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Kalaâ, l’éternelle citadelle de la résistance
Ath Abbas - Le royaume oublié
Djamel Alilat
Publié dans
Liberté
le 13 - 04 - 2004
Lorsque nous arrivons, enfin, à la Kalaâ des Ath Abbas en ce vendredi 5 mars de l’an de grâce 2004, elle est encore partiellement sous la neige. La route qui y mène, construite il y a longtemps par le génie militaire français, vient tout juste d’être dégagée. D’ailleurs, à chaque intempérie, il faut la déblayer à cause des éboulements fréquents. C’est une route toute en lacets avec au-dessus de nos têtes la montagne et au-dessous de nos pieds un précipice vertigineux vers lequel on évite de regarder.
L’Histoire nous fait un clin d’œil dès l’entrée du village, car cette entrée est un ancien poste de garde avec une vieille guérite ou alors un mqam aux tuiles rouges et qui se trouve à l’ombre d’un gigantesque pin millénaire au tronc plus qu’imposant. Ce pin a probablement vu arriver les fondateurs de la citadelle tant il est vieux. à côté, un bout de la muraille médiévale qui ceinturait toute la forteresse est encore debout comme pour narguer le temps.
De tous les villages kabyles, on peut dire sans risque de se tromper que la Kalaâ des Ath Abbas est la plus chargée d’histoire. Cette citadelle inexpugnable, qui est déjà une forteresse naturelle en ce sens qu’elle est édifiée sur un plateau rocheux cerné de falaises abruptes, a été fondée vers 1510 par l’émir Abderrahmane et son fils El-Abbès après la prise de Bougie par les Espagnols. Au fil des années et des siècles, elle est devenue un bastion de la résistance à l’envahisseur espagnol, turc et français. Entre une guerre et un siège, une attaque et une invasion, la Kalaâ et, par-delà , toute la confédération des Ath Abbas qui regroupe actuellement les communes d’Ighil Ali, Aït Rzine et Boujellil, a rayonné sur tout le nord du pays. Elle a exporté et ses produits et ses artisans aux quatre coins de l’Algérie actuelle.
Depuis la guerre de Libération, Kalaâ est un village fantôme et notre visite ne pouvait commencer que par la grande mosquée du village qui semble en ce jour de prières abriter quelques âmes. Cheïkh El-Mokrani, leader de l’insurrection de 1871 y est enterré. Ce lieu de culte a été entièrement rénové. Seul le mihrab avec ses roues en bois a connu le cheïkh. Avec son frère Boumezrag et le non moins prestigieux cheïkh Aheddadh de Seddouk, il a combattu les Français avant de mourir le 6 mai 1871 dans les environs de Bouira d’une balle qui lui a traversé le cou alors que du haut d’une colline il supervisait une bataille.
Non loin de la mosquée, des maisons en ruine. Certains disent qu’elles appartenaient aux Mokranis, d’autres qu’elles servaient de mess aux officiers du bachagha. à quelques pas de là , Mourad, notre guide pour la circonstance, soulève un bout de tôle rouillée qui donne à voir l’entrée d’un tunnel bien construit, mais noyé sous l’eau. C’est la poudrière d’El-Mokrani. Quand il n’est pas sous les eaux de la fonte des neiges ou de la pluie comme maintenant, le tunnel donne sur une maison souterraine où l’on fabriquait de la poudre et des munitions. Comme tous les autres vestiges, cet endroit va tomber en ruine dans quelques années sans que quiconque s’en soucie. Abderahmane, un ami qui nous accompagne, fulmine : “C’est vraiment à se cogner la tête contre les murs ou à s’arracher les cheveux. Depuis l’indépendance à ce jour, personne ne s’est soucié de préserver ce village historique, ce trésor de la mémoire collective !�
C’est la dernière révolution, celle de 1954, qui a porté un coup fatal à Kalaâ. Haut lieu de la résistance, le village a été bombardé lors de l’opération dite “Pierres précieuses� — appréciez l’ironie— et décrété zone interdite par les autorités coloniales. D’Ighil Ali, une quinzaine de kilomètres à vol d’oiseau, on envoyait des obus de mortier à la moindre lueur de bougie et au moindre mouvement suspect repérés à Kalaâ.
