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Le procès qui l'oppose à Mira a été reporté hier pour la 4e fois
La famille Sadi dénonce un "déni de justice"
Publié dans Liberté le 05 - 03 - 2014

Outrée par le report pour la 4e fois du procès qui l'oppose à Smaïl Mira ainsi qu'aux directeurs de Mon Journal (Hicham Aboud) d'Echourouk TV (Ali Fodhil) pour le 8 avril prochain, la famille Sadi est très en colère et crie à "un déni de justice". Dans un point de presse animé au nom de la famille, hier à El-Biar, à Alger, Saïd Sadi s'est élevé : "On nous dénie le droit d'accéder à la justice. C'est très grave. À croire que nous sommes des apatrides."
Il a longuement pointé du doigt les failles de la démarche empruntée par la présidence du tribunal dans le traitement de cette affaire.
Aux yeux de Saïd Sadi, la procédure est "absolument exceptionnelle" car, expliquait-il, dans ce genre d'affaire, le président de la cour n'a pas à instruire le parquet à faire de citation directe. "Aujourd'hui, le président de la cour a demandé une pièce qui lui a été fournie lors de la première audience. Bien évidemment, on la lui a remise à nouveau aujourd'hui (hier, ndlr)", a-t-il indiqué. "C'est que l'un des prévenus, Hichem Aboud, ancien officier des Services, n'était pas présent à l'audience. Ce n'est pas au bout du 4e procès que le président du tribunal s'est rendu compte qu'il n'est pas présent en Algérie.
Si c'était le problème, il était loisible au tribunal d'exiger sa présence dès la première audience, ça n'a pas été fait", a-t-il expliqué. Et à Saïd Sadi de dénoncer : "Cela s'apparente singulièrement à un déni de justice." Pourquoi la justice recourt-elle à ce genre de procédés pour ne pas rendre son jugement ? "Le dossier est en lui-même explosif. Il n'y a aucune chance pour que les prévenus échappent à la condamnation de la justice. La démarche de la cour prête à penser que la justice ne veut pas ouvrir le dossier de crainte de devoir sanctionner des médias conçus pour insulter, diffamer et polluer la scène", a-t-il expliqué. "D'autre part, prononcer des sanctions contre des personnes habituées à bénéficier de l'impunité, y compris pour les crimes les plus graves, le pouvoir ne peut pas le faire car il ne peut pas se permettre de se délester de ce genre d'individus instrumentalisés pour polluer le débat", a-t-il ajouté. Pour lui, des parties veulent "donner un caractère exceptionnel à cette affaire" et surtout la politiser, alors que la famille Sadi ne cherche rien d'autre qu'une "réparation" après l'accusation de "traîtrise" pendant la guerre de Libération, proférée contre leur père. Pour démontrer l'inanité de cette accusation, Sadi rappelle : "J'ai été candidat à l'élection présidentielle à deux reprises. Et tout dossier de candidat est nécessairement passé au crible par la gendarmerie, la DGSN et le DRS. J'ai aussi mon grand frère qui était commis de l'Etat et qui avait été nommé par décret. La même procédure a nécessairement précédé sa nomination."
En outre, le document présenté par la partie adverse est, selon Saïd Sadi, un faux. Supposé avoir été écrit en 1959, ce document a été tapé avec une police de caractère Word de 1981 ou 198", précise-t-il.
Point découragé par les "tergiversations" de la justice à traiter cette affaire, Saïd Sadi se dit déterminé à aller jusqu'au bout. "Le pouvoir s'est mis dans une situation intenable, mais il est clair que même si la justice fait de l'obstruction, nous n'abandonnerons pas, nous continuerons jusqu'au bout. Si la justice décide de jouer son rôle pendant qu'il en est encore temps, c'est une occasion de délivrer un message de lucidité et de responsabilité. Mais si la démarche de provocation continue, il y a d'autres moyens de traiter cette affaire qui est, à l'évidence, politique", a-t-il soutenu.
Le tribunal d'Hussein-Dey a traité, hier matin, pour la 4e fois, l'affaire opposant la famille Sadi à Smaïl Mira et aux directeurs du quotidien Mon Journal et d'Echourouk TV. Les Sadi et Smaïl Mira y ont été présents, à l'inverse de MM. Aboud et Fodhil, directeurs respectifs des deux médias, qui ont brillé par leur absence. Comme à l'accoutumée, plus de 150 habitants d'Aghribs et d'anciens maquisards sont venus tôt de Kabylie pour assister au procès. Et à peine celui-ci entamé qu'une coupure de courant est enregistrée privant ainsi l'assistance de suivre les échanges entre les avocats des différentes parties et le président du tribunal, mais aussi d'entendre le verdict : c'est-à-dire le report de l'affaire pour le 8 avril prochain.
A. C.
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