“Il n’y aura pas de bases américaines en Algérie�

L’ambassadeur US à Alger dans un entretien à El Khabar

Contrairement aux supputations et autres informations colportées il y a quelques semaines par certaines sources occidentales, les États-Unis d’Amérique n’ont nullement l’intention d’installer des bases militaires en Algérie, encore moins de solliciter des “facilités militaires�.
La confirmation vient de l’ambassadeur des États-Unis en Algérie, Richard Erdman himself, à la faveur d’un entretien accordé à notre confrère arabophone El Khabar. “Ce que je peux dire, c’est que la coopération se renforce dans divers domaines, notamment militaire et sécuritaire.
L’administration américaine accorde un grand intérêt à la formation et à la qualification mais je confirme que les États-Unis n’ont aucune intention d’installer des bases militaires en Algérie, encore moins de solliciter des facilités militaires. Elle s’emploie seulement à renforcer la coopération et la concertation avec les pays du Maghreb et du Sahel (…)�, a indiqué le diplomate américain en réponse à la question du journaliste de savoir si l’administration américaine était disposée à étudier les demandes algériennes concernant la fourniture en armes. Dans le même contexte, Richard Erdman a confirmé l’existence d’une coordination dans toutes les questions inhérentes à la coopération sécuritaire et à l’échange d’informations. Toutefois, en diplomate averti, il a esquivé la question relative à la nature de l’aide apportée par Alger à Washington dans la lutte contre le terrorisme tout comme d’ailleurs l’aide apportée par les Américains aux Algériens.
Évoquant la situation sécuritaire en Algérie, Richard Erdman a estimé qu’“elle s’est améliorée de façon significative� même s’il confirme que son administration maintient “ses mises en garde� à ses concitoyens y séjournant ou s’y rendant dans notre pays.
Sur un autre registre, il a qualifié le scrutin du 8 avril dernier “d’indice positif� dans le sens du changement.
Par ailleurs, à la question relative au problème sahraoui, le diplomate américain, tout en rappelant l’appui de son pays au plan Baker, a néanmoins estimé “nécessaire� de trouver “un cadre de concertation entre Alger et Rabat pour créer un climat au règlement du problème�.
R. N.