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“Le ministère n’a jamais voulu nous écouter�
La directrice de l’école Bendali à Liberte
Publié dans Liberté le 08 - 06 - 2004

Liberté : Comment vous est venue l’idée de créer une école privée ?
Mme Bouchaoui : C’était en 1987. Je l’ai fait par égoïsme. J’avais un fils que je voulais faire entrer à l’école française de Dély-Brahim. Or, celle-ci venait de fermer. Alors, avec ma mère et un groupe de professeurs, nous avons décidé de créer une école pour nos enfants. Cela s’est fait d’une manière clandestine. Nous travaillions dans l’illégalité la plus totale et nous n’avions que la convention relative aux droits de l’enfant comme référence. Ensuite, il y a eu une circulaire interministérielle signée conjointement par le ministère de la Santé, sous Mentouri, et celui du Travail que dirigeait Nabi, qui nous a servi de couverture. Donc, au début, on nous a interdits, ensuite, on nous a tolérés, et maintenant, nous sommes enfin reconnus. Aujourd’hui, nous sommes la seule école à passer le brevet et le bac à Paris, et nous avons comme partenaire l’école Pascal qui se trouve dans le 16e arrondissement, à Paris.
Et vous comptez, je crois, ouvrir un lycée international…
Oui. Je constate qu’il y a une fuite des cadres algériens vers l’étranger. Les gens veulent étudier ailleurs. D’un autre côté, les diplomates qui sont ici ainsi que les investisseurs qui veulent venir ont besoin d’un enseignement de qualité. En l’occurrence, le lycée international offrira plusieurs options, avec un bac algérien, un bac français et un bac international. Cela dit, notre établissement reste fondamentalement algérien. Vous savez, moi j’étais militante de la Fédération de France du FLN. Notre objectif est simplement d’offrir ce qu’il y a de mieux.
Vous avez eu récemment une réunion avec M. Benbouzid. Comment cela s’est-il passé ?
La réunion s’est tenue lundi dernier (le 31 mai, ndlr). C’était la première fois que le ministre nous recevait. Le ministère de l’éducation nationale n’a jamais fait la moindre tentative de rapprochement en direction des écoles privées. Le débat était orienté politiquement. J’ai senti que dans le fond, le ministre était compréhensif à notre égard, mais il était enfermé dans un circuit politique. Il y a discordance, m’a-t-il semblé, entre ce qu’il pense et ce qu’il dit.
Vous pensez que l’ultimatum sera exécuté ?
Je crains fort que oui puisqu’il s’agit d’un décret exécutif.
Envisagez-vous d’entamer des actions avec d’autres écoles ?
Hélas, nous avons du mal à travailler en réseau. Les écoles privées sont dispersées. Lors de cette réunion avec le ministre, beaucoup ont applaudi la décision de supprimer l’enseignement en langue française. Certains se sont indignés et sont sortis.
Pourtant, dans mon esprit, le français répond seulement à une meilleure qualité pédagogique. C’est une langue de performance. La langue française est le meilleur véhicule des connaissances, et ce n’est pas du tout dirigé contre la langue arabe. Le bilinguisme est un atout en plus par rapport à un projet d’ouverture économique et politique.
 M. B.


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