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120 minutes pour une “ouhda thania�
Le président candidat à l’ENTV
Publié dans Liberté le 17 - 03 - 2004

Invité, lundi soir, à l’émission politique Baramidj, Bouteflika s’est déplacé au siège de l’unique pour présenter aux Algériens les grandes lignes de son programme pour le cas où il décrocherait un second mandat. Extraits.
Bouteflika chez “Boutef TV�.
Le “super-candidat�, Abdelaziz Bouteflika aura finalement fait le déplacement vers les locaux de l’unique pour sa prestation télévisée. Après que les candidats Ali Benflis, Saïd Sadi et Abdallah Djaballah eurent décliné la participation à l’émission, on s’interrogeait quelle serait l’attitude du président-candidat dont le tour arrivait ainsi plus tôt que prévu. Par ailleurs, d’aucuns s’attendaient à voir les caméras de HHC se déplacer vers la présidence pour l’occasion. Finalement, Bouteflika voulant sans doute montrer toute l’étendue de sa disponibilité pour cette campagne, a fait le “geste� d’aller sur le plateau. Inutile de dire que l’ENTV s’est faite particulièrement belle pour recevoir l’invité-VIP. Un comité d’accueil pas comme les autres fera le pied de grue au 21, boulevard des Martyrs : il s’agit des clients d’El-Khalifa Bank. Ils seront tenus en respect par un imposant service d’ordre qui ira jusqu’à empêcher un photographe de notre confrère Le Matin de faire son travail.
“Fakhamatouhou�, un candidat comme les autres.
Bon point pour notre confrère le présentateur Karim Boussalem : à aucun moment, il n’a commis la maladresse de désigner son invité sous sa casquette présidentielle, par le titre de “fakhamatou erraïs�. Les confrères chargés de mener le débat ont, eux aussi, fait mine de traiter leur “client� comme leurs précédents vis-à -vis, sans obséquiosité particulière. Le directeur de La Nouvelle République, M.Abdelwahab Djakoune, est même allé jusqu’à se défendre d’être “à la solde� du Président-candidat en ironisant : “rana mahssoubine aâlik�.
Une interprète pour les sourds-muets.
Pour la première fois, l’émission s’attache les services d’une interprète à l’attention des sourds-muets. Le présentateur précisera que c’était sur insistance de la commission Bouchaïr, laquelle commission Bouchaïr, faut-il le signaler, n’avait pas eu la même “largesse� pour Rebaïne et Louisa Hanoune. Et vive la neutralité !
Tahar Zbiri, Farida Saboundji, Bénida-Merrah and Co.
En arrière-plan du plateau se détachait tout un aréopage de personnalités d’horizons divers réputées apporter leur soutien au président-candidat. Ainsi, on pouvait reconnaître, pêle-mêle, le colonel Tahar Zbiri (auteur d’un coup d’État avorté contre Boumediene en 1967), Mme Nouria-Bénida Merrah (championne du monde d’athlétisme), Mme Farida Saboundji (comédienne), M. Salah Djanouhet (secrétaire national à l’organique au niveau de l’UGTA), M. Mohamed Alioui (secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens), M. Khalfa M’barek (secrétaire général de l’Organisation nationale des enfants de moudjahidine) et d’autres encore.
Un portrait sur mesure.
En guise d’intro, et comme à l’accoutumée, une bio- express est consacrée à l’invité de l’émission. Est alors dépeint, avec images d’archives à l’appui, un portrait de Bouteflika où sont énumérés les mérites de l’homme ; de l’officier de l’ALN à l’infatigable chef de la diplomatie algérienne. C’est ainsi qu’une mesure disciplinaire est transformée en haut fait d’armes lorsque l’auteur du portrait chantonne sur un ton lyrique : “Et commença la légende de Abdelkader El-Mali.�
Un bilan survolé.
