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Irak : mission difficile pour Brahimi
Vu de près
Publié dans Liberté le 11 - 02 - 2004

Lakhdar Brahimi, conseiller spécial de Kofi Annan pour l’Irak, a du pain sur la planche. Auréolé du titre de monsieur bons offices dans les missions impossibles, l’ancien chef de la diplomatie algérienne doit remettre à plat toutes les questions irakiennes soulevées après l’éviction de Saddam. D’abord, il rétablira la confiance dans l’Onu. Ce qui, en soi, est une gageure. L’Onu, après avoir été mis à la touche par Bush, a été chassée de l’Irak par un terrorisme qui l’appréhende comme une force d’occupation. Washington a fini par admettre que son unilatéralisme l’a conduit tout droit au pied du mur, mais son multilatéralisme reste encore inique. Après cela, il faudra convaincre les différentes parties irakiennes sur le rôle de l’Onu dans leur cheminement vers la stabilité et la légitimité internationale. Chaque partie a sa propre idée, prétendant de surcroît qu’elle est la plus indiquée pour sortir l’Irak du bourbier. Dans ce domaine, L. Brahimi a dans son cartable la crise afghane, encore fraîche et dont il a pu démêler des écheveaux qui n’arrêtaient pas de métastaser. Le puzzle irakien est ressemblant par bien des aspects. Les protagonistes irakiens, même s’ils se retrouvent dans le conseil de transition que pilote le proconsul américain Paul Bremer, se regardent en chiens de faïence. Le tribalisme ici est compliqué par des différences ethniques et religieuses devenues inconciliables une fois entièrement libérées de la chape saddamienne. Les chiites, la majorité des habitants de l’Irak, veulent des élections libres pour établir une république islamique à l’identique avec celle de l’Iran voisin. Les sunnites, qui étaient pour Saddam un véritable vivier, jouent eux aussi la carte islamiste, ne rechignant pas à regarder du côté du terrorisme version Al-Qaïda. Les kurdes revendiquent un fédéralisme dont ils ont présenté une copie au conseil de gouvernement où ils sont représentés. Ils veulent la plus large autonomie pour ne pas être mangés aux sauces islamistes des chiites et des sunnites. La coalition bushienne, vainqueur de Saddam, ne sait plus sur quel pied danser. Selon la feuille de route de Bush, le conseil de Paul Bremer devrait d’ici le 28 février établir une loi fondamentale pour la période de transition, fixant notamment les procédures de l’élection de la future assemblée nationale provisoire. Cela Brahimi l’a déjà expérimenté avec succès en Afghanistan. En Irak, il s’agit également de préparer d’ici à la fin de 2005 une Assemblée constituante élue au suffrage universel qui définira les modalités d’élection d’un nouveau gouvernement. Bush compte d’autant plus sur le savoir-faire de l’ancien diplomate algérien que le mensonge sur les Adm a fini par rattraper, rendant pour lui très problématique un second mandat.
D. B.

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