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“La JSK ne s’est pas faite en un jour !�
Mahieddine Khalef à Liberté
Publié dans Liberté le 26 - 05 - 2004

Une chose est sûre, Mahieddine Khalef est toujours sensible et attentif à tout ce qui touche la JSK, de près ou de loin.
Liberté : D’abord Mahieddine, content que la JSK remporte un titre d’Algérie ?
Mahieddine Khalef : Un titre, non ! Cela fait bien le 12e titre et non pas le premier (rire). Après presque une décennie d’abstinence, je pense que c’est tout à fait normal qu’il y ait cette euphorie et l’on a alors l’impression qu’il s’agit là d’un exploit. Ceci dit, c’est normal que l’on savoure ce titre, car cela fait donc presque dix ans que l’on a pas goûté à la joie d’un titre. Si la joie est partagée par toute la grande famille de la JSK, le mérite revient aussi à toute cette famille, joueurs dirigeants, sympathisants et supporters et il est légitime d’associer tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué, au présent comme au passé, à l’édification de ce grand club qu’est la JSK. Cette année, il y a eu l’union sacrée autour du club qui a retrouvé son stade fétiche, son public formidable et son environnement naturel. Ensuite, on retrouve à la barre technique un enfant du club, Aït Djoudi, qui connaît bien le club, le milieu, la région et il a su bien mener sa barque pour arriver à bon port et les joueurs ont fait le reste. Donc, on ne peut que féliciter tout le monde.
Qu’est-ce qui a fait la force de la JSK cette saison ?
Après plusieurs années de disette, je pense que la JSK a mieux réagi cette année du fait qu’elle a retrouvé son milieu naturel et que les dirigeants ont tout fait pour la remettre dans son véritable contexte. Les joueurs et les dirigeants ont pris conscience d’un nouveau défi et ont redoublé de motivation et de vigilance pour que la JSK arrive à effectuer un parcours sans faute, ou presque, même s’il y eut quelques contre-performances comme les défaites face au MCA et au RCK ou encore le semi-échec enregistré à Béjaïa qui aurait pu nous coûter le titre.
Vous n’avez pas douté après le changement d’entraîneur en cours de saison ?Â
Vous savez, le plus important dans une équipe, c’est la stabilité de l’effectif même si certains correctifs sont souvent nécessaires quant à la composante. Après le départ de Sandjak, Aït Djoudi n’a eu aucun mal à entrer dans le bain dans la mesure où il connaît le club et les rouages d’un championnat qu’il a déjà gagné l’an dernier avec l’USMA. Avec le soutien de tout le monde, il n’a pas perdu de temps et a su gérer admirablement la situation. C’est vrai qu’il y a eu un petit malaise en cours de saison mais il a été surmonté grâce à la sagesse et la maturité de ses “enfants� dont l’intervention a été utile pour apaiser les esprits et contribuer à faire revenir la sérénité. Tout le monde est finalement heureux d’avoir contribué à vaincre la pression et les malentendus.
Vous ne pensez pas que l’élimination en Coupe de la CAF a été finalement profitable à la JSK qui avait déjà remporté trois fois le trophée ?
Il est certain que pour remporter un championnat, il faut réunir toutes les conditions. J’estime que l’effectif de la JSK n’était pas bien étoffé pour courir plusieurs lièvres à la fois. La JSK avait consenti beaucoup de sacrifices dans les trois coupes de la CAF consécutives et a quelque peu payé le prix fort en compétition nationale et cela nous a coûté de grosses frustrations. Le fait est là , la JSK s’est investie totalement dans le championnat et elle l’a gagné d’autant plus que cela lui ouvre droit à la Champion’s League qui est beaucoup plus crédible et surtout plus rentable sur le plan financier.
Si en Kabylie, l’on sait que vous avez encore aidé le club, cette saison, voilà que tout le monde espère voir Khalef reprendre carrément du service à la JSK…
Ce n’est pas de la démagogie ou une fuite en avant mais j’estime, qu’à la JSK, il y a des responsables compétents sur le plan administratif et technique, ce qui ne veut pas dire que tout baigne dans l’huile. Il faut certainement revoir certaines choses dans le travail, au niveau du club car la Champion’s League n’est pas une mince affaire.
Il faut un travail spécifique, un effectif étoffé et aguerri, une gestion beaucoup plus rigoureuse et surtout une infrastructure adéquate. Le stade du 1er-Novembre est dépassé, le tartan est démodé et il est temps de voir grand et de passer au palier supérieur. Si c’est pour doter la JSK de grands moyens afin d’atteindre le standing de grands clubs africains comme le Raja ou le WA Casablanca, l’Espérance de Tunis ou l’ASEC d’Abidjan, cela vaut de la peine et des sacrifices, mais s’il faut se contenter de la situation actuelle, j’estime qu’il y a déjà des responsables compétents pour y faire face et nous serons toujours là à aider la JSK, même de loin, sans pour autant assumer de mission bien précise. Je ne suis pas là pour prendre la place de quiconque ou aspirer à gagner des titres car si la JSK venait à remporter son 3e doublé de l’histoire (je l’espère), dites-vous bien que j’ai remporté le premier doublé en 1976-77 et récidivé en 1985-86 et nous sommes restés modestes. Certains gens malintentionnés ont spéculé sur mon éventuel retour mais je vais les rassurer que Khalef ne veut que du bien à la JSK.
