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155 bureaux de vote saccagés
Troubles et affrontements dans la wilaya de Tizi Ouzou
Mustapha Benfodil à Tizi Ouzou
Publié dans
Liberté
le 10 - 04 - 2004
Si dans le chef-lieu de wilaya, l’opération de vote s’est déroulée sans heurts majeurs, à l’exception du quartier des Genêts, à la périphérie, ce fut plutôt chaud. À Fréha, les affrontements ont été particulièrement féroces. Retour sur un vote mitigé.
École primaire Saliha-Ouatiki, quartier de la Haute-Ville, Tizi-Ouzou. Il est 9h passées. Une affluence inhabituelle se fait d’emblée remarquer autour de ce bureau de vote. Dans le lot, beaucoup de vieilles femmes ; beaucoup de jeunes filles aussi. Nawel, 25 ans, est désappointée. Et pour cause. Elle n’a pas trouvé son nom sur la liste. Elle insiste pour voter. “Je vote pour le changement�, dit-elle, résolue. Pour Nawel, il s’agit surtout de faire partir le Président sortant. À l’instar des milliers de Kabyles qui ont décidé d’aller vers l’urne, elle ne veut pas que la Kabylie soit en reste dans cette marche vers le changement. “Il faut que la Kabylie participe au changement�, résume-t-elle. “Nous n’avons pas voté par le passé, qu’est-ce que cela nous a apporté ? Il ne sert à rien de rester chez soi et attendre que les choses changent, et je ne suis pas tentée de partir à l’étranger�, argumente notre amie. Nawel n’a pas eu peur de sortir voter, malgré les indicateurs de violence avertissant d’un scrutin sous haute tension en Kabylie. “Comme j’habite dans le quartier, je me suis dit je vais faire rapidement un saut au bureau de vote et je vais voir�, explique-t-elle. Diplômée en marketing au chômage, elle attend surtout du nouveau locataire d’El-Mouradia qu’il fasse en sorte qu’il y ait du travail pour tous, de l’avenir pour tous et de l’espoir pour tous.
Amine, 23 ans, étudiant en sciences politiques, n’a pas hésité lui non plus à répondre par oui à l’appel de l’urne. “El mouhim ma yeddihache Bouteflika�, dit-il en confiant qu’il a voté Benflis. Amine affirme n’avoir subi aucune pression de la part des “boycottistes� de son quartier pour bouder l’isoloir. D’ailleurs, il est à noter qu’aux abords des bureaux de vote, dans la ville de Tizi-Ouzou, il n’a été enregistré aucun incident de nature à dissuader les électeurs d’aller voter, contrairement aux législatives de juin 2002.
“Je vote, donc j’y suis�
Des dizaines de femmes de tous âges, accompagnées de leurs bambins, viennent au bureau de vote comme on va à la fête, surtout qu’il fait particulièrement beau et bon en ce jeudi 8 avril. Fatima, 48 ans, en fouta kabyle à rayures et couleurs vives, est toute contente de pouvoir disposer souverainement et allègrement de sa voix. Cette humble femme de ménage dans un centre universitaire a six enfants à charge et un mari grabataire. “Moi, je vote contre la mafia�, dit-elle. “Awid kan erraïs issalhane� (pourvu qu’on nous ramène un président juste). Pour elle, un bon président est celui qui rétablirait la justice, la paix et la pension de son mari. “Mon pauvre mari est handicapé. Depuis la mort de Boumediène, il n’a perçu aucun centime et c’est moi qui trime pour subvenir aux besoins de ma famille�, se plaint-elle. Et d’enchaîner sur une maxime générale : “Ledzaïer thahwadj irgazen. Oulach irgazen, hacha el mafia igueqouane. Ilaq ennif ithamourthagui�, (l’Algérie a besoin d’hommes, mais il n’y a plus d’hommes, il n’y a que des maffieux. Il faut gouverner ce pays avec dignité). Pour elle, il n’y a qu’un homme capable d’une telle mission : Bouteflika. Sur le visage des vieilles femmes comme cette dame âgée et totalement aveugle qui tient à insérer son bulletin de vote dans l’urne, l’acte de voter, presque effacé de la praxis citoyenne sous le poids de l’interdit politique et civique, est devenu un pacte d’adhésion à l’entité nationale. Un lien affectif au reste du pays ; une manière de dire : “Je vote, donc j’y suis.� Dans certains bureaux de la Nouvelle-Ville, on se bousculait à certains moments de la journée pour voter. Avant-goût d’un engouement électoral oublié.