Du temps de sa splendeur jusqu’à l’occupation française, la citadelle a compté, à certaines époques, jusqu’à 8 000 habitants. En fait, une véritable puissance militaire et économique. Aujourd’hui, la plupart des maisons sont éventrées, mais elles laissent voir de splendides formes architecturales et de vieilles portes massives dont certaines sont sculptées. Les fameuses portes des Ath Avla ou de Tabouaânant. “Encore des pièces de musée qui pourrissent sur pied !â€�, laisse échapper Abderrahmane avec dépit. à l’époque des sultans et des Amokrane des Ath Abbas, une grande muraille ceinturait toute la forteresse. Elle comportait six portes principales toutes gardées et des rampes de lancement pour les canons. “Ce sont les Aït Lahcen qui ont fabriqué ces canons, nous dit Abdelmalek, un prof de lycée membre de l’association El-Mokrani qui s’est joint à nous, ce sont des Autrichiens d’origine, probablement des prisonniers de guerre, mais ils se sont intégrés à la culture locale et ont apporté leur savoir-faire. Ceci dit, les juifs aussi ont contribué à l’essor de la Kalaâ, car il existait une communauté juive qui vivait sous l’anaïa —la protection— des Ath Abbasâ€�. Lorsque nous demandons à voir ces fameux canons, on nous répond qu’ils se trouvent, aujourd’hui, Ã
Constantine
, dans le jardin épigraphique et leur signe distinctif est qu’ils portent des inscriptions en arabe avec une fleur de lys ornée d’une couronne royale. Nous déambulons dans les ruelles étroites et couvertes de neige par endroits sans rencontrer âme qui vive. Cette maison appartient à la famille de Ali Haroun, nous apprend notre guide. Celle-ci à tel général bien connu, celle-là à tel autre non moins fameux. Beaucoup des enfants de Kalaâ ont exercé de hautes responsabilités ou l’exercent encore. “Ici, nous dit Djamel, un professeur d’histoire à l’université qui nous a rejoint, il y avait les mares de Ouled Aïssa. Sept bassins naturels creusés à même la roche et qui servaient à recueillir les eaux pluviales.� Quand il parle de l’histoire de son village, Djamel est intarissable. Avec bienveillance, il nous emmène chez lui pour nous faire admirer une porte sculptée. L’une des plus belles qu’il nous a été donné de voir. “Ces dessins que vous voyez sont des motifs juifs mauresques�, nous explique-t-il à propos des sculptures qui ornent les deux battants de l’immense porte. Ce passionné d’histoire est le seul à posséder encore un bout de la côte de maille que portaient les rois de Kalaâ quand ils partaient en guerre. Comme celle que revêtait le sultan Abdelaziz quand il fut tué en juin 1510. Ces armures ont malheureusement toutes disparu à cause d’une superstition qui leur conférait le pouvoir de donner des enfants aux femmes stériles qui en arrachaient un petit lambeau.
Nous passons à côté de l’une des plus anciennes mosquées de Kalaâ, celle de Sidi Ahmed Oussanoun, sans pouvoir y pénétrer. “Elles est complètement en ruine, mais nous pouvons apercevoir une sorte de catafalque en bois sculpté et orné d’étranges motifs. Ce sont les mêmes motifs que l’on retrouve sur certaines portes. à l’origine, c’était une peinture noire et rouge faite avec des éléments naturels�, nous explique Abdelmalek. “Et vous laissez pourrir une telle pièce de musée ?�, s’étonne Abderrahmane.
Djamel, sur sa lancée, nous apprend que les Ath Abbas font partie des berbères sedouikches (?). D’après lui, les Normands leur ont appris la technique des moulins à vent et les Vikings l’art de construire des bateaux. La galère, ce petit bateau qui écumait la Méditerranée, aurait été copié du drakkar. Le roi des Ath Abbas avait des vigies partout. Les postes de vigie (chouaffa) allaient de l’Atlas blidéen jusqu’à Takerbouzt, de Gouraya jusqu’à Tazmalt et de l’Atlas saharien jusqu’à Medjana. Des feux servaient de colline en colline à communiquer et à donner l’alerte en cas de mouvements de troupes hostiles. Il avait ses cavaliers dans les Hauts-Plateaux et deux corps stationnaires de l’armée régulière étaient basés à Tazla et à Tala-Mzida. Belaguel, Vounda, Tazla et bien d’autres lieux-dits étaient des postes avancés du royaume. à propos de Vounda que nous pouvons apercevoir au loin, nos hôtes nous apprennent que c’est le village d’origine des Boukharouba dont le plus connu s’appelle Houari Boumediene. Leur ancêtre a émigré de Vounda Ã
Guelma
. “Vous voyez ? Là bas, c’est Tala-Mzida. Vers 1520 Pedro de Navarro est arrivé avec ses fantassins jusque ici�, nous dit Abdelmalek.
Sid Ahmed Ghozali est également arrivé jusqu’à Kalaâ accompagnés de plusieurs officiels dont Ali Haroun, mais lui, contrairement au général espagnol, n’avait pas d’intentions belliqueuses, en ce sens qu’il n’est pas venu pour assiéger la citadelle. Il est venu pour admirer le village et le paysage, faire quelques promesses d’aide et il est parti pour ne plus revenir comme tous les officiels qui débarquent ici pour faire rejaillir le prestige historique de la Kalaâ sur leurs augustes personnes. Passées ces visites de commémoration, Kalaâ replonge dans l’oubli et l’anonymat, dormant sous une épaisse couche de neige, de poussière ou d’indifférence.
