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TKOUT ACCUEILLE L'AUTOMNE
La littérature s'invite à la fête
Publié dans Liberté le 31 - 08 - 2013

Des poètes, écrivains, journalistes, scénaristes, professeurs d'université ont fait le déplacement des différentes régions du grand Aurès (Khenchela, Aïn Beida, Batna, Biskra), pour assister à cette première rencontre, mais aussi débattre de ce thème qu'ils considèrent important, sinon crucial.
Enclavée et recluse, endeuillie par le drame qui frappe les familles des tailleurs de pierre et les artisans eux-mêmes, les citoyens de Tkout, particulièrement le mouvement associatif, n'abandonnent pas l'organisation annuelle de Thamghra n'Tmenzouth (la fête de l'automne), qui se déroule à chaque fin du mois d'août. Si le marché du village connaît un envahissement par des produits ersatz, car initialement réservé au troc des produits et production locale, surtout les fruits de saison qui ont leurs adeptes (grenades, pommes, figues de Barbarie, thifirassine poires de montagne, ce même lieu de vente et d'achat gagne en qualité, puisque de nouveaux venus et pas des moindres, des apiculteurs de toute la région, proposent du miel d'une excellente qualité, ainsi que des oléiculteurs qui promettent d'être beaucoup plus nombreux, car il y a de bonnes affaires à réaliser durant la fête de l'automne.
D'une pierre deux coups, semblent dire les Tkoutis. Ainsi, une rencontre, un rendez-vous, le premier de son genre qui coïncide avec la fête de l'automne, a eu lieu avant-hier, sous le thème "L'écriture et les entraves de la diffusion".
Des poètes, écrivains, journalistes, scénaristes, professeurs d'université ont fait le déplacement des différentes régions du grand Aurès (Khenchela, Ain Beida, Batna, Biskra), pour assister à cette première rencontre, mais aussi débattre de ce thème qu'ils considèrent important, sinon crucial. Aussi bien des auteurs, qui ont une expérience assez riche dans le domaine de la publication, que de nouveaux auteurs ont pu débattre d'édition, de publication et de distribution, un triptyque qui semble être un vrai parcours du combattant, car il en ressort des débats, des soucis, entraves et autres obstacles qu'on imaginait à peine ou pas du tout. Prenant la parole tour à tour, les présents ont eu l'occasion de parler de leurs différentes expériences qui, pour la plupart, sont décourageantes, tout en évitant de dresser un état des lieux.
Ce sont surtout à des questions en suspens auxquelles les présents les plus expérimentés ont essayé de répondre : écrire en quelle langue ? écrire pour qui ? écrire en langue maternelle, cela signifie-t-il exclure les autres langues ?
M. Ounissi, considéré comme le plus prolifique des auteurs chaouis, a évoqué son parcours et son expérience, tout en revenant sur la question de la folklorisation de la culture chaouie. "C'est vrai qu'il faut prendre nos distances avec la folklorisassion de notre culture chaouie, cependant il faut voir dans ce folklore ce qui est bon à prendre. D'ailleurs, il ne s'agit pas de folklore mais de patrimoine matériel et immatériel. Sans ce patrimoine, qui a été fort heureusement préservé par les anciens, où aurions-nous puisé pour nous inspirer ou écrire nos contes, nos chansons, etc."
Instaurer de nouvelles traditions dans la région qui sont connues ailleurs telles que les rencontres débats avec les auteurs, la vente-dédicace, prouve, selon l'auteur Salem Sebti, qu'il y a un lectorat. C'est plutôt le financement, qui pose problème, affirme le poète et romancier de Khenchela, Bachir Ajroud. Pour lui, "ce n'est pas la qualité de l'écrit qui pose problème mais son financement. Les maisons d'édition ne prennent aucun risque, ce qui peut être compréhensible". Dr Rahmani, le professeur Tibermassine, Massa Khadjdja se sont, pour leur part, interrogés sur le rôle du HCA (Haut Commissariat à l'amazighité) qui, jusqu'à aujourd'hui, "n'a pris en charge que l'équivalent de 1% de ce qui a été déposé au niveau du service publication".
Le professeur Mostefa Haddad a suggéré, quant à lui, la création d'une fondation culturelle. Cette première rencontre s'annonce comme une prise de contact, le prochain rendez-vous aura lieu bien avant la fin de l'année en cours, promettent les initiateurs.
R H
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