A Tlemcen, les veillées de Ramadhan ont été marquées durant la première quinzaine par l'intérêt suscité autour du déroulement de la Coupe du monde de football au Brésil. Mais après, les traditions ont repris leurs droits. Au-delà des soirées entre familles et amis, les espaces culturels n'ont pas manqué de drainer un monde fou. C'est le cas du palais de la culture Abdelkrim-Dali et de la maison de la culture Abdelkader-Alloula avec à l'affiche : soirées musicales andalouses et galas artistiques animés par des vedettes de la chanson moderne et traditionnelle. Le palais de culture a abrité durant une semaine le déroulement de la huitième édition du festival national de la musique haouzi, marquée par une forte affluence à partir de 23h. La maison de la culture a accueilli plusieurs concerts de musique, dont celui animé lundi par le duo féminin Nadia Barouky, chanteuse libanaise qui a repris quelques succès d'Oum Kaltoum et Fairouz, et de son côté Mériem Bénallal, artiste émérite pour ses interprétations du madih aïssaoui et religieux qui a interprété des morceaux de son album comme Ya lotf Allah ou Sidi Mohammed Ben Ali et qui vient de rentrer d'une tournée au Maroc où elle s'est produite dans les villes d'El-Djadida et Azemour. Autre destination pour les couche-tard, le plateau de Lalla Setti juché à 900 m d'altitude, d'où l'on peut admirer toute la ville avec ses lumières et son brouhaha. De nombreuses familles, couffin à la main, se rendent sur place pour le repas de Ramadhan et profiter de l'air frais jusqu'au petit matin, pendant que leurs enfants s'adonnent aux jeux de manège. Les plus audacieux, à cause de la chaleur de ce mois d'été, optent carrément pour une virée à la plage de Rachgoun (60 km) où, les pieds dans l'eau, ils attendent les premières lueurs de l'aube pour regagner Tlemcen dans leurs véhicules après le s'hour pris sur la plage, dans la fraîcheur agrémentée par le clapotis de la mer. Si au chef-lieu de wilaya, les citoyens, et surtout les jeunes, ont cette année l'embarras du choix avec les programmes proposés par la direction de la culture, il n'en est pas de même dans les autres communes comme Maghnia, Ghazaouet, Ouled Mimoum, Remchi où l'activité culturelle est quasi nulle. B. A. Nom Adresse email
