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Le procès l'opposant à la famille Sadi s'est tenu hier
Smaïl Mira nie ses déclarations
Publié dans Liberté le 09 - 04 - 2014

Grosse surprise lors du procès de l'affaire opposant la famille Sadi à Smaïl Mira, qui s'est enfin tenu hier au tribunal d'Hussein-Dey, à Alger, après trois reports successifs. Le prévenu, qui avait accusé le père de Saïd Sadi d'avoir été un harki pendant la Révolution, est revenu sur ses déclarations en niant avoir lancé une telle accusation. "Je n'ai pas dit que son père (de Saïd Sadi, NDLR) est un harki. Jamais je n'ai voulu les blesser", a-t-il déclaré. "Je n'ai aucun problème avec le village Aghribs ni même avec les Sadi", a-t-il ajouté. À l'interpellation du juge qui lui a demandé s'il a fait un démenti dans les journaux qui ont rapporté ses déclarations, M. Mira a répondu par la négative.
Dans sa narration des faits, M. Mira assure avoir reçu un jour un appel de Nordine Aït Hamouda, le fils du colonel Amirouche, lui disant disposer d'un document relatant les circonstances de la mort de son père, le commandant Mira, qui s'apprêtait à se rendre à un rendez-vous galant avec une femme. Excédé, le juge interroge le prévenu : "Nordine Aït Hamouda vous a dit cela, et vous, vous vous êtes attaqué au père de Saïd Sadi ?" Et M. Mira de rétorquer : "Eux, ils parlent de mon père, et moi je ne parlerai pas du leur ?" "S'ils n'avaient pas parlé de mon père, je n'aurais pas fait usage de ce document", a-t-il précisé.
Concernant le document qui attesterait la connivence du père Sadi avec l'administration coloniale, M. Mira assure qu'il lui avait été remis par deux officiers de l'Armée algérienne, non sans préciser qu'il est disponible sur Internet et que des hommes politiques en ont déjà fait usage en 2010. Et quand le juge lui demande de révéler l'identité de ces officiers, M. Mira répond : "L'un d'eux est mort et le deuxième j'ai oublié son nom." Les avocats de la défense ont, dans un premier temps, soulevé un problème de forme : leur client étant P/APC de Tazmalt, il bénéficie de la qualité d'officier de police judiciaire. Et avant d'aller au fond de l'affaire, il fallait d'abord, ont-ils estimé, régler ce problème. Le juge ne l'a pas entendu de cette oreille et a décidé d'allier le fond et la forme. Puis, ils ont changé d'angle d'attaque en reprochant aux journalistes d'Echourouk et de Mon Journal qui ont écrit sur l'affaire d'avoir fait des interprétations fausses des déclarations de M. Mira. Un des avocats de ce dernier a soutenu : "Mon client n'est pas responsable des commentaires des journalistes."
Les membres de la famille Sadi ont, eux, défendu l'honneur et le passé de leur père. L'ancien président du RCD a rappelé qu'il a été candidat à la présidentielle à deux reprises, non sans préciser au président du tribunal que pour être candidat, des enquêtes d'habilitation sont menées par l'ensemble des services de sécurité (DRS, gendarmerie et DGSN). Sa sœur s'est adressée à Mira en ces termes : "Si votre père est attaqué, vous n'avez qu'à déposer plainte et non pas attaquer à votre tour quelqu'un d'autre."
Les quatre témoins appelés à la barre ont tous lavé la mémoire du père Sadi de toute souillure, rappelant que sa maison avait servi de refuge aux moudjahidine. Un ancien de la Fédération de France, qui est devenu après l'Indépendance responsable de l'ONM de la région, a assuré qu'à son départ de l'Hexagone, en 1959, pour rallier le maquis, on lui avait recommandé de prendre langue avec Hadj Amar Sadi pour le mettre en contact avec les moudjahidine.
Les avocats de la partie civile ont contesté l'authenticité du document présenté par M. Mira en mettant à la disposition du juge une expertise faite en France sur le document, mais aussi un CD de l'émission d'Echourouk où le prévenu avait proféré ses accusations. Pour eux, ce dernier a commis "une grave diffamation" et il y avait "une intention délictuelle" chez lui. "Ce n'était pas une erreur, mais un acte délibéré. Nous voulons un procès éthique et faire œuvre de pédagogie", s'est exclamé Me Saheb, un des avocats de la partie civile. Comme dommages et intérêts, les avocats de la famille Sadi ont exigé de M. Mira de payer 5 millions de dinars pour chaque victime et du directeur de Mon journal une somme de 20 millions de dinars. "La famille a exigé que cet argent soit donné pour le village", a précisé un des avocats. Smaïl Mira, lui, a demandé à être innocenté. Le verdict sera rendu le 6 mai prochain.
A. C.
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