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Guerre des gangs à Constantine
La nouvelle ville Ali-Mendjeli en état de siège
Publié dans Liberté le 13 - 01 - 2014

On se serait cru à Kaboul ou dans une favela au Brésil, mais nous étions à la nouvelle ville Ali-Mendjeli, à quelques kilomètres du chef-lieu de Constantine. Hier, la tension était encore palpable et un climat de terreur régnait à l'unité de voisinage (UV14) où, depuis quatre jours et trois nuits, des centaines de jeunes s'affrontent armes au poing... sous le regard passif des services de sécurité.
À l'origine de ce chaos, une vieille rancune pour une histoire de parking, remontée à la surface.Il nous a été, donc, impossible de se frayer un chemin vers ce no man's land. Tous les accès étaient hermétiquement bouclés par un impressionnant dispositif sécuritaire mis en place dès la première nuit d'affrontements, soit jeudi dernier.
De loin, on pouvait apercevoir des dizaines de jeunes armés de barres de fer, de sabres, de fusils à harpon et de cocktails Molotov, à l'affût de la moindre attitude suspecte de part et d'autre. De l'autre côté, une trentaine de véhicules des forces antiémeutes étaient en position sur les lieux afin d'agir en cas de débordements. Ce qui malheureusement fut le cas, puisqu'un CEM a été saccagé dans la nuit de samedi à dimanche, sans que la police n'intervienne pour y mettre un terme. "Il aura fallu attendre le lever du jour pour que quelques fourgons antiémeutes viennent prendre place aux alentours de l'établissement scolaire en question", déplorent quelques habitants que nous avons, malgré tout, réussi à approcher. Les enseignants du CEM en question ont, eux, refusé de travailler dans ces conditions de terreur et d'insécurité.
De leur côté, les parents ont également décidé de ne pas envoyer leurs enfants à l'école de peur qu'ils ne se retrouvent pris entre les "feux ennemis". Et pour preuve, les jeunes s'attaquent désormais aux habitants dans leurs propres appartements. "J'ai dû envoyer mon épouse enceinte chez ses parents, car j'ai peur pour sa santé et celle de notre bébé", nous dira un des anciens habitants du quartier populaire de Fedj Errih qui, pour rappel, a été relogé à la nouvelle ville Ali Mendjeli, dans le cadre du programme de résorption de l'habitat précaire.
Un autre nous dira : "Ma femme est diabétique, et depuis le début des affrontements, elle souffre d'hypoglycémie." Et d'ajouter : "Depuis que nous avons été relogés à la nouvelle ville, c'est le calvaire tous les jours. Notre vie est devenue un véritable enfer." Ammi Mohamed regrettera, lui, son ancien quartier : "Je préfère revenir habiter dans mon ancien bidonville de Oued El-Had, car là-bas au moins, ma famille était en sécurité." Même les femmes se sont mises de la partie, selon des témoins qui ont affirmé que quelques-unes des locataires d'un immeuble ont carrément lancé une bouteille de gaz butane sur l'un des jeunes assaillants de l'autre camp.
Il faut dire que le climat d'insécurité est tel que personne n'entre ou ne sort de la cité. Les automobilistes sont parfois sommés de rebrousser chemin pour ne pas voir leurs véhicules saccagés. Même l'intervention des comités de quartiers en conflit n'y a rien fait. "Nous avons proposé une trêve de deux heures, afin de discuter de la meilleure manière de mettre fin à ce cette situation, mais en vain. Les jeunes refusent de soumettre", nous dira un des responsables du comité.
S B
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