Abderrahmane s’insurge : “Si Cheïkh El-Mokrani avait été arabe comme Bouaâmama ou Abdelkader, il aurait sûrement bénéficié de budgets conséquents pour l’entretien de sa mémoire à travers films, livres et musées. Et encore, il n’y a pas que lui à Kalaâ. El-Mokrani n’est, finalement, que le dernier maillon d’une prestigieuse lignée de sultans, d’émirs et de chefs qui ont aidé à forger la conscience nationale à travers leur résistance aux envahisseurs�.
Pendant quatre siècles et demi, la citadelle a compté par moments plusieurs milliers d’habitants sans prendre en compte tous les villages qui l’entourent et qui constituent la confédération des Ath Abbas. Ils avaient une armée régulière et des paysans guerriers qui prenaient les armes en cas de guerre ou d’attaque. Il y avait aussi une armée d’artisans forts habiles. On y fabriquait des vêtements, surtout des tapis et des burnous faits avec de la laine, des bijoux, des armes, de la poudre, des tuiles pour les maisons, des boiseries, des selles pour les chevaux, du cuir tanné, du savon et beaucoup d’autres produits. “à titre d’exemple, c’est d’ici que les Ath Yenni ont pris l’art de la bijouterie faite à base d’argent�, précise Djamel.
Nous poursuivons notre pèlerinage pour aboutir à Tajmaâth Nettzayart où quelques enfants jouent avec de la neige. Ils sont venus avec leurs parents pour le week-end et parlent en arabe. Ici, l’histoire vous interpelle à chaque coin de rue. “Là , nous dit Abdelmalek, C’est la maison du caïd Izem. Il y avait le téléphone du temps où cela n’existait peut-être même pas à Alger�. “Nous pénétrons dans une autre maison abandonnée, mais qui a dû être prestigieuse au vu de ce qui en reste. Akham El-Valar était la demeure d’un caïd qui a pris la fuite. Le colonel Amirouche en a fait son PC. Le PC proprement dit est dans une pièce qui donne sur un ravin vertigineux. En cas d’alerte, on pouvait s’y échapper facilement. De là , nous nous rendons à Chaffa. Un promontoire rocheux situé à l’extrémité du village et qui domine toute la vallée au-dessous de Kalaâ. à nos pieds, des falaises abruptes de près 500 mètres où la vue vous coupe littéralement le souffle. Elle embrasse tout le versant sud du Djurdjura, une grande partie de la vallée de la Soummam, le massif des Bibans jusqu’à Kherrata et vers l’ouest jusqu’à l’entrée de Bouira. Assurément, l’altitude de Kalaâ, qui est de1100 mètres, permet une vue auquelle seuls les aigles sont familiers�. “Vous voyez cette petite maison en bas, nous dit Abdelmalek, c’était la synagogue juive. On l’appelle encore, aujourd’hui, El-djamaâ Touzzaguine�.
Bouguermouh, le cinéaste, est venu ici pour tourner son fameux film La Colline Oubliée d’après l’œuvre de Mouloud Mammeri. Le village de Kalaâ est encore l’un des rares villages kabyles à sauvegarder une architecture typiquement berbère, mais il a dû renoncer, gêné qu’il était, par les hideux poteaux électriques qui hérissent le village et déforment le paysage. Il s’est contenté d’emprunter quelques portes anciennes pour les besoins de son film.
Une seule journée ne suffit assurément pas pour faire connaissance avec la Kalaâ, l’ancien royaume des Ath Abbas, que nous quittons avec regrets, mais avec la ferme promesse d’y revenir. C’est un village qui a beaucoup donné sans rien recevoir en retour. Aujourd’hui, ses enfants se trouvent éparpillés dans les 48 wilayas du pays et ailleurs dans le vaste monde. Une forte colonie se trouve toujours en Nouvelle-Calédonie lorsque la
France
a déporté Boumezrag et tous ses lieutenants après l’insurrection de 1871.
Avec ses siècles de résistance et son mode d’organisation, la Kalaâ, qu’on ne s’y trompe pas, a constitué les premiers germes qui ont enfanté l’Algérie en tant que nation. Elle comporte encore une grande partie de l’âme kabyle qui tend à disparaître chaque jour un peu plus. à ce titre, elle doit être restaurée, préservée et classée patrimoine historique national. Elle le mérite bien, car elle a tant donné à l’Algérie alors que l’Algérie ne lui a encore rien donné en retour.
D. A.
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