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Le retour aux sources
Production oléicole dans la wilaya de Tizi Ouzou
M Si Belkacem
Publié dans
Liberté
le 19 - 02 - 2004
L’oléiculture peut jouer un rôle important dans le développement de l’économie régionale et nationale. Dans la région de Kabylie particulièrement, cette activité, pratiquée depuis des lustres, servait de rente principale pour la quasi-totalité de la population.
La récolte dans le domaine de l’oléiculture varie selon les saisons. Cette année, celle-ci semble être d’une abondance remarquable par rapport à la saison précédente. En cette olivaison, toute la population de Kabylie, hommes, femmes et enfants, envahissent les champs d’oliviers. Même ceux abandonnés auparavant sont réinvestis pour la circonstance. Chose vérifiable sur le terrain.
Ces dernières années, c’est le retour aux sources, à la terre, pour la plupart des villageois. Même ceux qui ne sont pas propriétaires de champs d’oliviers trouvent leur compte dans la carte du partenariat. Situation sociale oblige, les champs grouillent de monde. Malgré les difficultés des reliefs, l’olivaison bat son plein. Cette campagne dure environ quatre mois, de décembre à mars.
Hausse de la production
Avec l’apparition de nouvelles technologies, la trituration des olives devient performante, ce qui augmente davantage la production d’huile.
Selon la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya de
Tizi Ouzou
, le parc huileries est actuellement de 388, dont 325 traditionnelles et 63 modernes ou industrielles.
D’après la situation oléicole arrêtée au 15 décembre 2003 par la DSA de
Tizi Ouzou
, la surface récoltée sur le territoire de la wilaya est de 8 570 hectares, soit 30% de la superficie totale en rapport.
Pour ce qui est de la production prévisionnelle d’olives à travers la wilaya, elle est de 573 000 quintaux, ce qui donnerait comme production totale prévisionnelle en huile d’olive 9 741 000 litres.
Selon ces mêmes prévisions de la DSA, les meilleures productions attendues pour cette saison proviendront des daïras de Mekla avec 52 950 quintaux, suivie de Maâtkas avec 25 000 quintaux et Azazga avec 19 750 quintaux. En dernière position arrive la daïra des Ouadhias avec 610 quintaux. Ce ne sont là que des prévisions. Attendons la fin de la campagne oléicole pour en connaître la production réelle.
Virée du côté des Ouadhias
Dans la daïra des Ouadhias, plus de dix huileries, entre traditionnelles et industrielles, sont opérationnelles dans les quatre communes, à savoir : Ouadhias, Tizi-n’Tleta, Aït Bouaddou et Agouni-Gueghrane. Dans chacune de ces communes existe une huilerie moderne. Pour en savoir plus sur la production oléicole au niveau de la daïra des Ouadhias, nous avons visité deux huileries modernes dans deux communes différentes.
Dans la commune de Tizi-n’Tleta, nous avons visité l’huilerie moderne Sahnoun appelée Tamazgha, où nous avons été accueillis par le gérant Abderrahmane Sahnoun. Cette huilerie, qui a démarré en 2001, est équipée de machines de marque italienne d’une capacité de production de 10 quintaux à l’heure.
Cette saison, l’huilerie Tamazgha a été mise en marche le 1er décembre 2003. Au moment de notre visite, le 20 janvier 2004, nous avons jeté un coup d’œil, pour satisfaire notre curiosité dans le registre des programmations où a été enregistré le 848e client sur la liste.
C’est dire que cette saison, la récolte est considérable. Le propriétaire de l’huilerie avoue qu’il n’arrive pas à satisfaire la totalité de la clientèle qui vient même hors de la daïra, des autres communes limitrophes, et ce, même si le travail est assuré 24h/24. Les clients peuvent superviser le déroulement du processus depuis la pesée de la masse d’olives jusqu’à l’obtention de l'huile. C’est ce que nous avons fait, d’ailleurs pour notre part, afin de connaître le rendement de la trituration.
À titre d’exemple, d’après notre observation au niveau de l’huilerie Tamazgha, 10,78 quintaux d’olives ont donné 200 litres d’huile. Ce qui revient à dire que le rendement est approximativement de 18,5 litres par quintal d’olives.
Pour ce qui est de la prestation, le propriétaire de l’huilerie prélève 1/7e de la masse d’olives à chaque pesée. Il est évident que le prix du litre d’huile est fixé en fonction de la production.
Actuellement, au niveau de l’ensemble des huileries de la région, le litre d’huile atteint 250 DA. À l’huilerie Sahnoun, à partir de 40 litres jusqu’à 100 litres, le prix proposé est de 230 DA le litre. La deuxième huilerie que nous avons visitée est celle appelée Soleil d’Afrique, une Sarl dont le gérant est Mohamed Akchiche, située sur la route des Ouadhias vers le village Taguemount-Ledjdid.
Cette huilerie moderne, d’une capacité de production de 13 quintaux à l’heure, est entrée en production en 1999. Lors de notre visite sur les lieux, les machines étaient à l’arrêt, mais les quantités d’olives entreposées dans la grande cour de l’huilerie nous renseignent sur la bonne récolte de la saison.
Selon Mohamed Akchiche, les clients viennent même des Ouacifs, Aït
Douala
, Boghni, de Larbaâ Nath Irathen et Aïn El-Hammam. Lui aussi, il prélève, en guise de prestation, 1/7e de la quantité d’olives pesées. Selon notre interlocuteur, la récolte cette année pourrait atteindre celle de 2000 et 2001, car la campagne bat encore son plein. Tout comme la première huilerie visitée, l’huilerie Soleil d’Afrique propose le prix d’un litre d’huile à 250 DA. Ce prix semble être élevé par rapport à celui proposé dans les autres régions où il est fixé à 200 DA, a tenu à le souligner un citoyen rencontré lors de notre passage.