Dans la foulée, nous croisons une équipe de la Cwisep (Commission de wilaya de surveillance de l’élection présidentielle). Celle-ci est tenue de sillonner les 38 bureaux de vote de la ville. “Ce n’est pas évident dans la mesure où nous ne disposons que d’un seul véhicule�, dit un membre de cette commission. Des brigades de trois membres vont ainsi de bureau en bureau vérifier que tout se passe bien. Mme Larfi est la représentante du parti RND au sein de ladite commission. Tout sourire, elle est confiante. “L’essentiel est que la paix l’emporte. Nous déplorons la violence sous toutes ses formes�, professe-t-elle, allusion au drame de l’assassinat du jeune Hakim Allouache, frère du délégué Rachid Allouache, mardi dernier à Fréha. M. Samah, représentant du candidat Abdelaziz Bouteflika, se félicite de ce que, au sein de la commission, règne une “entente collégiale� entre les représentants des différents candidats. “Nous avons tous ôté nos casquettes partisanes pour mener à bien notre mission de contrôle�, lance notre homme. Notre interlocuteur a tenu à préciser qu’il n’a subi aucune intimidation, en sa qualité de représentant d’un candidat indésirable par une partie de la population. “Je n’ai jamais subi la moindre agression, pas même verbale�, fait-il remarquer. “Notre objectif primordial est de voter massivement. Je refuse qu’on confine la Kabylie dans l’isolement�, plaide M. Samah. Fait amusant : dans tous les bureaux où nous sommes passés, les représentants des candidats, chargés de surveiller de près le déroulement du vote, tenaient à chaque fois à souligner leur totale solidarité, faisant abstraction de leur casquette politique. Il en est ainsi pour Hassiba et Kahina, représentantes respectivement des candidats A. Bouteflika et S. Sadi au sein de l’école Baïdi, un centre de vote pour femmes. “Nous nous entendons très bien. Nous veillons à ce que les électeurs ne soient pas influencés par les encadreurs du bureau de vote, et jusqu’à présent RAS�, dit Hassiba. À l’école Laïmèche-Ali, trois femmes représentant les candidats Benflis, Bouteflika et Sadi s’entendent comme de vieilles copines. “Il nous a fallu un peu de courage pour nous pointer le matin quand même�, indique une représentante de Benflis, allusion au climat lourd qui pesait sur l’élection avant le jour J.
10 heures. Au quartier mythique Les Genêts, ça sent le roussis. Des garnements s’emploient à arracher des branches d’arbres pour barrer la route menant vers l’hôpital Nedir-Mohamed. De fait, la route est maintenant coupée par un tronc d’arbre. Un pneu fumant, symbole de la Kabylie frondeuse et insoumise, est balancé au milieu de la chaussée. Tout le monde en place : “Ayaw ahe !�
Les Genêts marquent le coup
Mais la protesta ne mord pas cette fois-ci. Juste un pétard folklorique, histoire de marquer le coup. Des jeunes en furie, ados pour la plupart, âgés entre 14 et 20 ans, commencent à jeter des pierres sur une petite escouade de policiers. Déployés en petit nombre, ceux-ci ont jugé utile de ne pas faire dans le démonstratif pour ne pas soulever l’ire des frondeurs. Aucun CNS ne sera d’ailleurs mobilisé. Les jeunes, une cinquantaine tout au plus, lapident les policiers en les couvrant d’injures. Approchés par nos soins, les manifestants entendaient bien sûr “voter� à leur manière, avec des cailloux, contre la hogra et un pouvoir qu’ils vomissent.
Tarik, 20 ans, plâtrier de son état, un foulard “anti-lacrymo� autour du cou, a tout d’un chef. C’est lui le meneur du groupe d’émeutiers. “Ce vote, c’est du khorti ! Les gens en ont marre du chômage, de la malvie ; et ces politicards ne vont absolument rien nous apporter. Tous les mêmes ! Tous kif-kif ! Ils veulent passer avec la caution de la Kabylie, ils parlent tous de la plate-forme d’El-Kseur, mais personne n’est dupe pour les croire. Ouyahia a menti aux archs�, s’indigne Tarik. Ils se sont également soulevés, disent-ils, pour protester contre l’assassinat du jeune Hakim Allouache. Pour eux, ce crime avait pour objectif d’embraser la Kabylie. “Comment voulez-vous traiter avec un pouvoir qui n’a aucun respect pour les morts ?�, lâche un autre émeutier, avant de poursuivre : “En Argentine, pour deux morts, un chef d’État a sauté, un ministre de l’Intérieur a sauté, alors qu’ici oualou. 126 morts et aucun haut responsable n’a démissionné. Ils n’ont pas de cœur ! Ce système est pourri ! Tous des pourris !� Rappelons que le mot d’ordre de Bélaïd Abrika, figure de proue du quartier des Genêts, était d’appeler à la sagesse et à la vigilance. De fait, nous n’avons aperçu aucun leader des archs avec ces jeunes. C’est là le signe que cette action de fronde était autonome. Interrogés s’ils avaient l’intention de s’attaquer aux bureaux de vote et s’ils allaient empêcher les électeurs par la force, la réponse de Tarik est nette : “Nous n’allons empêcher personne d’aller voter, mais nous disons que ceux qui vont voter sont des lâches et des harkis !� Ils insistent sur le fait que leur mouvement est pacifique. Il convient de relever que la veille, l’aile radicale de la Cadc avait appelé à une grève générale. De fait, toute la ville était fermée, ce jeudi ; tous les magasins pratiquement avaient baissé rideau, à l’exception de quelques pharmacies et quelques vendeurs de journaux. Cela amènera un citoyen à s’indigner : “Chaque fois qu’il y a une grève générale, le prix de la pomme de terre monte à 50 DA. C’est tout ce que nous avons récolté. C’est toujours nous qui payons les pois cassés !�
L’action des Genêts s’est vite tassée, et à midi, les émeutiers, de guerre lasse, se sont dispersés faute de “compétition�, ne laissant que des troncs d’arbre et un poteau cisaillé pour barrer la route.
