L’Algérie est une référence en la matière

Traitement de la tuberculose

Le traitement ne dure que six mois et son coût a sensiblement diminué.
L’Algérie où ce mal était très répandu a mis au point des schémas thérapeutiques et a arrêté des campagnes de vaccination à grande échelle, au point d’être citée en exemple en la matière. L’OMS a adopté le schéma thérapeutique algérien qui a été proposé aux pays en voie de développement dès les années 1970. Le congrès qui a été inauguré par le président de la République revêt un caractère particulier, car les pères de la lutte antituberculeuse en Algérie (les professeurs Chaulet et Larbaoui) étaient présents et très sollicités. La tuberculose revient et touche de plus en plus d’Africains pauvres ou victimes du sida. Par ailleurs, les conflits armés réduisent à néant les efforts consentis par des états aux moyens financiers limités. L’arrêt du traitement provoque l’apparition de souches de microbes résistants, ce qui complique les choses. Le président de la République a révélé l’importance d’une telle manifestation dans l’amélioration du mode de vie des Africains. Pour sa part, le ministre de la Santé estime que l’Algérie a réussi une prouesse en la matière : “L’Algérie est devenue une référence dans la lutte contre la tuberculose et le prix de la prise en charge ne cesse de baisser, car les laboratoires et les institutions internationales s’investissent de plus en plus.� Des spécialistes africains qui participent aux travaux mettent en exergue les difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de leur fonction eu égard à la cherté de la vie et à l’indisponibilité des produits. Les participants débattront durant 4 jours des mesures à mettre au point pour éradiquer ce mal du continent noir.
S. I.