Du nouveau chez les producteurs de boissons

Foire internationale d’Alger

Ces opérateurs se disputent un marché où lademande demeure importante.
Au sixième jour de la Foire internationale d’Alger (FIA), le Palais des Expositions des Pins-Maritimes enregistre une affluence remarquable. Les visiteurs affluent vers les pavillons de la Safex, notamment après les heures de travail, d’autant plus que les horaires d’ouverture ont été prolongés jusqu’à 21 heures. Au début de la période estivale et celle des congés, le regard est orienté beaucoup plus vers le créneau de l’agroalimentaire, en particulier les boissons. La consommation durant les quatre mois à venir sera de plus en plus importante. Cet état de fait n’a pas laissé indifférents les investisseurs versés dans ce secteur. Les opérateurs sont, en effet, présents en force à cette 37e édition. C’est le cas du groupe Sidi El kebir qui se prépare pour cette saison estivale. Le groupe vient de lancer son projet de complexe pour la production de l’eau minérale à Taberkchout au piémont des montagnes de Chréa près de Blida. Cette usine produira et commercialisera plus d’un million de bouteilles d’eau minérale/jour. Le démarrage des activités est prévu pour la fin de l’année 2005. Ce groupe va ainsi consolider sa position parmi les leaders du marché de l’eau minérale. Le PDG du groupe s’est engagé auprès des habitants de Sidi El Kebir que le recrutement des employés pour ce complexe se fera au sein de cette localité. Le complexe aura besoin, dans une première phase, d’au moins 300 employés pour divers services. Parallèlement à cette activité, Sidi El Kebir, qui a signé un contrat de franchise avec la compagnie française de produits Orangina (CFPO) en 2002, détient, selon lui, l’autorisation exclusive pour la mise en bouteille de l’Orangina en Algérie. Depuis le mois de novembre dernier, il a signé un autre contrat de franchise avec Mecca Cola International, spécialisée dans la boisson gazeuse. D’autres projets avec des firmes internationales de renommée mondiale seront également, concrétisés à moyen terme, avoue le responsable de communication du groupe qui s’est abstenu de donner plus de détails à ce propos. Selon l’analyse de notre interlocuteur, l’ensemble des producteurs n’arrive pas à satisfaire la demande exprimée sur le marché.
Sidi El-Kebir De l’eau minérale de Chréa
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Ce qui différencie un opérateur d’un autre, estime-t-il, c’est sa capacité de production et non pas la qualité de son produit. Car, la classification des eaux n’est toujours pas effectuée par les responsables concernés. Toutefois, un texte de loi est à ce sujet en cours d’élaboration par la tutelle. Il est grand temps, maintenant, de différencier l’eau minérale de l’eau de source, de l’eau de table…Les eaux minérales demeurent un créneau juteux. D’où la nécessité de la mise en place d’un contrôle rigoureux de la qualité. Le chargé de la communication rencontré sur le stand affirme que le groupe est classé au deuxième rang des producteurs d’eau minérale après Ifri. La même source déclare que le groupe occupe la seconde place des producteurs potentiels de la CFPO derrière l’Angleterre. De son côté, l’entreprise sud-africaine Promasidor, spécialisée dans la production de poudres d’aliments tels que le lait, le café, le thé et le jus veut élargir son implantation en Algérie. à travers son usine installée dans la zone industrielle de Rouiba, cette société vient de mettre sur le marché son nouveau jus Amila.
Loya Bientôt un lait à 0 % de matière grasse
En fait, la matière première est ramenée à partir de la société-mère d’ Afrique du Sud et le conditionnement du produit s’effectue à Rouiba. Un sachet de 45 grammes offre un équivalent de 1,5 litre de jus. Celui-ci est disponible en quatre arômes, orange, mangue-abricot, pomme-poire et fraise-banane.
Il y a plus de deux ans, cette multinationale gérée en Algérie par un opérateur belge, a lancé la commercialisation du lait “Loya�. Son représentant à la FIA estime que de par sa qualité, ce lait en poudre Loya est le plus demandé. Il argue que la poudre est importée de la Nouvelle-Zélande. Le lait Loya, ajoute-t-il, contient 28 % de matières grasses, un produit très demandé notamment pour les bébés.
Le fait que ce lait soit inodore représente un autre atout que font valoir les responsables de cette société auprès des consommateurs.
Plus de 500 tonnes sont produits chaque année à Rouiba. Le consommateur découvrira prochainement le lait 0 % de matière grasse qui profitera aux personnes voulant éviter le cholestérol et celles qui suivent un régime alimentaire.Â
B. K.