Invité à livrer son sentiment sur le bilan de son premier mandat, Bouteflika dira : “J’ai fait mon travail sur la base d’un programme simple qui consistait à rétablir la paix civile et la réconciliation entre tous les Algériens. Je n’ai pas atteint 100% de mes objectifs, mais d’après la dernière tournée que j’ai faite à travers tout le pays, j’ai constaté que le gaz est arrivé partout, ainsi que l’école et le dispensaire. Le programme de relance économique a impulsé une nouvelle dynamique. Le taux de croissance économique est passé de -1% à 7%�…Et de conclure : “J’ai la conscience tranquille.�
Le syndrome Milosevic.
Dans la foulée de la présentation de son bilan, Bouteflika a beaucoup insisté sur la mauvaise image qu’avait l’Algérie auprès des ONG internationales et autres organisations des droits de l’Homme à son arrivée. “Il y avait une institution républicaine demandée par le TPI.
Disons les choses en toute clarté. J’ai affronté au nom de l’Algérie et du peuple algérien toutes les ONG qui s’employaient à salir l’image de notre glorieux peuple et j’estime que l’image de l’Algérie a beaucoup changé�, martèle-t-il. Il ne faut pas être un devin pour comprendre que “l’institution demandée par le TPI�, à laquelle il faisait allusion, n’est autre que l’ANP.
Bouteflika croit avoir un mérite sur les généraux du “cabinet noir�, accusés d’être derrière les massacres contre les civils durant les années noires, et dont il s’enorgueillit d’avoir “assumé� le passif.
Bouteflika répond à Lamari.
Interpellé au sujet de la récente mise en garde du général de corps d’armée Mohamed Lamari qui a exhorté l’administration à la neutralité, Bouteflika e eu ce commentaire à l’endroit du tout-puissant chef d’état-major de l’ANP : “Je crois que le chef d’état-major de l’ANP a répondu à des déclarations faites par un candidat à la candidature (allusion à Hamrouche, ndlr) dont je ne citerai pas le nom, et qui a douté de la neutralité de l’armée. Le chef d’état-major lui a répondu que l’ANP n’a de préférence ni pour Zayd ni pour Amr.�
Et d’ajouter : “Ce qu’a dit le chef d’état-major à propos de l’armée vaut pour l’administration et toutes les institutions concernées par le contexte électoral�, a-t-il souligné.
Bouteflika saute sur l’occasion pour rappeler à son tour à l’ordre l’institution militaire à laquelle il enjoint de s’en tenir à ses limites constitutionnelles : “L’Armée ne peut être que neutre. Elle a des attributions constitutionnelles claires et elle agit dans le cadre que lui a fixé la Constitution.�
La hantise de l’arrêt du processus électoral.
Interrogé s’il maintenait son appréciation de l’arrêt du processus électoral en janvier 1992, événement qu’il avait eu auparavant à qualifier de “violence�, Bouteflika interrompant le journaliste, pique une colère, comprenant à tort qu’il faisait allusion au processus électoral en cours : “Il n’y aura pas d’arrêt du processus électoral !�, martèle-t-il par trois fois. “Je tiens à le dire devant l’opinion nationale et internationale�.
Concorde nationale : le “wiam� élargi.
La concorde nationale (ou la réconciliation nationale) est un leitmotiv itératif dans la bouche du président-candidat. Il en fera sa panacée à tous les maux de l’Algérie. Le mythe du “président-rassembleur� est à son paroxysme. Il rappellera qu’il a exhumé les noms (maudits) de Khider, Krim Belkacem, Messali Hadj et autre Saïd Abid pour baptiser des lieux publics.
Il évoquera, à l’occasion, la polémique autour de Abane en soulignant qu’il a tenu à baptiser l’aéroport de Béjaïa au nom de l’artisan du congrès de la Soummam. Pourtant, quand il est interpellé par la voix de H’mida Ayachi sur la revendication de la population de Mellouza pour corriger une erreur historique, il s’emporte et s’écrie : “Qu’ai-je à faire d’un drame qui remonte à 1957. Parlez-moi du problème du logement, du chômage, de l’eau…�.
