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11 651 291 électeurs ont boycotté ou voté nul
Majorité absolue pour l'abstention
Publié dans Liberté le 19 - 04 - 2014

Le gagnant dans la présidentielle algérienne de 2014 est certainement le candidat non déclaré : l'abstention. Le taux d'abstention de ce 17 avril 2014 a atteint un record historique, jamais enregistré en Algérie.
Le taux de participation est, selon le ministère de l'Intérieur, de 51,7%, ce qui consacre une sérieuse dégringolade de la participation et une décote sans appel de toute élection dans l'esprit du citoyen.
Malgré cette désaffection criante, il s'est trouvé des représentants de candidats qui en ont fait une lecture positive. Le taux de participation est appréciable, a déclaré Amara Benyounès alors que Amar Saâdani tablait, lui, sur un taux d'au moins 60%.
Ainsi, malgré les pronostics optimistes et les multiples appels au vote massif dans "une élection décisive qui constitue un tournant historique" pour le pays, les candidats et leurs représentants n'ont pas réussi à inverser la courbe, inscrite, semble-t-il, dans les mœurs de l'électeur algérien convaincu, sans doute, de l'existence de la fraude depuis l'ère du parti unique.
Aujourd'hui, on tente une explication de la chose à travers les appels au boycott et aux menaces. Explication qui crédite alors les partis boycotteurs d'une grande capacité de mobilisation. Quant aux menaces, elles ont constitué le socle et le principal thème commun à tous les candidats lors la campagne électorale. Il faut voter pour la stabilité et pour éviter le chaos, n'ont cessé de marteler les candidats... au point de produire l'effet inverse. Au lieu d'encourager les électeurs à aller voter en masse, les slogans ont incité une majorité d'entre eux à rester à la maison. Mais cela n'explique pas pour autant cette grande désaffection que l'on peut assimiler à un désintérêt vis-à-vis de la chose politique de manière générale et des élections en particulier.
Depuis l'avènement du multipartisme et la première élection pluraliste, l'abstention a toujours été le parti gagnant quoiqu'en 1995 quand, malgré les menaces terroristes, les électeurs se sont rendus aux urnes en signe de résistance contre le GIA. Les législatives qui ont suivi en 1997 vont définitivement rompre, par la fraude généralisée qui les a marquées, la confiance des électeurs. La commission d'enquête sur la fraude qui ne dévoilera jamais le contenu de son rapport va amplifier la méfiance.
Cette tendance connaîtra, une seule fois, par miracle, une montée, en 2009, pour atteindre le taux de 74,5% que les partisans du vainqueur du scrutin, Abdelaziz Bouteflika, ont largement saluée et imputée à sa popularité. Appréciation précipitée puisque le taux reviendra, cinq ans plus tard, et même bien avant, lors des législatives de 2012, à sa position naturelle : autour de la moitié de l'électorat lorsqu'il s'agit de présidentielle et bien en deçà pour les autres scrutins. De 75,69% en 1995, le taux descend à 60,2% en 1999, puis à 57,7% en 2004, remonte à 74,5% en 2009 avant de revenir enfin, au plus bas, soit à 51,7% en 2014.
Ce grand parti, celui de l'abstention, est devenu au fil des années la hantise des candidats aux élections. Il en sera ainsi tant que l'électeur ne sera pas assuré que sa voix ne sera pas détournée.
D. B.
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