Nous avons discuté avec des clients rencontrés sur les lieux au niveau de ces deux huileries.
Tous sont satisfaits de la récolte de cette année. Pour eux, l’huile d’olive n’a pas de prix au vu des difficultés et du temps consacré à sa cueillette. Un citoyen a ironisé en affirmant que c’est ça notre “pétrole végétal�, quand on sait qu’un litre d’huile d’olive est largement plus cher qu’un litre de pétrole. Même si ce sont deux choses incomparables…
Plusieurs accidents enregistrés pendant la cueillette des olives
Il y a lieu aussi de signaler avec regret qu’à chaque olivaison, plusieurs accidents dus aux chutes du sommet des oliviers sont enregistrés. Selon le docteur Idjoudikène, exerçant à la polyclinique des Ouadhias, plus d’une dizaine de personnes ont été admises au service des urgences. “Heureusement, note le docteur Idjoudikène, il n’y a pas eu de décès, mais tout de même nous avons enregistré quelques cas dans un état grave ; il s’agit, soit de côtes brisées, soit de fractures au niveau des membres.� “D’ailleurs, nous avons reçu une personne âgée dans un état grave que nous avons évacuée vers l’hôpital Nedir-Mohamed de
Tizi Ouzou
, après les premiers soins�, affirme notre interlocuteur. Selon lui, ces accidents dus aux chutes sont fréquents à chaque saison.
Dans certains cas, c’est leur évacuation vers la clinique la plus proche qui pose problème, surtout lorsque les champs sont situés loin de la ville et qu’il n‘y a pas de chemin d’accès pour les ambulances et autres secours. C’est le cas de la plupart des champs d’oliviers qui sont situés dans les reliefs.
Production oléicole : quel impact sur l’environnement ?
Le volet environnemental n’a pas été négligé. Les rejets liquides et les déchets solides sont plus ou moins pris en charge afin de réduire au maximum l’influence sur le milieu extérieur.
Au niveau de l’huilerie Tamazgha de Sahnoun, les rejets de margines, ces effluents dégagés après trituration d’olives et extraction de l’huile, passent à travers quatre bassins de décantation de 2,50 mètres de profondeur avant d’être acheminés vers un autre regard extérieur qui déverse dans le milieu naturel. Le responsable de l’huilerie affirme qu’il a respecté à la lettre les recommandations du fournisseur italien des installations ainsi que de la part des services concernés. Par contre, les grignons, déchets solides, sont récupérés par des citoyens qui les recyclent en combustibles.
De même pour l’huilerie Soleil d’Afrique, à notre demande, le propriétaire nous montre le procédé d’évacuation des rejets liquides. Les margines sont récupérées à travers trois bassins de décantation avant de se déverser dans l’oued.
C’est là où sont déchargés aussi les déchets de grignons dont une partie est entraînée par les eaux. Selon notre interlocuteur, les citoyens viennent récupérer les grignons pour s’en servir comme combustible. Ce que nous avons remarqué au niveau des deux huileries, les rejets à la sortie des bassins de décantation sont de coloration marron, cela prouve que le problème de traitement des margines demeure.
À remarquer que même si l’introduction des techniques modernes pour l’extraction de l’huile a contraint les propriétaires des huileries à réaliser des bassins de décantation — ce que le fournisseur des installations lui-même recommande — il n’en demeure pas moins que le danger que peuvent engendrer les margines est loin d’être écarté.
Il est vrai que ce problème est national ; aux pouvoirs publics d’y trouver la solution pour préserver l’environnement et les ressources en eau. D’après des expériences sur le traitement et l’élimination des eaux résiduaires des huileries d’olives réalisées en Tunisie en 1986 par le groupe allemand GTZ spécialisé dans la protection de l’environnement, les rejets de margines ont un impact sur le réseau public, sur les installations de traitement et sur le milieu naturel.
Sur le réseau public, l’une des caractéristiques dominantes des eaux de margines est leur agressivité, due essentiellement à leur degré d’acidité considérable, vis-à -vis des matériaux constituant la canalisation.
Pour ce qui est des installations de traitement, la présence des margines ne peut pas garantir la qualité de l’eau épurée. Les mêmes expériences montrent que le total des matières en suspension des margines est 100 fois plus important que celui d’une eau usée domestique brute. L’impact sur le milieu naturel est dû à la forte acidité des effluents de margine qui peuvent influer négativement sur le sol et ses constituants, surtout sur les ressources d’eau. D’ailleurs, les pouvoirs publics doivent s’inquiéter quant à ces rejets d’effluents dans le milieu naturel, notamment à proximité des sources d’eau potable.
Particulièrement, le barrage de Taksebt, grand réservoir d’eau dans la région, doit être préservé de ces rejets de margines étant donné qu’il existe un nombre important d’huileries dans les villages avoisinants.
Pour ce qui est des grignons qui sont un sous-produit dérivé de la trituration des olives, ils peuvent être valorisés pour être utilisés comme aliment de bétail.
En Tunisie, par exemple, des concentrés de grignons sont utilisés à l’engraissement d’agneaux. Les grignons sont connus pour leur usage combustible. La valeur calorique des grigons comme combustible est de 3 000 kcal/kg.
M. S. B.
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