Une autre fois, à propos de Benflis, il dira : “Moi j’appartiens à une culture qui ne m’autorise pas à insulter l’amitié que j’ai eu à partager avec certaines personnes, ni à trahir ceux qui m’ont trahi. Je suis même prêt à serrer la main de celui qui m’a déclaré son inimitié. Je n’attaquerai personne, quelle que puisse être votre insistance.�
“Mes frères terroristes !�
Ainsi, a-t-il nommé les “égarés� revenus au droit chemin. “J’ai eu à rencontrer des frères qui se sont écartés du droit chemin, qui ont pris le maquis et fait la prison. Je comprends la douleur de la veuve et de l’orphelin.
Cet aspect est le volet le plus difficile de la concorde nationale. Mais ceux-ci comme ceux-là n’ont d’autre choix que de trouver une formule pour se réconcilier�, plaidera-t-il.
11 septembre, 11 mars : nouvelle donne.
S’il fait preuve de magnanimité envers les desperados enturbannés de l’intérieur, Bouteflika promet de s’aligner sur la démarche internationale dans la lutte antiterroriste après les attentats d’Al-Qaïda. “Nous ne sommes pas une île isolée. Nous vivons en interaction avec le monde qui nous entoure. Nous entrons dans la ligne qui combat le terrorisme de par le monde�, dira-t-il.
Haro sur la presse libre.
En évoquant la mansuétude dont la société doit faire preuve envers les terroristes repentis, Bouteflika commet une dangereuse extrapolation en parlant de la “violence de la plume� qui serait, à l’en croire, plus pernicieuse que la violence des ultras du FIS. “D’un autre côté, disserte-t-il, il y a ce qui s’écrit dans la presse. Quel intérêt y a-t-il à jeter de l’huile sur le feu ?�, accuse-t-il. C’est simple : dans l’esprit du président-candidat, n’est journaliste professionnel qu’un “plumitif� servile, ne pouvant faire qu’un usage “laudatif� de sa plume, à la plus grande gloire de “fakhamatouhou�.
Dictature médiatique : encore un effort.
“Seriez-vous prêt à ouvrir le champ audiovisuel au pluralisme médiatique ?�, interroge le directeur de Djazaïr-News. La réponse de Si Abdelaziz ne se fait pas attendre. “Je ne changerai pas la carte politique de l’Algérie tant que la paix ne sera pas revenue, de Tébessa à Maghnia, et d’Alger à Tamanrasset�, devait-il trancher. Et d’avertir : “Les médias publics resteront du ressort de l’État. Que moi je paye pour que toi tu danses, je n’admets pas ça. Vous n’avez qu’à voir l’expérience de la presse écrite et l’anarchie qu’elle a engendrée. Vous pouvez mesurer le désordre qui régnera si le secteur de l’audiovisuel venait à s’ouvrir. Voyez l’ingérence des chaînes étrangères dans nos affaires. Quelle honte d’aller vers des chaînes étrangères pour critiquer son pays. Je n’irai jamais à l’étranger pour pourfendre mon pays, pas même mes adversaires.�
“Al ghazal maâ achaâb�.
Forçant sur le discours populiste, Bouteflika croit tirer définitivement sa légitimité du peuple et du peuple seul, et croit pouvoir se passer de toute cooptation de la “coterie des galons�. Interrogé sur le rôle de l’armée, il bifurque sur un vieux tabou : “L’institution militaire, observe-t-il, est une institution constitutionnelle soumise à ce qui est établi dans la Constitution. La cour (al-ghazal) n’est d’aucun secours (en direction de l’armée s’entend, ndlr). C’est le peuple qu’il s’agit de courtiser. C’est lui qui détient la souveraineté et personne d’autre !�. Et de marteler en entrant à nouveau en confrontation avec l’armée : “Je le dis et je le répète : il n’y aura pas interruption du processus électoral !�. Il faudrait sans nul doute voir dans cette pressante mise en garde une réponse à tous ceux qui appellent l’armée à intervenir pour priver le président-candidat d’une victoire qu’ils supposent ne pouvant être acquise que par la grâce d’une fraude massive.
