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Les affrontements à Istanbul deviennent meurtriers
Turquie : des revendications démocratiques
Publié dans Liberté le 05 - 06 - 2013

Erdogan a beau déclarer depuis le Maghreb où il effectue une tournée commerciale avec le dessein de vendre son modèle islamiste, le libéralisme économique avec un saupoudrage démocratique de façade, les rues de Turquie ne désemplissent pas de manifestants. La révolte en Turquie n'a rien à voir avec le Printemps arabe.
Les contestataires, au contraire, se sont soulevés contre le développement du pouvoir autoritariste du Premier ministre Erdogan qui veut imposer l'idéologie de son parti. Les affrontements deviennent meurtriers et les rassemblements, durement réprimés par les forces de l'ordre, ont fait tache d'huile. Le mouvement est appuyé par la plus importante confédération syndicale qui a appelé à une grève de deux jours. Les manifestants portent le drapeau turc et le portait d'Atatürk, en scandant des slogans antigouvernement. Les grenades lacrymogènes et les tirs de balles en caoutchouc augmentent leur ardeur. Alors qu'au début, ils n'étaient que quelques dizaines à protester contre le projet d'urbanisation du parc Gezi, à Istanbul, aujourd'hui, ils sont des dizaines de milliers à dénoncer le pouvoir. Des activistes écologiques ont été vite rejoints par les résidents de Taksim, le centre d'Istanbul, miroir du modèle laïc légué par Atatürk. Puis le rassemblement a pris de l'ampleur avec l'entrée en jeu de tous les anti-islamistes que compte le pays. La plupart des manifestants sont des jeunes notamment universitaires, ce qui révèle que l'idéologie islamiste n'a pas encore franchi les portes de l'enseignement supérieur et explique pourquoi l'AKP a cherché à s'immiscer dans les programmes scolaires. Erdogan, en parfait islamiste, sait que le travail commence à l'école pour former des Turcs formatés à l'islamisme. Le nombre de jeunes qui se sont solidarisés avec le mouvement contre l'AKP est impressionnant. Pourtant, c'est une génération née après le coup d'Etat de 1980, très apolitique, qui ne protestait jamais. Des jeunes qui se sont organisés via les réseaux sociaux pour faire entendre leurs voix. La ressemblance avec leurs pairs des Printemps arabes s'arrête là. Ces jeunes dénoncent la réislamisation du pays, initiée par le gouvernement dont la loi du 24 mai restreignant la vente et la publicité de boissons alcoolisées ou la construction d'une mosquée géante à Istanbul ou des condamnations de plusieurs intellectuels pour "insulte à la religion" sont les exemples les plus cités, ainsi que l'interdiction faite aux hôtesses de l'air du pavillon national de se mettre du rouge à lèvres. Dans la foule des manifestants, on compte de nombreux alévis, un courant de l'islam chiite, cultivant un mode de vie plus libéral que la plupart des musulmans. L'alévisme n'est plus reconnu comme une religion en Turquie et ses lieux de culte, les cemevi, sont sous très haute surveillance. Pourtant ils sont de 10 à 15 millions, sur 70 millions d'habitants.
D. B
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