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Liberté de la Communication
Et vogue la galère !
Publié dans Liberté le 16 - 01 - 2013

Vivre en société n'est pas toujours chose aisée ! Il est en effet malaisé de partager des espaces communs ou d'user de moyens collectifs lorsque les codes et les règles de service public et d'intérêt général les plus élémentaires, ne sont pas respectés. On bascule, dès lors, dans une situation d'anarchie, où n'importe qui fait n'importe quoi ! Et, de là, découle, fatalement, un sentiment de mal-être de toute une société. Un service public, digne de ce nom est justement un des vastes chantiers inscrits sur la feuille de route d'Abdelmalek Sellal. Un pari difficile qu'il faudra pourtant gagner, car, réussir la réhabilitation du service public, c'est réhabiliter tous les Algériens avec leur administration.
Le service public, c'est une foule d'activités d'intérêt général. C'est l'état civil, l'administration, l'école, la santé, la justice, la sécurité, la culture, la poste, le téléphone, les transports, les médias... Ces innombrables prestations sont servies par les multiples organes de l'Etat ou par des entités privées. Néanmoins, même à vocation économique, ces attributions ont un caractère de service public. Un chauffeur de taxi indépendant, par exemple, fait du service public. Et, à ce titre, il est tenu de se soumettre aux strictes exigences de son activité. À savoir, respecter la continuité du service public, à travers un service minimum, en cas de grève. C'est le principe premier pour exercer un métier d'intérêt général, rémunéré. Mais, dans la réalité, ce fondement n'est pas respecté. Il est bafoué dans de nombreux cas par tous les organes de service public.
La dernière preuve en date : la grève des postiers. Le but n'étant pas de désavouer la recevabilité de l'action. Mais, concrètement, pendant près de 15 jours, les millions d'usagers de la Poste n'ont pu procéder à la moindre opération. Ils ont été pris en otage à cause d'un débrayage massif des postiers qui n'ont pas jugé utile de respecter le service minimum, pourtant obligatoire lors de telles situations extrêmes. Incontestablement, à ce niveau-là, il y a bien eu défaillance. Le service minimum n'a pas été respecté. Mais, prendre des sanctions contre les transgresseurs, c'est s'exposer à une autre grève. Alors, la mort dans l'âme, on laisse faire ! Ce même scénario a souvent prévalu chez nous. Que ce soit lors des grèves de l'éducation, de l'université, des cheminots, des transports etc.
Le quotidien est amer !
Mais alors, que faire face à de tels dysfonctionnements des institutions officielles et structures du service public ? Sanctionner les abus, ou payer la rançon pour libérer les millions d'usagers, otages d'un système faillible ? La réponse résiderait peut-être dans la notion même du service public. Finalement, bien plus qu'une simple notion, le service public est une culture à semer au sein de la population, dès la plus tendre enfance. Jadis, à l'école, à l'orée du système éducatif, on nous enseignait l'éducation civique, la perception de la citoyenneté et des valeurs. C'est peut-être une des pistes à suivre par la nouvelle équipe gouvernementale, à travers les programmes de l'éducation nationale, dès le primaire.
Sur le terrain, le quotidien des Algériens est amer. Le service public est très mal exercé. Aussi bien par les particuliers que par les structures de l'Etat, on n'en fait qu'à sa tête. Les bus sont insalubres et sèment la panique sur les routes, les taxis imposent leur itinéraire, l'école se mercantilise, l'université se clochardise, les medias lourds prennent tout à la légère, l'hôpital est malade, le sport s'essouffle, la culture est en jachère, la justice a rendu... le tablier, l'administration végète... il y en a pas un pour rattraper l'autre. Pas très reluisante, la pratique du service public dans notre pays. Pourtant, il va falloir retrousser les manches et y croire...
Le ver est dans la pomme !
Il va falloir éjecter du cageot la tomate pourrie. Et si l'heure est encore plus grave, préservons la seule tomate, encore saine, de tout le cageot. Mais, ne cédons pas ! Les citoyens, en tant que tels, ont aussi le droit de crier leur colère contre tous les dépassements, de toute nature, vécus au quotidien. Seulement, pour ce faire, il faut être structuré, encadré, organisé. Sous d'autres cieux, cela s'appelle une société civile. Ce à quoi, le commun des mortels en Algérie ne peut prétendre facilement.
Pourtant, aujourd'hui, semble être le bon jour pour aller dans ce sens, puisque le Premier ministre aspire, lui aussi à réhabiliter le service public et rétablir le citoyen dans ses droits. Donc, qu'à cela ne tienne, prenons le même train des réformes. C'est quand même un meilleur moyen de locomotion que la galère dans laquelle on était trop longtemps embarqué. Bon vent !
R. L.


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