Une Constitution handicapante.
Il n’en a pas fait mystère dès son retour aux affaires en 1999 : Bouteflika est embêté par l’actuelle constitution. “Il est temps de trancher : ou un régime présidentiel ou un régime parlementaire. Nous, nous avons un régime hybride. Or, pour n’importe quelle affaire, le peuple appelle le président de la république. Il y a une interférence des pouvoirs entre le chef de l’État et le chef du gouvernement. Je regrette : un navire n’a qu’un seul capitaine sinon il coule�, fulmine-t-il. L’homme trouve aberrant que le sénat ait le pouvoir de bloquer toutes les institutions de la République. Le ton est donné. Bouteflika veut tenir seul le gouvernail du bateau Algérie. “Que n’avez-vous profité de votre premier mandat pour modifier la Constitution ?�, interroge le directeur d’El-Bilad. “Je n’ai pas eu le temps, croyez-moi. J’avais d’autres priorités�, balance Bouteflika.
Tamazight : pas d’officialistion sans référendum.
Bouteflika trouve tout à fait naturel de considérer le tamazight comme une langue nationale. Il va même jusqu’à préconiser qu’elle soit enseignée en tifinagh. Mais pour le côté “langue officielle�, l’homme est scandalisé : “Dans aucun pays au monde, je n’ai vu cohabiter deux langues officielles. “C’est une affaire grave qui peut porter atteinte à l’unité nationale�, lance-t-il, en suggérant de soumettre la question à un référendum populaire.
On ira tous en Kabylie.
Même lui. Mais en tant que candidat, a-t-il tenu à préciser. Un journaliste lui fait remarquer que les wilayas de Tizi Ouzou et de Béjaïa étaient les seules qu’il n’avait pas visitées, il aura cette réponse à la bouche : “Il n’y a pas d’Algérie sans la Kabylie et inversement. Les enveloppes financières affectées à ces wilayas sont là , et j’irai en Kabylie durant ma campagne électorale.�
Notre ami Ben Ali.
Invité à se prononcer sur les évènements de Sfax, Bouteflika, banalisant ces incidents à l’extrême, dira : “Ce qui est arrivé en Tunisie aurait pu arriver chez nous. Ils ont une police féroce et nous avons, nous aussi, des services de sécurité féroces comme vient de le souligner notre frère en évoquant la question des disparus. Est-ce la fin du monde ?�
Khalifa, on n’en parle plus.
Bouteflika s’est engagé publiquement à régler le passif d’El Khalifa Bank. “Je m’engage dans un premier temps à rembourser les petits épargnants. Pour les grands épargnants qui se sont engagés sur le long terme, l’État les remboursera à temps sans intérêts.� a-t-il promis. Le candidat s’est toutefois abstenu de commenter le scandale Khalifa. “Je ne peux me substituer aux instances compétentes. Il y a un mandat d’arrêt international. Que la justice suive son cours�, a-t-il déclaré.
“Angar tarbouchek ya bba !�
Après son fameux “arfaâ rassek ya bba !� qui est devenu un slogan populaire, Bouteflika qui ne tarit pas d’expressions de terroir, a introduit un nouveau slogan : “Angar tarbouchek ya bba !�, lui qui, dans sa stratégie électorale, a reconduit sa campagne autour de la “dignité nationale�, son thème-clé de 1999.
Pour un vote franc et massif.
Au prologue comme à l’épilogue de sa prestation télévisée, Bouteflika a exhorté les Algériens à aller voter massivement en s’engageant solennellement à respecter le choix du peuple : “L’élection sera honnête et transparente. Le peuple doit choisir : la continuité ou le changement. Si les Algériens me choisissent, je serai leur serviteur. Si leur choix est autre, je rentrerai tranquillement chez moi et me coulerai une douce retraite. Le peuple est seul juge.�
M. B.


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