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Le CPA, la Caar, Mobilis et Cosider pourraient être concernés.
L'Etat est-il enfin décidé à ouvrir le capital des entreprises publiques ?
Publié dans Liberté le 08 - 05 - 2013

Le gouvernement algérien envisage des entrées en Bourse d'entreprises publiques à un niveau qui ne dépasse pas les 20% de leur capital. C'est ce que vient d'indiquer le ministre des Finances. Des annonces qui constituent une avancée importante sans lever les interrogations sur l'ampleur et le rythme de la réforme envisagée par les pouvoirs publics.
Karim Djoudi qui participait, la semaine dernière, à un séminaire organisé par la Cosob sur le thème des avantages de l'entrée en Bourse, s'est empressé de préciser qu'il ne “s'agit pas de privatisation".
Le ministre des Finances fait pourtant une annonce spectaculaire : “Nous avons saisi certains départements ministériels consécutivement à une instruction du Premier ministre en vue d'une identification des entreprises publiques éligibles à une introduction en Bourse. Les ministères concernés sont en train de nous remettre les listes des entreprises pour voir si elles remplissent les conditions. Une fois identifiées, ces entreprises seront présentées en Conseil de participation de l'Etat (CPE) qui décidera de leur introduction en Bourse ou pas". Le processus qui risque de durer un certain temps concernerait d'abord une liste d'entreprises parmi lesquelles figurent, selon certaines indiscrétions, quelques fleurons du secteur public comme le CPA, la Caar, Mobilis ou encore Cosider. Pour le ministre des Finances “l'architecture institutionnelle du marché financier existe déjà, le problème de fond c'est qu'il faut avoir des acteurs sur ce marché. Il faut que des entreprises acceptent d'offrir une partie de leur capital sur ce marché". Karim Djoudi invite donc les entreprises algériennes à “commencer à financer une partie de leur programme en faisant appel au marché financier", en insistant sur l'importance pour les entreprises qui s'engagent dans ce processus de respecter les règles de transparence et de bonne gouvernance.
Le plan de relance de la Bourse d'Alger sur les rails
C'est le plan de relance de la Bourse d'Alger qui recevrait donc un début de concrétisation à travers la mise en œuvre d'un processus d'ouverture du capital des entreprises publiques gelé depuis les premières expériences de l'hôtel Aurassi, de Saidal et de l'Eriad Sétif. Les grandes lignes de ce programme ambitieux ont été révélées au cours des derniers mois. Il devrait, selon ses initiateurs, dont le chef de file est la Cosob, qui a bénéficié de l'assistance du PNUD, permettre “dans un délai de 5 à 8 ans", de faire passer le nombre de sociétés cotées de 3 à 38, et à la capitalisation boursière de grimper à 10 milliards de dollars. Dans une perspective de plus long terme, la cible retenue est de parvenir à 25% du PIB et un objectif de 150 sociétés présentes en Bourse.
Les entreprises publiques à la rescousse
Pour atteindre des objectifs aussi ambitieux, l'entrée en Bourse de quelques entreprises privées ne suffira pas. La quasi-totalité des spécialistes en sont convaincus: il faut initier à la Bourse d'Alger “un flux d'émissions permettant d'atteindre la taille critique de capitalisation boursière".
Pour l'expert financier Lyes Kerrar, on doit lancer un plan de “privatisation par la Bourse de toutes les entreprises publiques éligibles immédiatement ou à terme". A commencer par les banques et les établissements financiers ainsi que le secteur des télécommunications dont les sociétés doivent ouvrir leur capital en Bourse.
Un point de vue qui n'est pas seulement celui de quelques experts indépendants Il est largement partagé par les gestionnaires du marché financier eux-mêmes. C'est ce que montre le contenu du projet de réforme du marché financier, en préparation depuis près de 3 ans, et dont la Cosob a assuré la coordination.
Son objectif le plus important est bel et bien d'ouvrir le capital des entreprises publiques via la Bourse et de faire participer le public à la reprise de leurs actions.
La première option retenue par les experts réunis par la Cosob est de favoriser l'émergence de partenaires stratégiques pour l'Etat, en cédant des actions en Bourse à des partenaires privés mais aussi au grand public. Elle s'inscrit en droite ligne dans les déclarations de l'ancien président de la Cosob, M. Nouredine Ismaïl, qui regrettait publiquement que des centaines d'entreprises publiques aient été privatisées entre 2003 et 2008 en dehors de la Bourse d'Alger. “C'est un mauvais choix, estimait-il, car cette privatisation aurait pu conférer une assise financière et une transparence importante à la Bourse".
Une démarche progressive...
La formule d'actionnariat recommandée dans le plan de développement élaboré par les experts réunis par la Cosob n'a d'ailleurs rien de révolutionnaire ni de nature à heurter la bureaucratie publique.
Elle propose que l'Etat conserve 50 à 60% des actions des entreprises publiques concernées. La Cosob suggère que le public détienne 20 à 30% des actions cédées ; “Un traitement particulier" favorisant l'ouverture progressive du capital des entreprises, sans que la puissance publique abandonne ses prérogatives de propriétaire majoritaire.
...et des interrogations
Ce projet de réforme, fruit de plusieurs années de travail de nombreux experts nationaux et étrangers devait officiellement encore être “analysé et approuvé" par les autorités financières du pays. Les mesures annoncées ces derniers jours par M. Djoudi semblent traduire de bonnes dispositions des pouvoirs publics qui restent encore à traduire dans les faits. Le message extrêmement positif transmis par le ministre des Finances “sur instruction du Premier ministre", qui préside également le Conseil des participations de l'Etat, ce qui semble de bon augure pour la suite des opérations, est en effet brouillé par la marginalisation de certains cadres du secteur qui intervient au moment même ou les idées qu'ils défendent depuis plusieurs années semblent se concrétiser.
Le non renouvellement du mandat de M. Nouredine Ismaïl à la tête de la Cosob aussi bien que la démission évoquée ces derniers jours par la presse de Mustapha Ferfara, le dynamique directeur de la Bourse d'Alger, soulèvent des interrogations qui pourraient porter sur le rythme et l'ampleur du processus amorcé par les pouvoirs publics. Affaire à suivre....
H. H.
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