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Rencontre hier des entrepreneurs des deux pays sous l'égide du FCE et du MEDEF
"L'Algérie et la France cherchent la même chose"
Publié dans Liberté le 17 - 12 - 2013

"Redresser l'appareil industriel dévasté par la crise européenne, c'est la mission de la France. Construire une place importante de l'industrie dans l'économie algérienne, c'est la mission de l'Algérie et nous pouvons faire cela par une alliance bien pensée, ensemble", a expliqué le ministre français du Redressement industriel.
"Mon pays, qui est en train de reconstruire son appareil économique par l'engagement de réformes, affiche une ferme volonté de moderniser et de diversifier son économie en l'adaptant progressivement aux réalités du monde aujourd'hui. Ce défi constitue un motif valable et suffisant pour engager des actions de partenariat avec des pays amis, comme la France", a indiqué le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, Amara Benyounès, en s'adressant aux chefs d'entreprise français, à l'ouverture d'une rencontre économique regroupant les opérateurs des deux pays, organisée hier par le FCE et le Medef International à l'hôtel El-Aurassi (Alger). M. Benyounès a estimé que l'Algérie et la France, qui appartiennent au même espace géopolitique, "sont deux partenaires qui non seulement se connaissent bien, mais réunissent tous les facteurs de complémentarité, du point de vue des richesses naturelles, des moyens financiers, du savoir-faire et des ressources humaines".
Le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement a indiqué que l'Algérie, "qui s'inscrit depuis quelques décennies dans une logique d'ouverture économique, affiche un besoin en matière d'investissement dans les domaines des nouvelles technologies de l'information, de l'agriculture, de la formation professionnelle, de la santé, de l'énergie...". M. Benyounès précise qu'une nouvelle politique de relance industrielle a été lancée, mettant en avant des activités comme la mécanique, l'électroménager, l'électronique, la production pharmaceutique, le textile, les matériaux de construction, les câbleries et les équipements électriques.
Si le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement a relevé le besoin d'investissement de l'Algérie, son collègue du Commerce, Mustapha Benbada a reproché aux Européens d'avoir failli à leur engagement. "En signant l'accord d'association avec l'Union européenne, l'Algérie attendait de la part de ses partenaires européens un apport conséquent en investissement, devant lui permettre de mettre à niveau son économie. Néanmoins, force est de constater qu'après plusieurs années de mise en œuvre, l'économie algérienne est encore peu diversifiée et ne dispose pas de secteurs de production à forte valeur ajoutée", a-t-il déploré.
Toutefois, le ministre du Commerce se réjouit des "efforts fournis par la communauté d'affaires, spécialement française, ces dernières années, à travers des projets de partenariat très prometteurs".
"La France entend rester le premier partenaire économique de l'Algérie"
Le message des ministres algériens a été bien décrypté par les ministres français. La ministre française du Commerce extérieur relève que c'est son quatrième déplacement en Algérie depuis sa nomination. Pour elle, c'est le signe de la priorité que le gouvernement français accorde au partenariat économique avec l'Algérie. "La France entend rester à la première place des partenaires économiques de l'Algérie", a indiqué Mme Nicole Bricq, précisant que son pays ne craint pas la concurrence.
La ministre française du Commerce extérieur a fait le bilan du chemin parcouru depuis une année. "Nous avons rétabli un canal de dialogue régulier d'Etat à Etat. Nous avons donné corps au partenariat industriel et productif. Nous avons lancé des projets d'investissement concrets. Nous avons inversé la tendance s'agissant de la présence des petites et moyennes entreprises françaises et puis nous avons posé des nouveaux jalons dans de nouveaux secteurs", a relevé Mme Nicole Bricq. "Nous sommes passés du temps des contentieux au temps des projets. Nous avons voulu qu'ils soient concrets, ils le sont", a-t-elle ajouté, évoquant la signature de sept accords. "Plusieurs projets concernant la formation professionnelle, la qualité, la normalisation, la métrologie sont engagés", a-t-elle souligné.
