Pour la quatrième fois, les jeunes (écoliers, collégiens, lycéens et étudiants) de la daïra de l'ex-Michelet se retrouvent pour célébrer la fête de la musique. Le siège de l'Association culturelle de développement et de l'épanouissement de la jeunesse algérienne (ACDEJA) a abrité un spectacle animé par une panoplie d'artistes en herbe, mais aussi des musiciens amateurs et professionnels, et ce, pour une victoire de la musique. Oui ! Cette fois-ci on osera dire une victoire puisque la quatrième édition a provoqué un engouement de la jeunesse. Une section pour l'apprentissage de la musique a également été ouverte. Des éducateurs et instrumentistes ont confectionné un plan de travail et un programme auquel répondent déjà plus de 25 apprenants venant des localités avoisinantes telles qu'Iferhounène, Yatafène, Ath Yahia, etc. "J'ai toujours voulu payer des cours de musique à ma fille, qui montre un intérêt particulier pour les instruments, mais sans succès, car pour s'inscrire il faut habiter à Tizi Ouzou, autrement dit, il n'est pas toujours aisé de satisfaire les besoins de s'épanouir culturellement quand on est loin des centres urbains. Toutefois, l'initiative de l'ACDEJA est plus que salvatrice", dira un villageois, parent d'une passionnée de musique moderne. Hormis deux représentants de la daïra, les autres responsables ont brillé par leur absence, ce qui, naturellement, n'a pas empêché les jeunes de l'association à mettre, en collaboration des instrumentistes de la ville de Aïn El-Hammam, les moyens nécessaires pour la réussite de la journée et, comble de la victoire, lancer l'école de musique et la formation artistique. L B. Nom Adresse email
