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GUELMA
Le gourbi, un passage obligé pour avoir un logement
Publié dans Liberté le 07 - 09 - 2014

Des individus peu scrupuleux avaient saisi cette opportunité pour se livrer à des opérations malhonnêtes, puisqu'ils érigeaient des gourbis en milieu urbain pour bénéficier d'un logement.
Les pouvoirs publics réalisent chaque année des centaines de milliers de logements, toutes formules confondues, pour répondre à la nombreuse demande citoyenne à la recherche d'un toit décent. La résorption de l'habitat précaire est un défi incontournable du gouvernement qui veut éradiquer définitivement ces masures érigées dans toutes les communes du territoire national. Cette démarche, louable il est vrai, a permis de mettre fin au calvaire enduré durant des décennies par de modestes familles qui avaient quitté leurs terres pour regagner la ville où les conditions de vie sont certes meilleures. Cependant, des individus peu scrupuleux avaient saisi cette opportunité pour se livrer à des opérations malhonnêtes, puisqu'ils érigeaient des gourbis en milieu urbain pour bénéficier de cette mesure inespérée. Non contents d'acquérir des logements neufs dotés de toutes les commodités qu'ils s'empressaient de revendre, ils récidivent en érigeant ailleurs des habitations précaires, alors que d'autres les cèdent pour des dizaines de millions de centimes à des candidats en quête d'un logement RHP. Le gouvernement a réagi pour mettre fin à ces agissements malsains en ordonnant un recensement, en juillet 2007, des habitations précaires dans l'ensemble des wilayas, et à cet égard, un vaste programme de réalisation de logements RHP a été concrétisé, ce qui a exigé des enveloppes financières faramineuses. Désormais, ce sont les familles préalablement recensées qui sont relogées dans des appartements neufs, et leurs anciennes habitations sont rasées le jour même par les services compétents afin de mettre un terme à ce trafic qui saigne à blanc les caisses de l'Etat et défavorise ceux qui sont réellement dans le besoin.
Dans ce contexte, quelques citoyens se sont rapprochés de nous pour exposer leurs déplorables conditions d'hébergement et leur éviction de cette formule RHP. Abdelhak, quinquagénaire, père de quatre enfants, employé à l'abattoir de Guelma, nous confie : "Cela fait une vingtaine d'années que je réclame vainement un logement, car nous sommes deux frères mariés qui vivons chez nos vieux parents dans un modeste F3 dans un bâtiment au centre-ville. Imaginez quatorze personnes dans un modeste logement ! Nous souffrons énormément, notre intimité s'en ressent et des désagréments perpétuels pénalisent notre qualité de vie." Slimane, employé dans une administration, père de trois enfants, vivant dans une unique pièce sise dans une maison traditionnelle abritant une dizaine de familles qui disposent collectivement d'un seul robinet et d'un seul cabinet d'aisances, poursuit : "Je suis écarté de l'octroi de logements sociaux, car je perçois mensuellement plus de 24 000 DA, le plafond exigé par le barème mis en place par le ministère de l'Habitat. Je ne peux prétendre à un logement RHP, car je n'ai pas osé édifier, par dignité, une baraque pour abriter ma famille !" D'autres nous racontent qu'ils sont logés dans des garages, des salles de classe, d'anciens réfectoires relevant des cantines scolaires, des appartements insalubres et menaçant ruine, etc. Nos interlocuteurs saisissent cette opportunité pour interpeller les autorités locales qui doivent se pencher sur leurs cas sociaux qui perdurent dans l'indifférence totale. Ils souhaitent leur recensement par une commission pluridisciplinaire, car ils soulignent qu'ils méritent l'attribution d'un logement en qualité de citoyens prioritaires.
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