Pourtant, toute la Kabylie rêve d’un beau tandem Khalef/Aït Djoudi…
On verra bien ! Laissons les choses se faire, restons sages. La JSK ne s’est pas faite en un jour. Khalef est le simple maillon d’une longue chaîne qui a bâti le club, l’a façonné de plus en plus, de sa création à ce jour. Que tous ceux qui ne sont plus de ce monde reposent en paix et que tous ceux qui activent encore sont à féliciter. Pour exemple, lors de la première année de la réforme, en 1976-77, j’étais entraîneur pour gagner le doublé, mais j’ai fait aussi le chauffeur avec la fameuse 404 qu’un parent, Hadj Saïd Graïne, a cédé gracieusement à la JSK. Pendant le ramadhan, on rentrait souvent à la maison une heure après le f’tour mais plusieurs générations de joueurs et de dirigeants se sont sacrifiés pour que vive et triomphe la JSK.
Pensez-vous que la JSK est capable de remporter un nouveau doublé ?Â
Certes, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué mais je pense que la JSK, avec un moral d’acier, a les moyens de remporter le doublé.Â
Cette année, vous avez accompagné la JSK dans de nombreux matches difficiles mais vous avez brillé par votre absence lors du match décisif face à l’US Chaouia…
 J’ai été clair. J’avais dit que lorsque la JSK avait besoin de moi, j’étais à ses côtés dans les moments difficiles. Dès que la sérénité était de mise, je me suis mis à l’écart pour ne gêner personne et qu’il n’y ait pas de mauvaise interprétation à mon sujet. J’ai beaucoup de respect pour l’entraîneur en place Aït Djoudi que je considère comme un jeune frère qui m’a toujours respecté et nous sommes, d’ailleurs, toujours en contact. C’est vrai aussi que j’étais présent à Chlef pour apporter mon soutien moral dans ce déplacement difficile alors que pour le match JSK-USC, je considère que les choses étaient acquises et que je ne voulais faire de l’ombre à quiconque.
Vous ne pensez pas que la JSK a gagné le titre à Chlef ?
Dites-vous bien qu’après le nul ramené de Blida, à huis clos, j’avais dit au président Hannachi que ce point était important. Puis, nous avons eu la même réaction après le point glané à Zioui face au NAHD. Il y eut ensuite cette précieuse victoire au 20-Août face au CRB qui a valu son pesant d’or, et il y eut enfin ce point important à Chlef où nous avons déjà perdu un titre en 1979 car là -bas, on ne nous a jamais fait de cadeau. Ce fut un match dur mais cela s’est bien passé sur le terrain.
Que pensez-vous de l’hommage rendu à Moussa Saïb ?
 Moussa a toujours été un exemple et c’est pour cela qu’il a réussi sa carrière professionnelle. Je l’ai souvent suivi à Auxerre où notre ami Guy Roux avait beaucoup de respect pour lui.
C’est un bon garçon qui a toujours respecté les couleurs nationales et celles de la JSK, et l’hommage qui lui a été rendu par le public et le club est mille fois mérité. Ceci dit, dans de tels moments d’histoire, de gloire et d’euphorie, tous les anciens joueurs doivent être associés de la génération des Kolli, Rafaï, Karamani, Kouffi, Derridj, qui a accédé deux années de suite de la division d’honneur en nationale 2, puis en nationale 1 et j’ai eu l’honneur de jouer avec, puis la génération des Dali, Amrous et autre Yousfi ou encore celle des Adghigh, Fergani, Iboud… Â
D’ailleurs, j’ai apprécié une déclaration de Saïb dans un journal lorsqu’il affirmait qu’il n’y a que les grands joueurs qui doivent évoluer à la JSK. De grands dirigeants et de grandds joueurs se sont sacrifiés pour le club, il ne faut pas les oublier, surtout ceux qui ne sont plus de ce monde, je citerais Bentifour, Benfaddah, Khalef Abdelkader, aâmi Rezki Belhocine, Hadj Oumnia, Hadj “Moh Touilâ€�, Hocine Amrous, Dahmane Azouni, les frères Cherrak, Hocine Gacemi, Rachid Sedkaoui, Zahir Tayabi, Ali Gendouzi, Hacène Hamoutène, Boussad Benkaci, et la liste est encore longue.Â
M. H.


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