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Première sortie publique du comité de sauvegarde de l'UGTA
Débat autour du projet de code du travail
Publié dans Liberté le 12 - 10 - 2014

Comme promis, le Comité national de réappropriation et de sauvegarde de l'UGTA (CNRS) a organisé, hier, sa conférence-débat sur le projet de code du travail, au siège du PST, à Alger.
Pour sa première sortie publique, il a tablé sur les grosses pointures que sont Abdelmadjid Azzi, Nacer Djabi et Nasreddine Koriche, respectivement ex-SG de la Fédération des retraités, enseignant-chercheur en sociologie et spécialiste en droit du travail. Dans sa présentation, le porte-parole du Cnrs, Ahmed Badaoui, a rappelé "les différentes positions" des syndicats à ce sujet, surtout les positions contradictoires au sein de l'UGTA. "Pour ne pas prendre une position subjective, nous avons décidé d'initier cette rencontre pour débattre du sujet avec des personnes spécialisées dans le domaine", a-t-il déclaré, sous-entendant que la position du Cnrs devra emprunter la voie consensuelle ou, du moins, échapper à l'influence de son noyau dur.
Intervenant le premier, M. Azzi s'est interrogé sur l'utilité d'un "nouveau" code du travail, notant qu'"on veut réformer en restreignant les droits des travailleurs". L'auteur du Mouvement syndical algérien à l'épreuve de l'Indépendance a, en outre, constaté que le projet de code n'est pas le produit d'un "consensus" entre les différents syndicats, signalant que seule la Centrale syndicale UGTA a été associée dans son élaboration. Conscient de "la nécessité d'élargir (la concertation) et d'avoir un autre point de vue", Abdelmadjid Azzi a suggéré de mener un travail de comparaison entre le code du travail actuel et le projet qui, lui, sera soumis prochainement à l'APN pour adoption.
Selon lui, la position qui se dégagera sera prise en compte, ne serait-ce que par "certains députés et sénateurs". De son côté, le sociologue a axé sur les élites, en particulier sur ces forces qui portent un regard archaïque, voire "moyenâgeux", sur le monde du travail, sans prendre en compte "les améliorations apportées par le libéralisme". M. Djabi s'est aussi exprimé sur le caractère "défensif" du monde du travail, livré de plus en plus à la précarité. "Le projet de code du travail s'inscrit dans ce contexte et se fonde sur la logique de l'informel", a averti l'auteur d'Une Histoir du syndicalisme algérien. Refusant d'être complaisant avec les syndicats autonomes et l'UGTA, le chercheur a néanmoins observé que le pouvoir algérien, parce qu'il est "faible", veut faire jouer "des rôles politiques" à la Centrale syndicale. D'après lui, il ne faut s'attendre à ce que "la direction actuelle de l'UGTA (prenne) des positions différentes de celles du pouvoir". L'intervention de M. Koriche est celle qui a le plus tenu en haleine les participants. Depuis l'Indépendance, l'Algérie, dira-t-il, a connu deux réformes du code du travail, l'une en 1978 se traduisant par le Statut général du travailleur (SGT) et l'autre, en 1990, marquant "une orientation libérale", complétée par des "modifications", en 1991. "Il ne s'agit nullement d'une 3e réforme du code du travail, mais du 1er code de l'Algérie indépendante", a soutenu l'intervenant, justifiant ses dires par l'entrée en scène de "la codification". Pour l'expert, le projet de loi "ne remet pas en cause le libéralisme" puisqu'il n'est "ni moins libéral ni plus libéral".
H. A.


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