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Les quatre vérités d'Alger
Sahara occidental
Publié dans Liberté le 21 - 07 - 2004

L'Algérie ne subit aucune pression et elle reste fidèle au plan onusien de James Baker.
Dixit le ministre des AE.
Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, Abdelaziz Belkhadem, a mis fin aux spéculations et autres lectures hasardeuses au sujet d'un prétendu ramollissement de la position algérienne à l'égard du dossier du Sahara Occidental.
Invité, hier, au forum hebdomadaire de la télévision nationale, le chef de la diplomatie algérienne a balayé catégoriquement l'hypothèse selon laquelle Alger allait rejoindre un “consensus” cousu par Paris et Madrid en vu d'ouvrir un dialogue direct entre le Maroc et l'Algérie de nature à régler le conflit du Sahara. “Je tiens d'abord à préciser que l'Algérie ne subit aucune pression de quelque partie que ce soit sur cette question et qu'elle s'attache plus que jamais à sa position de principe, à savoir que l'affaire du Sahara est un problème de décolonisation qu'il va falloir régler dans le cadre des Nations unies.” Clair, net et précis, Belkhadem l'a été tout au long de ses réponses sur une question qui aura été la grande curiosité des journalistes.
Le chef de la diplomatie algérienne tenait visiblement à couper court à la folle rumeur qui suggère un “arrangement” entre le Maroc et l'Algérie sur le problème sahraoui sous les auspices de la France et de l'Espagne version Zapatero. “Faux”, assène Belkhadem qui, de sa tribune, réitère : “Alger n'a pas besoin d'intermédiaire dans un conflit qui ne la concerne pas directement.” Et cet axe Paris-Madrid-Rabat ? “Ça c'est important ; nous, en Algérie, nous ne collons pas aux axes, qu'ils soient horizontaux ou verticaux”, déclare-t-il, un brin ironique.
Le ministre des AE dément formellement que son homologue français Michel Barnier ou encore le Premier ministre espagnol, Zapatero, aient tenté de lui forcer la main pour aller traiter directement avec le Maroc. “Ils ont juste évoqué la possibilité d'une telle démarche que nous avons bien sûr rejetée catégoriquement. D'ailleurs, aussi bien Barnier que Zapatero ont précisé que cela dépendait de l'accord de l'Algérie.”
Et comme pour lever tout équivoque, Abdelaziz Belkhadem rappellera que notre pays a refusé de se poser comme partenaire du conflit en 1975 et qu'il n'est pas prêt, aujourd'hui, à changer de position. “Que les choses soient claires, l'Algérie n'a aucune prétention sur le territoire du Sahara, mais elle demeure attachée à l'application de la légalité internationale via le référendum d'autodétermination du peuple sahraoui frère.” Mieux encore, Belkhadem affirme que “si les Sahraouis choisissent de rejoindre le royaume, nous serons les premiers à les féliciter.”
Le ministre clame haut et fort que l'Algérie n'est pas le tuteur du Polisario pour qu'elle négocie à sa place avec Rabat, ni elle n'a inventé une nouvelle position par rapport à cette question.
Parfaitement à l'aise dans ses réponses, le ministre des Affaires étrangères doute même qu'il y ait une entente entre Paris et Madrid pour obtenir l'accord d'Alger. “Nous ne savons pas si M. Zapatero possède un plan pour régler la question du Sahara, en tout cas, ce n'est pas ce qu'il m'a dit et encore moins M. Barnier”.
Le chef de la diplomatie algérienne tenait manifestement à faire cette longue mise au point sur ce sujet qui a défrayé la chronique des médias nationaux depuis les arrivées successives de deux ministres français de haut rang et celle du Premier ministre espagnol. Son département s'est fendu, le même jour, d'une aussi longue déclaration rappelant la position traditionnelle de l'Algérie sur le dossier du Sahara Occidental.
Ceci n'empêche pas le ministre de plaider pour une véritable coopération avec le Maroc sans aucun a priori, y compris dans le domaine de la défense et de la lutte contre le terrorisme.
M. Belkhadem refuse d'imbriquer le partenariat entre les deux pays avec la solution du dossier sahraoui. “Ce conflit existait bien en 1988, mais cela ne nous avait pas empêchés de donner naissance à l'Union maghrébine !” s'exclame-t-il, laissant entendre que ce malentendu historique ne devrait pas paralyser les rapports entre les deux pays. Il a d'ailleurs indiqué que la rencontre entre le ministre de l'Intérieur marocain, hier, à Alger avec son homologue algérien devait déboucher sur un mécanisme commun de coordination dans la lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue. Comme quoi, quand on veut on peut, semble dire Belkhadem.
H. M.


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