Alstom soigne son carnet de commandes

Signature, hier, d’un contrat avec la Sntf

Le contrat signé, hier, entre l'équipementier Alstom et la direction de la Société de nationale des transports ferroviaires, en présence du ministre des Transports, M. Mohamed Maghlaoui et du ministre français de l'économie, Nicolas Sarkozy, ainsi que Mourad Medelci, conseiller du président de la République, marque, en fait, la finalisation des négociations entre les deux entreprises, au sujet du projet d’électrification et d’équipement de trois lignes de chemin de fer de banlieue d'Alger. Le contrat, signé par M. Abdelhamid Lalaïmia, PDG de la Société de nationale des transports ferroviaires (SNTF) et M. Michel Kron, PDG d'Alstom-France, sera soumis à la commission des marchés pour être avalisé, conformément à la réglementation. Le contrat confié à un consortium d'entreprises, dont Infra-Rail et Baticim (Algérie), et mené par  Alstom, comprend l'électrification des voies sur les lignes de métro Alger-Thénia, Oued Smar-Gué-de-Constantine et El-Harrach-El-Affroun. Le marché décroché par Alstom, en décembre dernier, est estimé à 7,8 milliards de dinars pour la partie électrification des lignes et de 25 milliards de dinars pour l'acquisition du matériel roulant, selon un responsable de la SNTF. Le projet porte sur l'électrification de 340 km de ligne et l'installation, dans une deuxième étape, de 30 rames électriques d’une capacité de 1 200 voyageurs par unité. À terme, une fois le projet réalisé, la SNTF espère faire passer le trafic de voyageurs de 30 millions actuellement à 80 millions à l’horizon 2010. Adrea de Benedetti d’Alstom affirme que “les délais de réalisation de l'installation et la mise en service de la caténaire d'électrification des lignes de chemin de fer sont de 38 mois�. Il estime que le lancement des travaux pourrait intervenir au mois de septembre prochain. Le projet prévoit un prêt concessionnel de l’Agence française de développement, à hauteur de 50% de la partie devise. Mais selon le directeur de l'AFD d'Alger, M. Jean-Pierre Lemelle, le prêt est toujours en négociations.
M. R.