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Kabylie, encore des promesses
Le chef de l’état a exprimé le souhait de voir la région se normaliser
Publié dans Liberté le 20 - 04 - 2004

Le président de la République s’est engagé, hier, une nouvelle fois à régler la crise de Kabylie. Comment et avec qui ? Sur cette question, le chef de l’État n’a pas donné d’indications précises.
La réconciliation nationale est plus que jamais dans l'air du temps. Longtemps synonyme d-e réhabilitation du FIS, elle inclut désormais dans le discours de Bouteflika la crise de Kabylie qui ne cesse de se compliquer depuis trois ans alors qu'elle aurait pu être circonscrite immédiatement après son éclosion.
Au lieu de cela, le chef de l'État avait laissé une impitoyable répression s'abattre sur une région qu'on a voulu séparer du reste du pays par un fleuve de sang.
Dans la tragédie, la Kabylie a pu donner, encore une fois, la preuve de son attachement à l'unité nationale, et le péril sécessionniste a définitivement été conjuré. Argument plus que jamais caduc, puisque même les partisans de l'autonomie n'ont pas réussi à faire avancer leur projet, au demeurant pas contraire à l'unité nationale. Que faut-il de plus pour permettre à la région de vivre en harmonie avec le reste du pays.
En prêtant serment pour son second mandat, le président de la République a formulé son souhait de voir se résoudre cette crise qui perdure depuis trois ans. Le cadre n'était évidemment pas propice pour exposer la démarche à mettre en œuvre. Cependant, le président de la République ne devrait pas ignorer que sa nouvelle légitimité n'est pas reconnue dans la région. Non seulement la Kabylie ne l'a pas élu, mais plus encore, elle s'est majoritairement abstenue de voter.
L'élan vers une éventuelle participation au vote a été brisé par un “incident� dont les explications sont toujours attendues. Si la volonté du président de résoudre la crise de Kabylie est sincère, elle devrait emprunter des sentiers différents de ceux qui ont été balisés par le Chef du gouvernement désigné pour être l'interlocuteur des archs. En pratique, la recette mijotée par Ahmed Ouyahia s'est révélée un brouet indigeste. Il faudrait, sinon la modifier, du moins y ajouter quelques ingrédients de nature à l'adoucir.
L'obstination à soumettre l'officialisation de tamazight à un référendum est le meilleur moyen de faire avorter la solution espérée. Le non étant une hypothèse forte dans ce pays nourri pendant quarante ans aux mamelles de l'�unicisme�, dont celui de la langue arabe, les conséquences de ce rejet seraient un repli de la Kabylie qui, de son côté, n'aura pas cessé d'affirmer son attachement à l'unité nationale. La volonté du président de la République ne devrait pas s'accompagner d'une précipitation à chercher la solution avec des interlocuteurs non reconnus. La campagne électorale a révélé que des clientèles ont été “recrutées�. Elles n'ont pas plus de légitimité que les “archs taïwan� imposés en son temps à l'ancien Chef de gouvernement Ali Benflis. Prudence ! Si la Kabylie est aujourd'hui atomisée, cela est la juste conséquence des manœuvres que le pouvoir y a toujours déployées.
Il faut peut-être aider la région à se réorganiser et à se doter de délégués incontestés avant d'engager toute ébauche de dialogue. Autrement, les “extrémistes� que semble craindre M. Bouteflika se retrouveront encore en terrain fertile...
Y. K.


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