui demandais de lui préparer un biberon rapidement.
Je fulminais, mais je ne pouvais être le facteur déclenchant d'une orageuse dispute que je sentais venir.
Youcef continue de me lancer un regard meurtrier. Il semblait sur le point de me sauter au cou et de m'étrangler. Il est vrai que j'aurais dû l'appeler mais je n'y avais même pas pensé. Mon fils avait une fièvre de cheval et je n'avais pas de temps à perdre. Heu...oui, j'ai pensé plutôt l'emmener d'abord à l'hôpital que d'informer son père.
Ma colère reprend le dessus. Et puis pourquoi l'appeler ? Je ne m'adressais plus à lui depuis plusieurs jours. Il me faisait la tête et m'ignorait. Qu'aurait-il fait de mieux que moi devant un enfant fiévreux ? Si je l'avais contacté, il m'aurait fait perdre un temps précieux.
Enfin, Youcef se calme et me lance d'une petite voix :
- Qu'a dit le médecin ?
- Rien de grave. C'est les dents. Il a prescrit un traitement.
- Tu as acheté les médicaments ?
- Pas encore. Mehdi avait faim, je suis rentrée aussi rapidement que je pouvais.
- Alors donne-moi l'ordonnance, je vais descendre tout de suite chez le pharmacien.
J'ouvris mon sac et lui tendis l'ordonnance :
- Ne tarde pas trop. Mehdi doit commencer son traitement rapidement. La fièvre risque de revenir et...
Youcef lève la main :
- On dirait que tu es la seule concernée dans cette affaire. Tu oublies qu'il est aussi mon fils.
Je me mordis les lèvres. C'était la vérité. Emportée par mon inquiétude et ma colère, je n'ai pas pensé une seconde que Youcef pouvait s'inquiéter pour
Mehdi.
- Désolée mais je voulais juste préciser que notre bébé doit entamer son traitement. La poussée dentaire ne se fera pas sans encombre.
Youcef me tourne le dos. Il prend son blouson et sortit. Une demi-heure plus tard, il revint avec les médicaments qu'il me tendit :
- Voila, tu as toutes les indications sur les boîtes. Comment va-t-il ?
- Bien ! Il a pris son biberon et s'est endormi. Je ne vais pas le déranger. A son réveil, je lui donnerai ses médicaments.
- Bien.
Youcef semblait embarrassé. A maintes reprises, il ouvrit la bouche avant de la refermer. Je baisse la tête. Nous sommes des imbéciles tous les deux. Nous sommes des demeurés. Nous sommes...
Il s'approche de moi :
- Tu retournes au bureau ?
Je n'y avais même pas pensé :
- Je n'en sais que trop. La journée a été trop rude.
- Alors reste auprès de Mehdi.
Le ton était autoritaire. Il n'en fallait pas plus pour attiser ma colère :
- Tout à l'heure tu m'avais reproché de ne pas t'avoir appelé pour t'informer que Mehdi était malade et que je devais l'emmener à l'hôpital. Et maintenant... ?
- Quoi, maintenant ?
- C'est à moi que tu ordonnes de rester auprès de lui !
- Mais tu es bien sa mère !
- Et toi tu es bien son père.
- Que veux-tu dire par là ?
- Que tu estimes avoir des droits sur ton fils.
- Parfaitement.
- Alors ces droits tu dois les prouver. Pourquoi ne serait-ce pas toi qui restera auprès de lui ?
- Mais...mais tu sais bien que je travaille.
- Et moi donc ?
- Ce n'est pas pareil, toi tu es sa mère. Tu es la plus proche de lui. Tu connais mieux que moi ses besoins.
- Très bien ! Et toi tu es son père, tu n'es pas proche de lui, et tu ne connais rien à ses besoins.
En entendant cette réplique Youcef s'emporte :
- Mais enfin, où veux-tu en venir ?
- Et toi donc ?
- Je te demande de rester auprès de notre enfant et tu en fais tout un drame. Je suis son père, je suis son géniteur. Je pourrais très bien m'occuper
de lui.
- Alors vas y. Moi je vais retourner au boulot.
- Mais tu n'y penses pas !
- Mais si. Je vais retourner au bureau.
Youcef devint furieux :
- Tu sais que tu déconnes ?
- Toi de même.
(À suivre)
Y. H


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