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Cible privilégiée des antimondialistes de l'Occident
Publié dans Liberté le 02 - 12 - 2002

Depuis Seattle (USA, décembre 1999), l'OMC est sous les feux de la rampe. Elle est vivement décriée par les antimondialistes.
Ce mouvement s'oppose en effet à la mondialisation version marchandising sous la houlette de multinationales pour revendiquer la prise en compte de l'homme dans les échanges mondiaux et, partant, la participation plus active de la société civile à la gouvernance de la mondialisation. Pour se protéger de ces nouvelles opinions, l'OMC a jeté son dévolu sur Doha (Qatar, inaccessible aux antimondialistes) pour tenir ses conclaves. Cependant, il est désormais impossible pour 1'OMC d'ignorer la montée en puissance de ces ONG, d'autant qu'elles sont nées dans ces grands pays locomotives et qu'elles ont été rejointes par de grands syndicats, des intellectuels de renommée mondiale et de grands experts en économie.
Après Seattle, les antimondialistes ont élargi leur front contre Davos (syndicat des plus fortunés), les institutions de Bretton Wood, le G7, contre toutes les rencontres sur le thème du libre-échange. Après deux années d'échauffourées assez violents (Québec, Göteborg, Gênes), les antimondialistes tiennent un forum à Porto Alegre (Brésil, février 2002) pour consolider leur réseau et proposer une autre mondialisation où seraient expulsés les excès d'une globalisation jugée ultra-libérale qui, après avoir pénalisé le Sud, gagne de nombreuses couches sociales dans les sociétés occidentales. Porto Alegre a proposé de taxer les flux de capitaux pour dégager de nouvelles ressources en faveur de pays en développement, d'annuler les dettes de ces pays, de supprimer les paradis fiscaux, de réorganiser la production agricole mondiale, chaque pays pouvant définir la sienne et se donnant le droit de la protéger, de redéfinir le système de gouverne mondiale en rééquilibrant le poids du FMI, de la BM et de l'OMC et de promouvoir la démocratie participative. Hormis le Brésil et l'Inde, les pays en développement sont absents de ce vaste mouvement. Le débat démocratique n'y est, apparemment, pas encore suffisamment mûr, les pouvoirs empêchant l'émergence d'organisations citoyennes crédibles. D'ailleurs, ces pouvoirs arrivent jusqu'à sacrifier les intérêts stratégiques de leurs populations en souscrivant aveuglément aux mesures liberticides prônées par 1'OMC et les institutions monétaires internationales (FMI et Banque mondiale).
Pourtant, dans ses clauses d'adhésion, 1'OMC parle de processus graduel et consensuel en invitant les Etats candidats à associer, dans les différentes phases de leur démarche d'adhésion, des représentants de leurs partenaires sociaux. L'OMC prévoit même des soutiens de la part des pays développés. Mais pour faire remonter jusqu'à l'OMC les différentes opinions de son pays, faut-il avoir une marge de manœuvre diplomatique, être crédible chez soi.
D. B.


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