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Ghlamallah l'a déclaré jeudi à Tiaret
"Les solutions préconisées par les muftis ne sont pas valables pour tous"
Publié dans Liberté le 03 - 08 - 2013

Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Bouabdallah Ghlamallah, a appelé, jeudi à Tiaret, les Algériens à solliciter l'avis d'imams nationaux pour obtenir une fetwa concernant leurs préoccupations, affirmant que le recours à des sources étrangères "pourrait ne pas servir le citoyen algérien". M. Ghlamallah a appelé, en marge de la visite du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à Tiaret, "le citoyen algérien à solliciter la fetwa qu'il veut auprès du membre du Conseil scientifique de sa wilaya et à ne pas recourir à des sources étrangères qui ne servent souvent pas le citoyen algérien".
Il a affirmé que les solutions préconisées par les muftis ne sont pas valables pour tous, soulignant "la nécessité de faire preuve de prudence et de chercher la fetwa auprès de l'imam de sa région". À une question sur la désignation d'un mufti de la République, M. Ghlamallah a rappelé que la création de ce poste relevait des seules prérogatives du président de la République. Ce n'est pas la première fois que le ministère des Affaires religieuses lance une mise en garde contre les fetwas émises de l'étranger et notamment des pays du Golfe.
Le 26 juillet dernier, le bureau des fetwas au ministère des Affaires religieuses et des waqfs a mis en garde la société algérienne contre les fetwas promulguées par des ulémas et imams non algériens car pouvant "altérer" l'intérêt suprême du pays et son intégrité religieuse. "Nous mettons en garde contre ces fetwas sollicitées auprès d'ulémas non algériens car véhiculant des messages pouvant altérer l'intérêt suprême du pays, notre référence et intégrité religieuses", a déclaré l'imam Guessoul, précisant que cette mise en garde "n'est pas une interdiction catégorique aux Algériens de contacter ces ulémas, mais plutôt un rappel sur l'impératif de connaître leurs tendances". Il avait recommandé à toute personne voulant se renseigner auprès d'un âlim étranger, notamment à travers les chaînes satellitaires, de connaître d'abord son appartenance et ses tendances, précisant "qu'une fetwa promulguée dans un royaume n'est pas la même dans un Etat démocratique". "Influencé par la pensée monarchique qui est loin de notre culture et pensée, ce mufti a le pouvoir d'endoctriner les gens et d'influer sur leurs opinions", a-t-il soutenu. Il a précisé que "l'islam est le même dans tous les pays musulmans, mais la fetwa diffère selon l'espace et le temps et suivant l'évolution de la société", ajoutant qu'une fetwa promulguée en 1962, par exemple, n'est plus celle de nos jours car le citoyen d'aujourd'hui n'est pas, non plus, celui d'autrefois.
R. N.
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