La pièce le Cri du peuple a été présentée, dimanche et lundi, au théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou. Le public qui est habituellement présent à ce genre d'occasion avait raté son rendez-vous et a loupé un beau spectacle joué par de jeunes comédiens du TNA. Le cri du peuple a été malheureusement présenté dans une salle presque vide, hormis quelques passionnés du 4e art, une dizaine, qui ont décidé de braver la pluie et le froid de la capitale du Djurdjura pour aller assister à cette représentation. Joué par une quinzaine de comédiens, le spectacle le Cri du peuple, dont le texte intégral intitulé Matin d'inquiétude est de l'auteur Mohamed Ben Guettaf, a su associer la chorégraphie au texte, puisque le public a eu droit à un texte plein de sens mais aussi à un beau spectacle chorégraphique exécuté par les comédiens de la troupe. La pièce traite de l'Algérie d'hier et d'aujourd'hui, comme vécu par des artistes, notamment en mal d'une liberté d'expression. Pour Audjit Mourad, assistant metteur en scène, le travail a été monté à Miliana, en résidence avec une équipe de comédiens et de danseurs du TNA. "Le spectacle parle de l'Algérie. Mohamed, un artiste qui est le personnage principal, cherche sa vraie liberté d'expression. Dans la production, on a touché l'artiste qui est à l'écart dans notre pays. Les personnages autour de Mohamed, on a notamment sa mère et des personnages qui s'accrochent à une grille métallique, puis nous avons un autre personnage, Fateh son ami le cafetier, qui est toujours présent pour écouter Mohamed. C'est aussi une façon de nous demander : ‘où va l'Algérie ?'", dira notre interlocuteur. Par ailleurs, dans le cadre de ses activités, le théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou, organise une tournée artistique de la pièce théâtrale Hanna, texte de Fernando Arrabal, adaptée par Rafik Lombarkia et mise en scène par Lazhar Belbaz, à travers plusieurs wilayas du pays. La pièce est l'histoire de Dada et sa fiancée Hanna qui essayent d'atteindre la ferme de l'espoir. Malgré leur rencontre avec Hamma, Hamou et H'Mana, l'incompréhension et le manque de discernement des événements leur fait perdre l'espoir d'atteindre un jour leur destination, cet endroit de verdure et de vie heureuse ; une sensation de perdition les envahit, avec la destruction de la boussole et la perte du sens d'orientation. L'espoir se perd avec la mort de Hanna. K. T Nom Adresse email