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Leur action est spectaculaire
Ce que réclament les policiers
Publié dans Liberté le 16 - 10 - 2014

La spectaculaire protestation des policiers est-elle le fruit d'un malaise strictement socioprofessionnel ? La plateforme de revendications des policiers, qui contient 19 points, énumère un certain nombre de revendications socioprofessionnelles, mais elle commence surtout par le premier point, et ce n'est pas fortuit, qui réclame le départ de l'actuel patron de la police. Le mouvement de protestation en fait un point d'honneur, au regard des slogans brandis et scandés par les manifestants. Même s'il ne constitue pas, à proprement dire, une revendication socioprofessionnelle, et même si la tutelle (le ministère de l'Intérieur) fait bien de rappeler que cette question ne dépendait pas de lui, mais bien du chef de l'Etat qui l'a nommé à ce poste, le maintien ou le départ du patron de la police pose un sérieux problème. D'abord, le poste de DGSN n'est pas électif pour que ses troupes demandent sa tête.
Ensuite, le fait de noyer cette question dans une longue liste de revendications socioprofessionnelles, renseigne du malaise régnant dans la maison de la police, depuis l'arrivée du général-major Abdelghani Hamel à la tête de la police.
Beaucoup n'ont pas apprécié le fait qu'on ramène un ancien officier de la Gendarmerie nationale pour diriger la police. Des considérations régionalistes ne sont pas étrangères à ce front du refus qui n'a jamais osé s'exprimer ouvertement, mais qu'on sentait très fort. D'autant plus que dans la plateforme de revendications, le troisième point, qui rejoint le premier, réclame purement et simplement le départ du directeur des unités (URS) et de tous les cadres qui travaillent avec lui. Une façon d'effacer les traces du passage d'Abdelghani Hamel à la tête de la police. Au-delà des lectures que l'ont pourrait faire du fait que la tête du patron de la police soit réclamée, notamment celles liées aux luttes intestines au sommet de l'Etat et tout ce qui se trame s'agissant de la succession, il est clair que les jours du général-major à la tête de la DGSN sont comptés. Car, on voit mal comment il pourrait continuer à gérer un corps constitué qui le rejette.
C'est du jamais vu ! Et il en serait de même pour ces directeurs d'unités tant décriés par les policiers. Mais le pouvoir devrait prendre le temps qu'il faut pour ne pas paraître céder au chantage des protestataires. Même si le ministre de l'Intérieur, qu'on dit en conflit avec le DGSN, avait annoncé, dès l'éclatement de la protestation, que la plupart des revendications des policiers seront satisfaites, il devrait s'écouler un bon bout de temps pour que le changement des hommes décriés s'opère et ne paraisse pas comme une capitulation du pouvoir face aux manifestants.
Mais le plus dur reste le second point de la plateforme de revendications des policiers, celui relatif à la création d'un syndicat maintes fois évoquée, mais plus que jamais d'actualité. Le pouvoir devrait, cette fois-ci, céder, mais de quelle manière ? S'il s'agit d'un syndicat autonome ou d'un syndicat UGTA, les choses seront différentes, notamment en termes de champ d'action de ce syndicat. Le pouvoir voudrait bien lâcher du lest pour un syndicat à vocation purement socioprofessionnelle, mais sa crainte serait de voir ce syndicat remettre en cause certaines décisions discutables de la hiérarchie.
Déjà, dans l'un des points de la plate forme, il est revendiqué de donner carte blanche aux policiers dans l'exercice de leur fonction, afin qu'ils ne subissent aucune pression de la part des hauts responsables de l'Etat et des hommes d'affaires.
C'est dire que le champ d'action du futur syndicat posera de sérieux soucis au pouvoir. Pour le reste, les policiers réclament des droits, somme toute, légitimes et en tout cas, négociables, tels l'augmentation du salaire de base, le droit au logement, les frais de mission, les jours de repos, la réinsertion des policiers radiés, la révision de la procédure concernant les congés de maladie, la réduction de la durée de travail qui passerait de 32 ans à 20 ans, une prime pour le service effectué durant la période de l'état d'urgence, allant de 1996 à 2011, avec effet rétroactif, sans omettre la question des affectations des policiers, notamment dans les points chauds, à l'image de Ghardaïa, d'où est parti le mouvement de protestation.
A. B.


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