Sétif: Les examens officiels par les chiffres Des dispositions ont été prises pour accueillir les candidats des trois examens officiels dans de très bonnes conditions ainsi que pour les opérations de coordination avec les différents partenaires du secteur. La wilaya de Sétif compte, cette année, 77 403 candidats pour les différents examens de fin d'année scolaire. "A quelques jours des examens de fin de l'année scolaire, tout est prêt pour le déroulement des épreuves dans de bonnes conditions", a affirmé Djamel Belkadi, directeur de l'éducation de la wilaya de Sétif, lors d'une conférence de presse animée au début de cette semaine. En effet, 29 685 écoliers, dont 160 des écoles privées, seront dans les 129 centres d'examen de fin de cycle primaire, premier examen officiel cette année, dont la première session est prévue le 28 mai. Pour la correction des épreuves, 429 correcteurs ont été affectés par l'Office national des examens et concours au niveau des deux centres de correction ouverts dans les CEM Dilmi et Sahraoui d'El-Eulma et Benmaiza de Sétif. Par ailleurs, nous avons appris que le nombre de candidats au BEM s'élève à 21 857, dont 81 des écoles privées et 166 candidats libres, répartis sur 88 centres. Quant au bac, il y aura 25 861 candidats, dont 14 882 filles, dans les 84 centres d'examen de la deuxième wilaya du pays de par le nombre d'habitants et la première direction de l'éducation au niveau national en matière d'élèves scolarisés. Vingt-deux élèves scolarisés à l'école privée passeront leur bac. Le nombre de candidats libres est de 6643. Pour la correction, le ministère a prévu deux centres, à savoir le lycée Ibn Rachik et le lycée Gaïd. En plus, 6886 encadreurs ont été réquisitionnés par la direction. Lors de son exposé, le directeur a énuméré les dispositions prises pour accueillir les candidats des trois examens officiels dans de bonnes conditions ainsi que les opérations de coordination avec les différents partenaires du secteur. "Tout le monde est réquisitionné pendant les examens de fin d'année et on n'a pas droit à l'erreur", a renchéri le premier responsable du secteur. Il a mis en exergue les efforts exceptionnels des autorités locales qui ont débloqué une importante enveloppe financière pour assurer le transport et la restauration pour tous les élèves et les enseignants qui se déplacent en dehors de leurs localités respectives. F. SENOUSSAOUI JIJEL: Le front de mer de Beaumarchais délaissé Cela fait déjà deux ans que le front de mer de Beaumarchais, situé du côté est du centre-ville de Jijel, est abandonné. Donnant directement sur la grande bleue dit "Lezrek" (la mer), ce front de mer, qui s'étend sur une distance d'environ 500 m, était une destination incontournable aussi bien pour les habitants de Jijel que pour les estivants, au même titre que le boulevard de la Brise de mer. Malgré son impact positif sur le tourisme, ce projet de seulement quelques mètres est actuellement en souffrance. Ce petit joyau, qui était, il y a deux ans, une véritable attraction touristique et culturelle, court actuellement un véritable danger d'effondrement, au vu et au su des autorités locales. Tout le monde ne parle que des belles saisons estivales où cet endroit abritait des soirées théâtrales et des galas animés jusqu'à des heures tardives de la nuit dans une sécurité absolue. "Je venais souvent avec ma famille pour dîner ou prendre des glaces, il y avait une ambiance conviviale qu'on n'arrive plus à retrouver, ni à la Brise de mer ni dans un autre endroit. Mais pourquoi les services concernés ne lancent pas des travaux d'aménagement pour redonner vie à cet endroit ?", s'interroge un habitant de la ville. Et d'ajouter : "C'est le seul endroit qui a les capacités de recevoir un nombre important d'estivants, mais aussi le seul qu'on pouvait visiter sans avoir à utiliser un véhicule." Les commerçants saisonniers qui étaient là chaque été se retrouvent pratiquement sans aucun revenu. "Avant cette situation, je travaillais sans arrêt, j'arrivais même à faire travailler avec moi des jeunes universitaires qui exerçaient des petits métiers durant la saison estivale, mais maintenant je suis incapable de le faire" , regrette le propriétaire d'un restaurant qui avait l'habitude d'installer son local en bois au-dessus des rochers surnommés "Les quatre coins". Mouloud SAOU Nom Adresse email