"Une nouvelle page est ouverte et nous sommes en train de l'écrire", a-t-elle ajouté, citant la construction de l'usine Renault à Oran, la nouvelle usine de Sanofi à Sidi-Abdallah, l'unité de production de gaz industriel d'Air Liquide, la poursuite des investissements par le cimentier Lafarge avec ses partenaires algériens... "Ce sont des exemples très concrets de coopération", a-t-elle estimé.
Arnaud Montebourg rêve de voir des entreprises algériennes investir en France
Mme Nicole Bricq relève, également, le retour des PME françaises en Algérie. À son arrivée au ministère, Mme Nicole Bricq avait fait le constat d'une "grave" diminution de la présence des PME françaises sur le marché algérien, 30% entre 2005 et 2011. "Sur 50 dossiers potentiels de partenariats commerciaux, industriels et technologiques, 20 ont déjà notoirement avancé", a annoncé la ministre française.
Pour les nouveaux secteurs, la France souhaite mettre en place un partenariat global avec l'Algérie dans le secteur de la santé, qui couvre aussi bien les biens d'équipements, l'exploitation, la formation que l'échange d'expérience.
Un groupe de travail conjoint a été constitué. Le deuxième futur axe de travail concerne l'agroalimentaire.
Pour le ministre français du Redressement industriel, Arnaud Montebourg, "la France et l'Algérie cherchent la même chose". "Redresser l'appareil industriel dévasté par la crise européenne, c'est la mission de la France et c'est la mienne par ailleurs. Construire une place importante de l'industrie dans l'économie algérienne se libérant des hydrocarbures, c'est la mission de l'Algérie et nous pouvons faire cela par une alliance bien pensée, ensemble", a-t-il expliqué. M. Montebourg estime que les économies des deux pays sont en mesure de construire cette complémentarité, faisant l'éloge du concept de co-localisation. "Mon rêve personnel est de voir de grandes entreprises algériennes venir distribuer et produire en France", a-t-il lancé.
Plusieurs accords de coopération technique signés
M. Dehimi, du ministère du Développement industriel, a annoncé la création de quatre écoles en Algérie en partenariat avec de grandes écoles françaises : l'Ecole nationale des métiers de l'industrie, l'Institut supérieur de logistique, l'Ecole nationale de l'économie industrielle et une école de management francophone.
M. Dehimi évoque aussi deux autres accords, dont l'un entre l'Ianor et Afnor, en matière de normalisation et de formation de formateurs. En tout, six protocoles d'accord ont été signés hier. Concernant l'industrie, la partie algérienne a identifié une trentaine de projets, dont une dizaine dans la sous-traitance, dans les secteurs de la mécanique, de la chimie, des industries manufacturières, la construction métallique et l'électricité.
Sur cette trentaine de projets industriels, il y a eu la signature d'un accord dans la construction navale. Jean-Louis Levet, le Haut responsable à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, a affirmé qu'il avait toujours considéré que pour la France l'axe Paris-Alger devait être aussi important, en Méditerranée, que l'axe Paris-Berlin au sein de l'Union européenne. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s'est félicité de "l'évolution appréciable que connaissent les projets d'investissement communs lancés par l'Algérie et la France".
Le Premier ministre a indiqué que plusieurs "success stories" témoignant de cette remarquable évolution dans les relations économiques existent aujourd'hui, dans le domaine pharmaceutique, soulignant que l'Algérie "demeure disposée à accroître ces exemples de réussite".
De son côté, le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, affirme que les engagements de "la déclaration d'Alger ont été tenus". M. Jean-Marc Ayrault, qui a évoqué la "convergence d'intérêts", souligne que "l'Algérie est bien plus qu'un marché proche pour la France et ses entreprises. L'Algérie est avant tout un partenaire."
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