Quelque 300 participants ont prit part aux 3es journées nationales de pédagogie à Batna

Le Pr Arrada donne un nouveau souffle à la formation paramédicale

Sous le haut patronage du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, la direction de la formation, l'Institut national pédagogique de la formation paramédicale et l'Institut national de formation supérieure paramédicale de Batna ont organisé, les 26 et 27 juin derniers, les troisièmes journées nationales de pédagogie avec pour thème la formation pratique dans le nouveau système de formation.
Selon Me Asloun Louisa, sous-directrice de la formation initiale au MSPRH, cette rencontre qui a regroupé la moitié du corps enseignant du paramédicale (300 environ), vise l'amélioration de la prise en charge des étudiants en stage. "Nous travaillons sans relâche pour rendre plus performante la prise en charge de la formation pratique. Qui dit amélioration de la formation dit inévitablement amélioration de la qualité de la prise en charge du malade", souligne-t-elle. Ainsi, le débat a été axé, lors de la première journée, sur l'organisation et la stratégie de la formation pratique, sur l'alternance cours et pratique, l'analyse des pratiques professionnelles, la régulation des stages, l'autonomie et le travail personnel de l'étudiant pour se terminer en fin de soirée par un bilan dressé par trois ateliers, le premier relatif à l'organisation et la stratégie de la formation pratique, le second a touché à l'analyse des pratiques professionnelles et le troisième a concerné l'alternance et la régulation de stage.
La seconde journée a permis aux formateurs de se pencher sur les nouveautés pédagogiques avec la technologie de l'information et de la communication (TIC) comme outils au service de la formation, le tutorat, l'encadrement des étudiants, le guide de la formation pratique et portfolio et bien sûr l'évaluation de la formation pratique. Pour sa part, le Pr Moussa Arrada, directeur de la formation au MSPRH, dira que "de nouveaux programmes ont été établis pour un nouveau dispositif qui est à sa première année d'application (416 heures de formation avec 118, de pratiques et 10 heures minimum de stage). Il sera évalué à la fin de l'année et des corrections seront apportées nécessairement. En plus de la pratique au niveau des structures de la santé, le support écrit et audiovisuel occupe une large place dans la formation". Le directeur de la formation a, en outre, souligné que pas moins de vingt séminaires de pédagogie ont été organisés au niveau des 35 centres de formation touchant l'alternance, l'évaluation, la stratégie de l'encadrement... au profit des enseignants titulaires et vacataires, disant que "c'est une formation continue pour eux et qui s'adresse à eux. Elle est en cours, elle a existé et on va la renforcer dans l'intérêt de la formation". Il est à souligner que les instituts de formation paramédicale forment des cadres dans 17 licences professionnels en plus des spécialités, soit entre 52 et 54 grades et la durée de la formation est de trois ans et pour les sages-femmes cinq ans. En ce qui concerne les sages-femmes, qui est une formation particulière puisqu'elle agit sur la mère et l'enfant, et nécessite une rallonge dans la durée de formation surtout avec l'apport des nouvelles technologies. Le Pr Arrada nous a déclaré, à cet effet, que "pour les sages-femmes, c'est bac plus cinq. C'est important, nous tenons compte énormément de la qualité de la formation qui va induire une qualité de soin au profit du malade. Avec une formation de qualité, on garantira des soins de qualité. La médiocrité n'est pas tolérée dans le domaine médical". Ainsi, les premières sages-femmes (bac + 5) sortiront en 2017.
M H
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