Jusqu'au 24 avril, l'Ecole polytechnique d'architecture et d'urbanisme (Epau) abritera deux expositions, des ateliers (Arcs, voûtes, dômes ; Adobe et bloc de terre comprimés ; Pisé ; Enduits) et un séminaire de deux journées, et ce, dans le cadre de la 3e édition du Festival culturel international de promotion des architectures de terre –Archi'Terre. Le coup d'envoi de la troisième édition du Festival culturel international de promotion des architectures de terre –Archi'Terre–, a été donné avant-hier à la salle Cosmos (à Riadh El Feth) par la ministre de la Culture Khalida Toumi, qui a mis l'accent, dans son allocution, sur la nécessité "de la relance de l'emploi des matériaux locaux", dans un contexte où la tendance mondiale est à "l'économie verte". Elle annoncera "officiellement" que "le ministère de la Culture est prêt à donner l'exemple en développant progressivement l'utilisation des matériaux locaux dans la réalisation de ses infrastructures culturelles". Et de souligner : "Il est par ailleurs urgent et impératif d'élaborer un ensemble de dispositifs qui portent sur la communication, la sensibilisation, l'enseignement, la recherche et l'expérimentation, la formation universitaire et professionnelle, l'amplification de la formation des formateurs, et ce, à l'échelle de tout le territoire national". Mohamed-Salah Zerouala, directeur de l'Ecole polytechnique d'architecture et d'urbanisme (EPAU) d'Alger, a demandé aux étudiants de "saisir l'opportunité du festival qui favorise l'apprentissage, l'échange et le partage", et Yasmine Terki, commissaire d'Archi'Terre, a évoqué les évolutions du festival, dont la nouveauté de cette édition réside dans le fait qu'il sera ouvert aux enfants, et ce, à travers des ateliers qui leurs seront dédiés. Par la suite, le documentaire les Nouveaux habits de la terre, de François Le Bayon a été projeté et suivi par un débat avec le public. Une seconde projection de ce film est prévue demain au niveau de l'EPAU (et en présence du réalisateur). La soirée inaugurale s'est poursuivie par une cérémonie de remise des prix aux lauréats du concours "Intervenir sur le patrimoine bâti en terre" : le troisième prix a été attribué à Dhiae Eddine Ben Dali Brahem, le deuxième prix est revenu à Oussama Baïliche, et le premier prix a été remis à Takieddine Seghier (qui a revisité la maison du Souf en reproduisant une nouvelle qui intégrait tous les besoins contemporains, à travers son projet Essai d'une conception bioclimatique de la maison soufie). Enfin, le concours "Terres d'avenir" a été présenté et lancé. Par ailleurs, ce festival, organisé sous le haut patronage du ministère de la Culture se tient, depuis hier et jusqu'au 24 avril, à l'Ecole polytechnique d'architecture et d'urbanisme (EPAU). Deux chapiteaux ont été dressés dans les jardins de l'EPAU : le premier est l'espace Lecture, dans lequel on retrouve une sélection d'ouvrages dédiés aux Architectures de terre ; le deuxième est réservé à une exposition ("De terre et d'argile"). Par ailleurs, les journées du 23 et du 24 avril seront consacrés à des séminaires auxquels prendront par des conférenciers algériens et étrangers. Deux thèmes seront débattus et développés lors de ces deux journées de séminaire : "Bâtir en terre : initiation aux techniques de construction", "Architectures de terre : présent et avenir d'une tradition millénaire". De plus, quatre ateliers (Arcs, voûtes, dômes ; Adobe et bloc de terre comprimés ; Pisé ; Enduits) seront proposés, ainsi qu'un autre pour enfants. S K Nom Adresse email