Fréha : violents affrontements
Destination : Fréha. Dans cette localité située à 35 km à l’est de Tizi-Ouzou, les affrontements seront féroces entre forces de l’ordre et manifestants qui se sont soulevés pour exprimer leur colère après la mort de Hakim Allouache, asphyxié dans l’incendie de son kiosque au centre-ville de Fréha. Tôt le matin, les émeutiers s’en sont pris à l’unique bureau de vote de la ville, empêchant par la force les électeurs potentiels de s’exprimer.
Contrairement à Tizi-Ouzou, ici, les brigades antiémeutes de la police seront dépêchées en force. Paralysée par la grève générale, le deuil et les émeutes, Fréha rappelait ce jeudi les moments de grands troubles des événements de Kabylie, durant le printemps 2001. “Laârouch danger�, scandaient des émeutiers prêts à en découdre avec les tenants du statu quo. Équipés pour tout matériel de guérilla de barres de fer, gourdins, machettes, couteaux ou, pour leur majorité, de frondes, de pierres et de l’indispensable bouteille de vinaigre pour faire face aux grenades lacrymogènes, ils n’auront de cesse de provoquer les CNS, entassés autour de l’APC de Fréha, sans doute pour l’épargner du saccage.
Les émeutes émailleront toute la journée de ce jeudi. Elles étaient concentrées autour de la cité dite des 300-Logements. Symboliquement, les frondeurs étaient rassemblés autour du kiosque incendié du défunt Hakim Allouache. Les forces de l’ordre ont dû déployer les grands moyens et mobiliser un “camion moustache� pour contenir les manifestants et libérer les routes barricadées. Une pluie de grenades lacrymogènes s’abat sur la ville, dont plusieurs échoueront dans des balcons de particuliers. Les émeutiers s’amusaient avec ces grenades tant ils ont pris l’habitude de les manipuler. Lahcène, 21 ans, étudiant en informatique, était un ami intime de Hakim Allouache. Une balle en caoutchouc dans les fesses, c’est un habitué du “houl citoyen�. Pour lui, le moteur de ces manifs est d’abord de protester contre l’assassinat de son ami. “Il ne faisait pas de politique, pourquoi ils l’ont tué ?� rage-t-il. Lui et ses copains manifestent aussi, on l’aura compris, pour signifier leur rejet d’une élection qui ne leur inspire point de respect.
13 heures. Direction Azazga. Là aussi, les émeutes ont fait rage et les bureaux de vote ont été fermés ou brûlés. Dans l’un de ces bureaux, les bulletins de vote étaient éparpillés un peu partout après que les cartons qui les transportaient eurent été pillés et éventrés. À Chorfa-Bahloul, village de Hakim Allouache, une atmosphère de deuil enveloppait les lieux. On attendait le rapatriement de la dépouille mortelle de Hakim Allouache qui était conservée à l’hôpital d’Azazga. Cela n’a pas empêché le bureau de vote de fonctionner, quoi que le taux de participation était faible : à la mi-journée, sur les 2 500 inscrits, il y a eu seulement 271 votants, dont 4 femmes.
Retour à Tizi-Ouzou. Il est 15 heures passées. La ville est apaisée. Calme plat aux Genêts. Les bureaux de vote sont moins bruyants, mais l’affluence se poursuit cahin-caha. À l’école Ali-Takoucht, au bureau “hommesâ€�, on nous indiquera que des jeunes qui n’étaient pas inscrits se précipitaient vers la mairie pour se porter sur le fichier électoral et voter. Le cas de Salim est édifiant. Cet émigré de 28 ans, résidant Ã
Paris
, a été dépité de ne pouvoir voter au consulat à défaut d’une existence administrative sur les fichiers de nos services consulaires en
France
. Il vient jusqu’en Algérie pour vivre l’événement mais aussi avec l’espoir de pouvoir voter. Le voici là encore contrarié de ne trouver son nom nulle part. Il va essayer de s’inscrire in extremis à la mairie.
M. Nourredine Zerhouni, le ministre de l’intérieur, indiquera que sur les 931 bureaux de vote que compte la wilaya de Tizi-Ouzou, 155 ont été saccagés, empêchant 100 000 électeurs sur 553 000 inscrits d’aller voter.
M. B.
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