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“L'héroïne" de Chérif Aggoune projeté à Ibn Zeydoun
Femme des années 90
Publié dans Liberté le 06 - 05 - 2013

Le réalisateur a peint, dans cette fiction dramatique, plusieurs portraits de femmes en une seule : Houria. Houria est une héroïne, parangon de milliers de femmes, qui se sont battues pour ce qu'elles avaient de plus précieux : leur famille, leur liberté.
La vérité est ailleurs. C'est ce que semble nous signifier Chérif Aggoune dans son film “L'héroïne", projeté pour la presse dans la matinée d'hier, à la salle Ibn Zeydoun. Ce long métrage dramatique de cent-vingt minutes, produit par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc) et la société Cilia Films, revient sur la douloureuse période de la décennie noire. L'histoire se situe dans les années 1990.
Achour (Khaled Ben Aïssa) exploite sa ferme dans un petit village, à quelques kilomètres d'Alger. La peur de la mort guette ces villageois à cause d'un groupe terroriste installé dans la région. Un jour, Achour se fait tuer lors d'une attaque contre les forces de sécurité, en laissant une veuve, Houria (Samia Méziane) et deux enfants. Houria décide avec son beau-frère Djelloul (Nadjib Oulebsir) de faire face à ces assassins qui exigent de l'argent aux villageois. Et là, un autre massacre survient dans cette famille. Houria part alors pour Alger avec ses enfants pour “refaire" sa vie. Le scénario de ce film est bien ficelé et les idées concordent. Quant au déroulement de l'histoire, il est plat et sans intrigue.
Le jeu des acteurs est excellent, mais les personnages n'arrivent à aucun moment à émouvoir, alors que la douleur dans le film (terrorisme, déchirure de la famille) est omniprésente. Chérif Aggoune aborde dans sa fiction l'idée de l'héroïne sous plusieurs volets. Cette femme a pu affronter ces tueurs avec courage pour sauver ses enfants. Elle a aussi entrepris de “renaître" en changeant de vie dans un climat chaotique à cette époque.
Houria, comme l'indique son nom (liberté), décide de quitter la maison de ses parents, de trouver un appartement et de travailler pour subvenir aux besoins de ses enfants. “Ma seule raison de continuer", dit-elle dans le film. Avec le temps, une lueur d'espoir apparaît dans ses yeux, dans un mariage, les femmes dansent et chantent même si les circonstances en ce temps ne le permettaient pas. Ces femmes vivaient en quelque sorte en liberté et retrouvaient en un laps de temps réduit un bonheur perdu.
Houria avait, comme d'autres Algériennes, tout perdu, mais elle continue le long de son existence à affronter ses vieux démons, mais surtout à rechercher la vérité. Cette vérité méconnue de tous. “L'héroïne" est une jolie histoire qui démontre la souffrance de ces femmes. Ces héroïnes anonymes qui se sont battues pour leur progéniture et pour avoir une vie meilleure. Pardonner ? Continuer le chemin de la vie en cherchant la vérité ? Ce sont là quelques questions que pose le film. “Le cinéma nous raconte notre histoire. C'est bien de s'interroger sur notre histoire", a indiqué le réalisateur lors du débat.
Et de préciser à propos du film : “La vérité n'est pas évidente mais le combat continue." Rappelons, enfin, que le film devait être projeté hier en soirée, en avant-première.
H M
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