Les Palestiniens, qui souffrent le martyre de cette agression israélienne, avec son lot de sang et de larmes, ne sont pas au bout de leurs peines. Le Premier ministre de l'Etat terroriste d'Israël, Benjamin Netanyahu, plus belliqueux que jamais, et non content du nombre de morts, de blessés et déracinés parmi les Palestiniens, annonce la poursuite de l'opération de sinistre nom, qu'il a lancée depuis 50 jours "jusqu'à ce qu'elle ait atteint son objectif". Plus prosaïquement, cela veut dire que l'opération en question n'a pas atteint son but proclamé, qui est l'anéantissement total de Gaza, puisque si l'on compte le nombre de victimes, elle a atteint les sommets de l'horreur. Plus de 2 000 Palestiniens dont au moins 480 enfants âgés de 10 jours à 17 ans ont péri dans cette agression de Gaza, d'après l'Unicef. De quoi la cataloguer au registre des crimes contre l'humanité. Une shoah des temps modernes. Il est loisible aussi, de noter, au travers de cette déclaration, que le but de l'agression, qui prenait pour prétexte fallacieux de neutraliser le mouvement de la résistance et de ses infrastructures, n'a pas été atteint non plus, que nenni. Les missiles –bien que de fabrication artisanale, continuent toujours à pleuvoir comme jamais sur les villes des territoires occupés, à telle enseigne qu'ils atterrissent désormais sur des villes jamais touchées jusque-là. L'ennemi, qui excelle dans l'art de la censure militaire, s'arrange comme toujours, pour faire l'impasse sur ses pertes, humaines ou économiques. Qu'ils continuent à résister à l'ennemi, en dépit des liquidations physiques de ses cadres, est en soit, une grande victoire pour les Palestinien, en général, et pour la résistance en particulier. Il est vrai, aussi, que l'Etat terroriste compte les avoir à l'usure, mais ce serait méconnaître la détermination des Palestiniens, qui ont donné les plus belles leçons de courage et de témérité, à en juger par la poursuite des tirs de missiles et roquettes, que le génie palestinien continue à produire malgré le blocus des huit ans, et les bombardements de cinquante jours. Et cela se poursuivra à jamais, dira un des chefs du mouvement Hamas, pour lequel, même les trêves ne seront plus qu'un "repos du guerrier", jusqu'au départ du dernier soldat colonisateur de la terre sainte de Palestine. Voila, qui est dit en des termes clairs, pour répondre à un Netanyahu, qui, paradoxalement, justifie son agression, par le rétablissement de la sécurité d'Israël. Feint-il dans ce sens d'ignorer que, depuis le début de la nekba, la terre de Palestine a toujours donné naissance à des révolutions et des intifadas, pour signifier le refus de la colonisation, et cela, les Palestiniens le réitèrent chaque jour, à leur manière. Israël peut bien continuer à larguer ses bombes, mais il devra compter aussi sur la résistance, pour les lui rendre, du tac au tac. Fait inédit jusque-là, Israël s'est retrouvé pris sous le feu sur trois fronts différents entre samedi et dimanche, essuyant des tirs de roquettes de Syrie et du Liban en plus de ceux décochés de la bande de Gaza. Personne n'a revendiqué ces tirs provenant de Syrie et du Liban, et l'armée de l'Etat hébreu, n'a pas riposté, contrairement au mois de juillet quand un projectile tiré de Syrie l'avait conduite à pilonner des positions de l'armée syrienne. Samedi soir, une autre roquette tirée du Liban est tombée sur la Haute Galilée, dans le nord d'Israël, sans faire de dégâts ou de victimes, a été attribuée à un petit groupe palestinien solidaire des habitants de Gaza. Pendant que les Palestiniens comptent leurs morts, le seul point positif vient peut-être du Caire, qui a lancé un appel aux deux parties pour reprendre les pourparlers. Une initiative qui a été acceptée par le Hamas, dans la mesure où elle répond aux exigences palestiniennes. A.R. Nom Adresse email