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Hôpital du Val-de-Grâce hier
Ni foule ni curieux
Publié dans Liberté le 29 - 04 - 2013

Un fourgon de police face à l'entrée de l'établissement et les caméras de quelques rares chaînes de télévision. Hormis ces indices, rien ne pouvait laisser croire hier à la présence d'un illustre personnage au sein de l'hôpital de l'instruction des armées (HIA) du Val-de-Grâce, aux limites entre les 5e et 13e arrondissements de Paris. Il n'y avait pas de foule de curieux. Ni de ballet de voitures diplomatiques. Et pas le moindre visiteur célèbre aperçu dans les environs. Le calme contrastait avec la fièvre qui s'est saisie des réseaux sociaux et répercutant la rumeur du décès du chef de l'Etat.
“C'est archifaux", assure-t-on à Liberté. Un démenti ferme qui ne s'accompagne, cependant, d'aucune précision.
Face au froid qui a repris ses quartiers au cœur du printemps, les quelques journalistes présents sur les lieux ont trouvé refuge au Val-Royal, une brasserie affichant une carte couscous. Cela ne donne pas plus d'indications sur la présence du président Abdelaziz Bouteflika au sein de l'hôpital où il est arrivé samedi vers 20h30. Son avion s'est posé à 20h à l'hôpital du Bourget où l'attendait une escorte réclamée par l'ambassade d'Algérie à Paris.
Un médecin décrypte pour Liberté. “S'il n'y pas de visite, cela veut dire que le patient se trouve en soins intensifs, au service de réanimation." Officiellement, le Président a souffert d'un accident ischémique transitoire. Même si ce malaise n'a pas la gravité d'un AVC, le Président constitue “un malade à risques", poursuit le praticien qui rappelle son âge et ses antécédents médicaux. Âgé de 76 ans, le président Bouteflika avait séjourné, fin 2005, au Val-de-Grâce à la suite d'une hémorragie intestinale derrière laquelle des médecins avaient cru déceler un vrai cancer de l'estomac. Depuis, son agenda s'est de plus en plus allégé et ses apparitions publiques sont devenues de plus en plus rares.
C'est le signe le plus manifeste d'une santé qui a continué de décliner malgré le silence officiel entourant la maladie du chef de l'Etat qui n'a pas hésité à qualifier de miraculeuse sa guérison. Le miracle viendra-t-il encore au secours du président Bouteflika ? Si l'ischémie transitoire officiellement annoncée n'est pas grave en soi, rien n'exclut des effets qui vont se révéler incompatibles avec la mission de chef de l'Etat. L'enjeu des prochains jours va être la communication officielle. Outre l'âge, le chef de l'Etat est bien plus affaibli qu'en 2005.
Il a été affecté par les disparitions de sa mère et de son frère Mustapha qui était alors à son chevet jusqu'à son retour à Alger. Le contexte est aggravé par les scandales de corruption impliquant ses proches. À un an de la fin de son mandat, la communication officielle peut donner quelques indices sur la prochaine élection. Et on ne permettra peut-être pas à un Cheb Mami de s'ériger en improbable porte-parole de la présidence de la République. En 2005, il avait trompé une équipe de France 2 à qui il avait donné rendez-vous devant le Val-de-Grâce. Il avait improvisé une sortie de l'hôpital, affirmant qu'il venait de voir le Président. Ce n'était que mensonge. Pourtant, il n'y eut pas de rappel à l'ordre.
Y K
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