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Devant la multiplication des décès de parturientes au sein de l'établissement
Clinique Sbihi : les citoyens crient leur colère
Publié dans Liberté le 06 - 10 - 2013

Une chose est sûre : le cas de la clinique Sbihi nécessite certainement une thérapie de choc pour éviter que cet établissement ne devienne un véritable "abattoir".
Il y avait de la colère et de la grogne mélangées de douleur et surtout d'indignation, hier, au centre-ville de Tizi Ouzou, où des centaines de citoyennes et de citoyens ont organisé une grande marche populaire pour protester contre l'accumulation des décès de parturientes à la clinique d'accouchement Sbihi-Tassadit de Tizi Ouzou.
En fait, cette nouvelle protesta contre le fonctionnement de cet établissement public remonte à la semaine dernière lorsqu'une jeune femme résidant au lotissement Sud-ouest de Tizi Ouzou décéda subitement à l'aube, après un accouchement qui s'était déroulé, paraît-il, dans de bonnes conditions.
La malheureuse victime, une primipare qui accouchait donc pour la première fois de son existence, aurait même discuté au téléphone le plus normalement du monde avec sa famille, quelques instants après avoir accouché d'une fille, et ce, avant de rendre l'âme pour des raisons inconnues.
Si la marche fut silencieuse et pacifique sur tout le parcours menant de la place du musée situé au centre-ville de Tizi Ouzou jusqu'à la clinique Sbihi, les manifestants ayant brandi plusieurs portraits de la défunte mais aussi d'autres femmes décédées ces derniers temps dans cette maternité, il n'en demeure pas moins que le ton monta quelque peu lors du sit-in organisé devant cet établissement hospitalier où des parents de victimes n'ont pu retenir leurs larmes et leur colère même si l'on n'enregistra, fort heureusement, aucun débordement ni dérapage du fait que la manif' était admirablement encadrée par le dynamique comité citoyen du lotissement Sud-ouest qui n'est pas à sa première action de protestation pour avoir dénoncé déjà par le passé la grave détérioration de son cadre de vie.
Exhibant fébrilement le portrait de sa défunte épouse fièrement enveloppé du drapeau national, Rabah, le mari, avait bien du mal à contenir sa peine et sa colère après le terrible drame qui l'a endeuillé, lui et toute sa famille. "Jeudi, j'étais l'homme le plus heureux du monde après la naissance de mon premier bébé. Le lendemain, mon immense bonheur avait viré au cauchemar, tout cela par négligence !" s'écria le pauvre mari difficilement consolé par ses parents et ses nombreux voisins du lotissement. De nombreux parents de plusieurs victimes ont eu à s'associer à cette marche pour dénoncer, une fois de plus, ce qu'ils considèrent comme "une véritable tragédie" pour rappeler en fait les nombreux décès constatés dans cette clinique ces dernières années. "Nous nous sommes mobilisés aujourd'hui pour dire halte au massacre de nos femmes et de nos bébés et nous exigeons que toute la lumière soit faite sur ce dernier drame", lança un organisateur de la manif' à l'adresse des responsables de la santé présents devant le portail d'entrée de la clinique, notamment le nouveau directeur de la santé de la wilaya de Tizi Ouzou, le Dr Gaceb Mustapha, en poste depuis un peu plus d'un mois, et Amrar Mohamed, le tout nouveau directeur de la clinique Sbihi fraîchement muté de l'hôpital d'Azeffoun qu'il dirigeait avec beaucoup de rigueur pour tenter de remettre de l'ordre dans cette clinique d'accouchement de plus en plus surchargée en raison de sa vocation régionale et qui mérite certainement une extension encore que le projet de réalisation prochaine d'un complexe mère-enfant d'envergure à Tizi Ouzou est plus que jamais nécessaire et urgent pour éviter d'autres drames.
Sur place, les deux responsables de la santé interpellés ont su trouver les mots qu'il fallait pour apaiser les esprits et surtout promettre une enquête judiciaire et administrative approfondie sur les derniers décès enregistrés à Sbihi tout en exprimant "leur sincère compassion" aux familles des victimes.
Une chose est sûre : le cas de la clinique Sbihi nécessite certainement une thérapie de choc pour éviter que cet établissement ne devienne un véritable "abattoir", pour reprendre un slogan déjà bien connu dans la ville des Genêts car dans le cas contraire, d'autres drames risquent de se produire et la grogne des citoyens ne fera que prendre de l'ampleur.
M. H
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